Saint-Jean-Cap-Ferrat est mondialement célèbre, mais n'a plus été montré depuis un demi-siècle. Symbole de luxe et de fortune, le site défend d'autant mieux sa discrétion qu'il ressemble davantage à une île qu'à un cap. Que cachent les parcs, les murs et la couverture arborée de la "presqu'île aux milliardaires" ? Les auteurs ont accédé aux plus prestigieux domaines ; ils en révèlent par de somptueuses photographies et un texte inédits non seulement le faste mais aussi l'histoire passionnante. Ils font également découvrir un village du Sud bien vivant où coexistent en harmonie artisans, pêcheurs et célébrités.

Saint-Jean-Cap-Ferrat

Récits joyeux, facéties, sornettes, gausserie et gaudrioles, contes ou proses légères, expriment avec justesse et saveur l'âme et le génie de la Provence. Son grand poète, Frédéric Mistral, " pour avant tout apporter joie, soulas, et passe-temps à tout le peuple du Midi ", publia l'essentiel de ses textes en prose, sous divers pseudonymes, dans le célèbre Armana prouvençau. " Impossible de dire, écrit-il dans Mes origines - Mémoires et récits, le soin, le zèle, l'amour-propre que Roumanille et moi avions mis sans relâche à ce cher petit livre, pendant les quarante premières années (...) et si le peuple provençal, un jour, pouvait disparaître, sa façon d'être et de penser se retrouverait telle quelle dans l'almanach des félibres ". ces proses d'almanachs destinées à un large public, épris de traditions populaires, sont autant de témoignages de la renaissance littéraire provençale au XIXe siècle. Elles furent publiées en trois volumes, divisés chacun en sept gerbes, bien des années après la mort de Mistral, chez Bernard Grasset. Pierre Devoluy -1862-1932), mistralien fervent, grand animateur du mouvement félibréen, majoral puis capoulié de 1901 à 1909, se chargea d'en assurer l'édition et de les traduire en français.

Proses de l'almanach provençal - Gerbes de contes, légendes, récits, fabliaux, sornettes de ma mère l'oie, facéties, devis divers

Cette trilogie romanesque, nourrie aux meilleures sources historiques, constitue un vibrant hommage au peuple des Cévennes et du Bas-Languedoc qui, pour garder sa liberté de culte, se dressa, à partir de 1702, contre les troupes de Louis XIV. " Le psaume sous les étoiles " retrace l'itinéraire de Jean Peiraube, devenu camisard après sa rencontre avec la belle Fleurette Baduel, future prophétesse de la troupe de Jean Cavalier. " Le violier d'amour " est, lui aussi, le récit d'une révélation due à une autre jeune fille, Michelette Bousanquet, qui fait basculer Raymond de Gabriac, pourtant engagé dans la guerre contre les insurgés, du côté de la cause camisarde. " Sous la Croix " débute vingt-cinq ans plus tard : à nouveau, c'est une prophétesse, Léa, qui fait prendre conscience à Pierre de Gabriac (fils du précédent) que, sans ces combattants de la foi, le protestantisme français eût sans doute disparu. OEuvre aux nombreux rebondissements, où l'action se nourrit d'amour et d'espérance, La Cévenne embrasée est aussi un hymne aux filles et femmes cévenoles, gardiennes indomptables de la tradition et de la fidélité, qui surent insuffler à leurs enfants et à leurs époux le courage de mourir debout plutôt que de vivre à genoux.

La Cévenne embrasée

Cette petite brochure fut publiée en 1927, au moment où l'Italie de Mussolini lorgnait sur les anciennes possessions des ducs de Savoie-rois de Piémont-Sardaigne, rattachées à la France en 1860 (Savoie et Nice). Elle fut rééditée, opportunément, en 1939, six mois avant le début de la seconde guerre mondiale, par la ville de Nice. Cette étude bien documentée permet de faire un point rapide et définitif sur ce qu'est l'identité niçoise - entre Provence et Piémont - et sur sa langue, variété - singulière, certes, mais simple variété - de l'idiome provençal.

La Nationalité de Nice

Le Sentier des douaniers date de la Révolution française. Sa partie méditerranéenne est la plus riche en destins d'exception en mystères. Des sables de Golfe-Juan, encore empreints des premiers pas des Cent jours de Napoléon, à la Pointe des Sans Culottes - doublement bien nommée - qui suit le port de Nice, le randonneur découvre derrière d'éblouissants paysages un mille-feuille d'épopées. À la fin du XIXe siècle, les Hivernants investissent pour la douceur de son climat la Côte d'Azur. Sa lumière attire artistes, penseurs et musiciens. Tous viennent explorer, grâce au chemin de fer, cette extrémité méconnue de la France, modeste et exotique. La Belle Époque balise le rivage de somptueux palaces et de  villas de rêve mais recueille aussi les révolutionnaires en peinture, littérature et philosophie. L'insouciance des Années folles pousse plus loin encore ces audaces, dévêt les corps, invente le ski nautique et la Garçonne. L'après-guerre libère tout au long du sentier le New Look, le Cubisme et le jazz. Au XXIe siècle le sentier assiste au délire des méga-yachts, des scandales peopolisés, des résidences-bunkers. Il offre aussi une piste de progression aux marathoniens et un terrain de choix aux écologistes. Mais surtout, il fait le bonheur de simples promeneurs. 
Après deux ans de recherches et de balades, les auteurs livrent ici leur constat  : cette randonnée sur la ligne de contact de la terre et de l'eau ne peut produire que des moments extraordinaires.

Les secrets du sentier des douaniers Tome 2 ; à pied du Cap de Nice à Menton

La nationalité de Nice

A la fin du XIXe siècle, les Hivernants, colonie de célébrités, investissent la Côte d'Azur pour la douceur de son climat et quelquefois s'y faire oublier. Sa lumière attire artistes, penseurs et musiciens. Tous viennent explorer, grâce au chemin de fer, cette extrémité méconnue de la France, modeste et exotique. Les altesses pour respirer, les artistes pour s'inspirer, arpentent l'inestimable avant-scène de la Méditerranée qu'est le sentier littoral. La nuit venue, ignorée des nantis, la guerre sourde y couvait entre douaniers et contrebandiers. Mais au XXIe siècle, le chemin assiste au délire des méga-yachts, des scandales peoplisés, des résidences-bunkers. Il offre aussi une piste de progression aux marathoniens et un terrain de choix aux écologistes. Mais surtout, il fait le bonheur de simples promeneurs. Après de longues recherches et de dynamiques balades, les auteurs livrent ici leur constat : cette randonnée sur la ligne de contact de la terre et de l'eau ne peut produire que des moments extraordinaires.

Les secrets du sentier des douaniers - Volume 1, A pied du Golfe-Juan au port de Nice

Depuis les élections avortées de décembre 1991, l'Algérie connaît une longue descente aux enfers. La population subit une guerre intérieure (3 500 morts en deux ans) où se superposent terrorisme religieux et politique, grand banditisme, règlements de comptes et répression féroce. La majorité des Algériens n'a pas quinze ans, est mal logée, sans travail, et rêve d'horizons lointains ou d'hommes providentiels tout aussi utopiques. Un pouvoir moribond qui refuse de passer la main, des islamistes qui attendent leur heure, une « mafia politico-financière » qui manipule d'anciens politiques et de nouveaux gangsters se livrent une guerre sans merci. Deux spécialistes de l'Algérie dévoilent les péripéties des luttes pour le pouvoir et révèlent les noms de ceux qui tirent les ficelles dans les différents camps. Ils donnent ainsi les clés indispensables pour déchiffrer la nouvelle réalité algérienne. Aux premières loges, concernée malgré elle, la France, inquiète, observe la poudrière algérienne.

La poudrière algérienne - Histoire secrète d'une république sous influence

Cette petite brochure fut publiée en 1927, au moment où l'Italie de Mussolini lorgnait sur les anciennes possessions des ducs de Savoie-rois de Piémont-Sardaigne, rattachées à la France en 1860 (Savoie et Nice). Elle fut rééditée, opportunément, en 1939, six mois avant le début de la seconde guerre mondiale, par la ville de Nice. Cette étude bien documentée permet de faire un point rapide et définitif sur ce qu'est l'identité niçoise - entre Provence et Piémont - et sur sa langue, variété - singulière, certes, mais simple variété - de l'idiome provençal. 

Pierre Devoluy fut « Capoulié » (président) du Felibrige, association de défense et d'illustration de la langue d'oc, fondée, notamment par Frédéric Mistral et Joseph Roumanille, au milieu du XIXe siècle et qui, toujours, ouvre inlassablement pour sa reconnaissance et sa sauvegarde.

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