Cet ouvrage est le fruit de la collaboration entre un chercheur et un acteur social. Tous deux partagent une conviction : si les scientifiques ont raison de nous alerter sur les dangers du dérèglement climatique, jamais leurs discours ne suffiront à nous mobiliser pour faire face à cette menace. Comment faire alors ? Faut-il avoir recours à des discours catastrophistes ? Non, répondent les auteurs, car la peur paralyse davantage qu'elle n'incite à agir. Pour accélérer la nécessaire transition de nos économies et de nos sociétés, il faut passer de l'écologie qui punit à l'écologie qui protège. En proposant un récit commun positif de la transition écologique, qui mobilise le principe de justice sociale. C'est pourquoi les deux auteurs proposent de redéfinir le progrès social à travers le triptyque égalité, emploi et protection sociale, et jettent les bases d'un nouvel Etat social-écologique. Une évolution indispensable, car, comme ils le démontrent, la multiplication des événements climatiques (inondations, sécheresses, tempêtes, etc.) obligera l'Etat à protéger de plus en plus ses citoyens. Le prolongement écologique de l'Etat providence est donc une chance autant qu'une nécessité.

Pour une transition sociale-écologique - Quelle solidarité face aux défis environnementaux ?

The Open Method of Co-ordination (OMC) is a multi-dimensional challenge for policy-makers, as well as social actors, researchers and other players. The aim of Building Social Europe through the Open Method of Co-ordination is to describe the role of the OMC as an instrument for the governance of Europe's social dimension from a multi-disciplinary perspective. The underlying issues addressed concern its potential as an instrument of Europeanisation, as well as how the Member States influence EU policy formation. The complexities of national policy-making processes in the area of employment are scrutinised by researchers from different EU countries who seek to understand how, if at all, OMC employment is integrated into Member States' policies. Furthermore, the complex adaptational pressures of the EU on the reform of national public pension schemes (the Netherlands, Germany, Sweden and Italy) are analysed. The editors devote their efforts to understanding the national-European dynamics of OMC in the areas of employment, social exclusion and pensions. The book is a first step towards a theoretical framework that explains the dynamics of OMC.

Building Social Europe through the Open Method of Co-ordination - Second Printing

L'année 2003 sera-t-elle considérée, dans les annales de la construction européenne, 2003 comme une année perdue ? Si l'on évoque le report de l'adoption de la Constitution européenne, l'éloignement des objectifs de Lisbonne, l'atonie de la croissance économique et la lente mais persistante augmentation du chômage, on pourrait sans doute le penser. Pour autant, l'élargissement de l'Union européenne nous place devant de nouveaux défis, et 2003 aura été, à cet égard, une année prolifique en termes de réflexions politiques. Cette nouvelle édition du Bilan social aborde les sept défis qui structurent actuellement les débats sociaux : la difficulté de mise en place d'une véritable gouvernance économique européenne, un dialogue social à la recherche de nouveaux points d'équilibre, une politique de l'emploi articulée aux politiques économiques, une stratégie de lutte contre les exclusions sociales, la réforme des institutions communautaires, l'avenir des services publics, et le respect et l'interprétation du droit européen. Ces sept éléments permettent de dégager les contours, les forces et les faiblesses d'une Europe sociale en construction. Celle-ci connaîtra sans nul doute un visage différent dans la nouvelle Europe des Vingt-cinq. Mais le cœur des enjeux demeure : l'Europe sociale ne pourra se construire que sur la base d'un véritable compromis fondateur entre pays membres. Celui-ci devra être appelé à se concrétiser dans des politiques économiques au service d'un développement durable et de l'emploi, dans des relations équilibrées entre interlocuteurs sociaux, et dans une protection sociale et des services publics qui permettent à tous de participer à la vie sociale.

Bilan social de l'Union européenne 2003 - Cinquième rapport annuel

Depuis le traité de Rome de 1957, l'Europe a mené une intégration toujours plus étroite entre ses États membres. Une vision troublée par le retrait d'un des membres de l'Union européenne, le Brexit annonçant alors la fin d'une expansion géographique constante. L'intégration européenne cependant ne s'est pas réalisée sans heurts : la crise de l'euro, la gestion des flux de réfugiés et de migrants, l'amorce d'une transition écologique ont mis à mal la solidarité qui devait devenir le ciment d'une construction politique. Mais si l'Europe est aujourd'hui en crise de projet et d'identité collective, sa fracture est source d'un débat nouveau ouvert sur son futur.
Bien plus qu'une analyse structurelle, Philippe Pochet apporte une perspective historique inédite et plaide dans cet ouvrage pour un éclairage socio-écologique qui prendrait en compte problématiques du passé et enjeux du futur.

à la recherche de l'Europe sociale

La réalisation de l'union monétaire représente le changement le plus significatif de la construction européenne récente. Cet ouvrage analyse les conséquences de l'union économique et monétaire sur les systèmes nationaux de relations collectives et s'interroge sur les changements possibles au niveau européen. Il montre la diversité des situations nationales (Allemagne, Belgique, Espagne, Italie, France et Finlande) et essaie d'offrir une typologie explicative des évolutions récentes. Le rôle des acteurs dans la forme concrète que prendra l'union monétaire est essentiel. Loin du déterminisme économique, plusieurs pays ont géré les incertitudes du passage à la monnaie unique par la négociation de pactes sociaux à l'échelle nationale. L'union monétaire a représenté une contrainte mais a également servi de prétexte à la finalisation de réformes depuis longtemps en chantier. Par ailleurs, certains Etats membres semblent plus à même que d'autres de faire face aux défis d'une monnaie commune. Le cas de l'Allemagne réunifiée met par exemple en évidence les difficultés d'établir une union monétaire entre des régions inégalement développées et aux traditions de relations collectives différentes. Les perspectives d'une coordination européenne en matière salariale sont présentées en guise de conclusion. L'économie, la sociologie et la science politique sont mobilisées pour tenter d'éclairer les changements en cours.

Union Monetaire Et Negociations Collectives En Europe

The monetary union is the most significant accomplishment in recent European construction. The question of how the euro did or did not affect and will in the future affect systems of national industrial relations lies at the heart of the book. Six countries – Germany, Belgium, Spain, Italy, France and Finland – are in this respect analysed and the differences as well as the similarities are put forward. As a starting point, the transition to a monetary regime aiming at low inflation, from one aiming at full employment needs to be taken into account. In this framework, the Maastricht Treaty acts as a continuity rather than as a breaking-point. Far from economic determinism, some countries have dealt with the uncertainties linked to the transition towards the single currency through national social pacts. The monetary union has been a restraint as well as a pretext to finalise long-term undergoing reforms, although some member states appear more apt to confront the challenges of a single currency than others. The example of German reunification illustrates the difficulties of adapting to a monetary union among regions with different levels of development. In conclusion, the prospects of a European co-ordination in regard to wage policies are developed.

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