Réunis par les soins d'une haute personnalité de l'Enseignement, Monsieur Pierre Clarac, ces Morceaux choisis de Colette constitueront comme ceux d'André Maurois une parfaite initiation à l'ouvre de l'auteur des immortels « Dialogues des Bêtes ». L'ouvrage est présenté et composé de façon à faire connaître et aimer par les générations qui étudient actuellement notre littérature le style incomparable et la sensibilité si vive, qu'elle parle de la nature, des bêtes ou des hommes, de celle, en qui certains, et des plus autorisés, voient le plus grand écrivain français vivant : Colette.

Textes choisis de Colette

Ce volume présente plusieurs études consacrées à François-René de Chateaubriand, par l'un de ses meilleurs connaisseurs, Pierre Clarac. La réunion de réflexions sur le christianisme de Chateaubriand, sur sa pensée politique, d'études critiques de manuscrits, de lettres ou de textes inédits, enfin de "parallèles" (avec Talleyrand, Hugo ou Renan), dresse un portrait accompli de l'auteur du Génie du christianisme. La silhouette de Chateaubriand, esquissée dans le premier texte, Le rocher et la vague (discours prononcé par Pierre Clarac à Saint-Malo le 4 septembre 1968), peut être gardée en mémoire durant la lecture de l'ensemble : "La vague, c'est l'agitation des passions qui exaltent et tourmentent François-René dans les bois de Combourg. Ce sont ses rêves et ses visions prophétiques. C'est l'attrait de l'inconnu, l'appel de l'aventure... Le rocher que la vague entoure de ses caresses et de ses fureurs également vaines, c'est l'attachement au passé, la foi héritée où l'âme revient toujours comme à son port, c'est la fidélité, principe de la vie morale. Car ce grand rêveur d'avenir n'a jamais cru que pour construire, il fallût d'abord tout détruire. Réglons-nous, dit-il, au cours du temps".

À la recherche de Chateaubriand

La langue perd tous les jours de sa netteté et de sa pureté. Elle est gâtée par l'emphase vulgaire et le pédantisme ignorant. Chaque discipline a son jargon particulier, presque inintelligible aux « honnêtes gens ». Sans doute, le français n'est pas une langue morte. Il faut qu'il s'adapte aux formes nouvelles de la pensée et de la vie. Mais prenons garde qu'en évoluant il ne perde les qualités qui dans le passé lui ont donné tant de prestige. « Apprendre à parler, apprendre à lire (et à réciter), apprendre à écrire » : sous ces trois têtes de chapitre sont abordés successivement tous les problèmes concrets que pose l'enseignement du français, à l'école, au collège, au lycée ou en Faculté. Ce petit livre sincère et fervent s'adresse donc à tous ceux qui ont mission de faire mieux connaître et mieux aimer aux Français de demain notre langue et notre littérature.

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