La psychiatrie reste sujette à des oppositions internes et à des énigmes qui imposent un regard nouveau sur cette discipline. A cet effet, l'auteur adopte une perspective dynamique et interdisciplinaire qu'il situe face aux divers courants historiques en psychiatrie. Il précise les interrelations variables de la pensée et du langage, leurs liens en boucles, qui retentissent sur la structuration et la connaissance du trouble. Les modes de pensée sont renouvelés par des notions issues de disciplines plus rigoureuses : logique des contraires, théorie des ensembles, théorie des catégories, constructivisme informatique, compatibilité électromagnétique... Les représentations du trouble mental deviennent alors l'effet de référents de plus en plus affinés. Elles ne se font plus à partir des apparences sans leurs infrastructures, et s'avèrent par là susceptibles d'intégrations. Une ouverture permanente de la connaissance en psychiatrie en résulte, notamment grâce aux progrès effectués en d'autres disciplines, permettant ainsi de résoudre des questions demeurées jusqu'à présent sans réponse.

Les infrastructures du trouble mental - Renouvellement des modes de pensée en psychiatrie

Aborder la conscience peut apparaître une gageure devant sa complexité. Cet ouvrage montre qu'une stratégie interdisciplinaire permet de pénétrer dans les dynamiques interactives qui la sous-tendent. Elle en distingue chez l'homme les aspects réflexifs et transcendants, et en différencie la nature chez d'autres espèces. Ainsi est-il possible de mieux saisir cette conscience qui reste fondée sur des soubassements biopsychiques. La diversité de ses structures émerge d'un réseau de boucles énergétiques soumis à des régulations internes et externes. Ces dernières lui confèrent, au-delà d'une multitude de formes possibles, un caractère personnel et unitaire, et permettent de mieux se rendre compte des rapports entre la raison et la spiritualité de l'individu

La conscience humaine - Des flux énergétiques réflexifs, interactifs et transcendants

L'informatique envahit notre vie quotidienne, contribue à son accélération, et modifie les relations interhumaines. Cet ouvrage montre qu'une rencontre fructueuse est possible entre la clinique psychiatrique et l'informatique. Ces apports qui dépassent les seuls aspects techniques, permettent de mieux préciser les rapports de l'esprit et de ses automatismes, les risques encourus en se soumettant aveuglément à ces derniers, et les moyens d'y remédier.

Troubles mentaux et interprétations informatiques ; contributions à l'étude du fonctionnement psychique

Les Processus psychopathologiques de l'adulte - Nouvelle approche clinique en psychiatrie

La psychiatrie est-elle destinée à demeurer hétérogène ? Est-elle sur le déclin comme certaines critiques l'affirment ? Peut-elle au contraire s'unifier et se renforcer pour trouver un nouvel élan ? Une étude d'ensemble des flux psychiques constituant les troubles mentaux, jointe à l'analyse de leurs liens avec les autres disciplines, incite à structurer une psychiatrie générale plus unitaire. Celle-ci permet de rencontrer les divers courants existants en précisant leurs apports et leurs limites, tout en contribuant à développer la connaissance grâce à de nouveaux outils de pensée que le clinicien se forge. Par là, elle incite à mieux saisir la complexité du fonctionnement psychique avec ses racines, ses diverses instances intégrées, et ses multiples productions : scientifiques, philosophiques, techniques, artistiques, et éthiques.

Psychiatrie générale - Fondements théoriques, cliniques et interdisciplinaires

La connaissance répond-elle à une pulsion de l'homme pour comprendre les phénomènes et les situations qui l'entourent ? Pour l'auteur, neuropsychiatre, cela ne fait aucun doute et il en étudie la genèse au travers des plus importantes dysrégulations psychiques, dont on sait qu'elles peuvent impliquer des troubles du comportement, des troubles des automatismes ou encore des troubles du fonctionnement d'ensemble des diverses organisations.
Trois niveaux de connaissance sont explorés (et définissent la complexité du système), qui sont le somato-instinctif, l'émotivo-affectif et l'intellectuel. Pour dire que les conduites magiques subsistent et nourrissent le processus de connaissance, l'auteur cherche à montrer que l'évolution se fait par des retours en boucle, à la recherche de l'unité première. La connaissance distingue, sépare, divise, mais c'est pour mieux réunir, fusionner, réconcilier.
Il ne faut donc pas confondre une nécessité opératoire (fractionner l'objet d'étude) et la fin de la connaissance puisque connaître sert à reconstituer un ensemble intégrant la totalité des dimensions de l'espace et du temps (pertes des repères dans l'espace et le temps chez certains malades mentaux). Connaître, c'est accepter de faire évoluer ses connaissances, connaître c'est aussi accepter le possible saut vers l'absolu qui dépasse l'entendement.
Une mise en garde de l'auteur intéresse les théories normatives (langagières, discursives), imagières (Freud) ou celles qui ont cherché à formaliser la connaissance à l'aide de méthodes statistiques diagnostiques, de critères et d'échelles. Quel est en effet le caractère objectif d'un phénomène observé et ne faut-il pas dénoncer le culte du nombre comme une fin en soi ?
Selon les cas, l'auteur propose d'évaluer les processus de connaissance à l'aune d'une démarche strictement logique, à l'aune d'une méthode axée sur les démarches émotivoaffective et imageante ou encore en intégrant les démarches formelles et analogiques sensibles. On doit distinguer des niveaux de connaissance intégrant des changements d'état et des transcendances, et si connaître c'est s'identifier à son objet, la connaissance s'avère alors particulièrement complexe, c'est-à-dire irréductible à une seule combinatoire, fût-elle infinie.

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