Dans aucune autre nation occidentale, le pouvoir n'est concentré en si peu de mains. Finance, Politique, Média, le mot d'ordre est unique : toujours plus, toujours pour les mêmes...

A l'heure où Jacques Chirac veut moderniser la vie politique et Lionel Jospin limiter le cumul des mandats, il était important de dresser un bilan complet du phénomène des cumulards dans notre pays : PDG des grandes entreprises, politiciens des villes et des campagnes, stars du journalisme et du monde intellectuel.

Avec une sorte de rage démocratique, Pierre Bitoun collecte, chiffre, explique, s'insurge, polémique. Il propose des réformes, souvent radicales, toujours fondées sur la participation du plus grand nombre au choix de son destin.

Les Cumulards. La Confiscation De L'Argent, Du Pouvoir Et De La Parole

Le dernier recensement de la population française le montre alors que l'urbanisation se poursuit, nombre de petites villes, de bourgs ruraux, de villages se repeuplent et deviennent des lieux de vie et d'emploi dynamiques et attractifs. Cette nouvelle vitalité des campagnes, qui est l'effet, entre autres, de la critique du productivisme menée depuis de longues années par les agriculteurs de la Confédération paysanne, va à la rencontre des valeurs et des aspirations nouvelles des couches urbaines. Du tourisme vert à la création d'entreprises en milieu rural, des fermes pédagogiques aux manifestations culturelles, les formes que prend cette renaissance des campagnes, les acteurs qui l'impulsent, les valeurs qui la sous-tendent sont multiples, divers, parfois contradictoires. Mais cette renaissance ne doit pas faire oublier les incertitudes qui pèsent sur le sens à donner à cette nouvelle modernité, les débats qui n'ont rien perdu de leur acuité sur le modèle d'agriculture à promouvoir, les conflits d'intérêt - dont les tensions entre chasseurs, et écologistes ne sont qu'un exemple -, les oppositions politiques, les divergences dans la façon d'envisager l'agriculture et la ruralité. De plus, au moment même où foisonnent les initiatives dans le monde rural, apparaissent partout sur la planète, les ravages humains et écologiques causés par la poursuite du projet industrialiste.

Problemes Politiques Et Sociaux N° 842 28 Juillet 2000 : Ruralites. Les Campagnes Entre Terroirs Et Mondialisations

Campagnes d'enfance

Pourquoi les sociétés modernes ont-elles décidé de sacrifier les paysans ? Qui est responsable de ce processus qui semble irréversible ? Pour tenter de répondre à ces questions fondamentales, ce livre montre comment, depuis des décennies, en France comme ailleurs, le productivisme s’est étendu à l’ensemble des activités humaines. Avec pour conséquences : déracinement et marchandisation, exploitation du travail et des ressources naturelles, artificialisation et numérisation de la vie. L’époque est aujourd’hui aux fermes-usines et aux usines que l’on ferme ou délocalise, tandis que dominent, partout, finance et technoscience.Le sacrifice des paysans est l’un des éléments du processus global de transformation sociale dont il faut, au préalable, comprendre les causes. Ainsi, les auteurs analysent le mouvement historique au sein duquel s’est déployé le projet productiviste au cours des 70 dernières années, des « Trente Glorieuses aux Quarante Honteuses ». Puis ils expliquent comment le long travail d’« ensauvagement des paysans » a mené à la destruction des sociétés paysannes et des cultures rurales.De ce véritable ethnocide, qui a empêché l’alternative au capitalisme dont une partie des paysans était porteuse, nous n’avons pas fini, tous, de payer le prix.

Le sacrifice des paysans

Une formidable boîte à idées ! Un bon antidote contre le bourrage de crâne !
Dans cet ouvrage sans précédent, Pierre Bitoun démonte, un à un, tous les slogans que l'on rabâche sur le dos des fonctionnaires et donne aux salariés du public et du privé les moyens de contre-attaquer.
Les fonctionnaires n'ont pas à se sentir coupables de la sécurité de l'emploi, qui n'est pas un privilège mais la condition d'une vie décente, diverse et libre. De plus en plus mal payés, ils veulent voir reconnus à leur juste valeur les très nombreux services rendus à la société. Sans cesse dénigrés, ils en ont assez de servir de boucs émissaires et aspirent, comme tous les Français, à un État, une société plus justes, démocratiques et solidaires.
Un livre fourmillant d'exemples concrets et de données méconnues. Un style vigoureux et accessible. Une prise de position courageuse, à contre-courant, qui va faire mal aux néo-libéraux de droite ou de gauche.
Né en 1955, Pierre Bitoun est sociologue. Chercheur à l'Institut national de la recherche agronomique, il a publié de nombreux ouvrages dont Les Hommes d'Uriage (La Découverte, 1988), La Facture (Albin Michel,1993) ou Les Cumulard (Stock, 1998)

Eloge des fonctionnaires - Pour en finir avec le grand matraquage

Pourquoi les sociétés modernes ont-elles décidé de sacrifier les paysans ? Qui est responsable de ce processus qui semble irréversible ? Pour tenter de répondre à ces questions fondamentales, ce livre montre comment, depuis des décennies, en France comme ailleurs, le productivisme s'est étendu à l'ensemble des activités humaines. Avec pour conséquences : déracinement et marchandisation, exploitation du travail et des ressources naturelles, artificialisation et numérisation de la vie.
L'époque est aujourd'hui aux fermes-usines et aux usines que l'on ferme ou délocalise, tandis que dominent, partout, finance et technoscience.
Le sacrifice des paysans est l'un des éléments du processus global de transformation sociale dont il faut, au préalable, comprendre les causes. Ainsi, les auteurs analysent le mouvement historique au sein duquel s'est déployé le projet productiviste au cours des 70 dernières années, des « Trente Glorieuses aux Quarante Honteuses ».
Puis ils expliquent comment le long travail d'« ensauvagement des paysans » a mené à la destruction des sociétés paysannes et des cultures rurales.
De ce véritable ethnocide, qui a empêché l'alternative au capitalisme dont une partie des paysans était porteuse, nous n'avons pas fini, tous, de payer le prix.

Le sacrifice des paysans ; une catastrophe sociale et anthropologique

Maintes fois annoncée, mais toujours en suspens, la fin des paysans revient à l'ordre du jour. Les agriculteurs représentent moins de 7 % de la population active et, dans les prochaines années, près de la moitié des chefs d'exploitation vont partir à la retraite. Malgré la repopulation des communes péri-urbaines et des bourgs, la progression du " désert français " s'en trouvera accélérée. Et, avec elle, la dégradation de l'environnement et l'étiolement de la vie villageoise. Certes des mesures sociales sont prises, mais elles sont frileuses et contribuent à maintenir, à coup de subventions, les jardiniers d'une nature sans homme. Tandis qu'à l'autre bout de la chaîne, un noyau de plus en plus restreint d'agriculteurs, les " chefs d'entreprises ", bénéficient largement de la manne financière française et européenne, poursuivant leur course à l'intensification pour alimenter des marchés déjà engorgés. Va-t-on voir, inéluctablement, s'installer une France agricole et rurale à deux vitesses ? ou bien peut-on imaginer une autre politique ? Etudiant méticuleusement toutes les données - économique et politiques, sociales et culturelles - concernant le monde rural, les auteurs retracent l'histoire de l'agriculture française. Ils dessinent également les avenirs possibles qui redonneront un salutaire développement à une activité qui, au-delà des agriculteurs et des ruraux, concerne tous les habitants de notre pays. A moins qu'il ne soit déjà trop tard...

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