La capacité d'innovation, son " sens ", ses effets sur le progrès, sont les enjeux majeurs de nos sociétés et les atouts stratégiques des entreprises et des systèmes économiques.
Engendrée par la culture, la créativité individuelle et collective, l'information, l'innovation est le fleuron des " marchés de connaissances ". Elle est toujours une sortie brusque de l'apathie, un désir, un mouvement dont personne n'a l'initiative, quelque chose qui dit : en avant, écrivit E. Renan. C'est un processus dynamique, complexe, avec ses accélérations, ses retards et " effets pervers ". Le désordre qui l'anime est au cour de l'évolution des sociétés.
Ce livre, d'économie et d'organisation, propose un schéma du phénomène d'accumulation des innovations technologiques, économiques et sociales, organisationnelles, culturelles et institutionnelles. A partir défaits du passé et contemporains, il explicite la dynamique de leurs interactions. Quatre Parties, processus, rythmes, organisation, appropriation, et la conclusion sur la nature paradoxale de l'innovation, analysent ses composantes de base, et leurs interdépendances : créativité, potentiels, incitations et résistances, destruction créatrice, diffusion, rendement, modes d'organisation " intelligente ", stratégies d'appropriation, effets des rythmes d'innovation sur la productivité et la croissance, innovation et culture.
L'intelligence du phénomène d'innovation éclaire la problématique de ses effets sur le " progrès ", leur relativité, et la portée des nouveaux paradigmes sur la gestion des risques pour la Société.

Innovation ; désordre, progrès

« Les systèmes ne sont pas dans la nature mais dans l'esprit des hommes. » En croyant en 1865 condamner d'une réplique ce qui allait devenir un engouement durable pour la notion de Système, le grand physiologiste Claude Bernard lui donnait au contraire sa chance. Si le concept de Système est forgé par l'esprit humain, il devient possible de le dessiner de façon qu'il s'avère aussi utile et aussi peu contraignant que possible ; l'homme peut alors, à l'aide de ce concept extraordinairement fécond, se construire des représentations de la complexité dans laquelle il doit vivre et agir sans pouvoir ou devoir la mutiler : modéliser par un système n'est pas appauvrir pour simplifier. Il faut pour cela doter cet objet artificiel qu'est le Système Général (ou le Système en Général) d'un corps de propriétés cohérentes agencées en une théorie ; puis présenter cette construction par son mode d'emploi : une théorie de la modélisation des objets ou des phénomènes complexes (et donc, en particulier, des objets sociaux). Paradoxalement, une telle théorie n'avait pas encore été formulée dans son architecture équilibrée sur les ruines encore fumantes des théories de l'analyse réductionniste et linéaire qui fondaient nos méthodes de modélisation « pour bien conduire sa raison », depuis trois siècles. On propose ici une telle entreprise, moins ambitieuse qu'il n'y paraît grâce aux travaux et aux expériences qui s'accumulent depuis trente ans de par le monde ; la convergence de tant de disciplines, de recherches théoriques et d'expériences passionnantes pouvait et devait être proposée pour servir l'intelligence des hommes dans l'action. Tel est le propos de ce livre qui veut ainsi contribuer à l'émergence théorique, pédagogique et pratique de la systémique. Cette troisième édition incorpore une mise à jour qui intègre la plupart des développements importants qu'a connus la systémique depuis 1976.

La théorie du système général - Théorie de la modélisation

Ce second volume partage avec le premier la caractéristique d'une méthode d'exposition toujours très concrète, très positive. Comme son objet d'étude est la recherche de l'équilibre économique, il est centré sur une analyse des problèmes conjoncturels menée à partir de scénarios économiques simples. Le premier chapitre expose les conditions de l'équilibre de l'économie. La satisfaction de tous les désirs des agents économiques apparaît si improbable que le chapitre suivant étudie les déséquilibres économiques : récession, expansion, chômage, inflation salariale, hausse des matières premières... sont envisagés. Il ne reste plus à étudier dans le dernier chapitre que les politiques de correction des déséquilibres : politiques budgétaire, monétaire, industrielle, de l'emploi... Mais jamais le discours ne l'emporte sur le phénomène étudié, jamais l'appareil analytique ne masque la réalité économique, comme l'annonce le titre « Mécanique de l'équilibre économique ».

Macroéconomie élémentaire (2) - La mécanique de l'équilibre économique

Soixante milliards de dollars, soit environ 5 % du P. N. B. américain, tel était, en 1974, le « chiffre d'affaires » mondial de l'exploitation des océans. Les océans ne sont donc plus une simple curiosité et la mise en valeur de leurs ressources alimentaires, minérales et énergétiques ne pourra qu'apporter une contribution toujours plus importante au développement de l'économie mondiale. L'exploitation des océans est cependant une entreprise complexe et de longue haleine et ses premiers résultats, certes prometteurs, ne doivent pas masquer les contraintes techniques, économiques et politiques qui risquent d'en limiter les progrès. Retracer l'évolution récente de l'exploitation des océans et à la lumière de la récente crise pétrolière et de la Conférence des Nations Unies sur le Droit de la Mer, brosser à grands traits l'avenir de l'aventure océanique : tel est le projet auquel cet ouvrage répond. Collaborateur du Centre National pour l'Exploitation des Océans à Paris, puis Attaché Scientifique chargé des questions océanologiques à l'Ambassade de France aux États-Unis, l'auteur appartient à la représentation française auprès de la Banque Mondiale à Washington.

L'exploitation des océans - L'économie de demain

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Les méthodes d'organisation et d'engineering

A la suite de la crise du pétrole, les politiques de stabilisation sont passées au cour de l'actualité dans tous les pays. Le monde est traversé par une vague de fond inflationniste qui fait peser les plus graves inquiétudes sur l'avenir. Il est plus que jamais nécessaire de démystifier les politiques conjoncturelles pour permettre au plus grand nombre de juger les actions qui déterminent la condition quotidienne de tous les hommes. Le premier objectif du livre est de faire comprendre les mécanismes sans tomber dans les défauts de la vulgarisation. L'ouvrage soumet d'abord au lecteur des modèles explicatifs élémentaires et introduit chapitre après chapitre tous les instruments d'analyse disponibles à ce jour. Les discussions scientifiques sur les mécanismes de formation de la conjoncture et sur les outils à employer sont présentées dans leur contexte actuel. Le texte dont la compréhension est aisée au début devient par la suite plus difficile. Les auteurs se sont efforcés cependant de ne sauter aucun des maillons théoriques nécessaires à la progression de la pensée. Le livre étudie en profondeur, de manière comparative, les politiques de stabilisation des grands pays occidentaux depuis la deuxième guerre mondiale. Deux chapitres sont spécifiquement réservés aux politiques les plus récentes ; le dernier chapitre traite exclusivement des répercussions de la crise du pétrole et de l'inflation mondiale en 1974. L'originalité de l'ouvrage est dans l'analyse concrète des politiques économiques par l'emploi systématique des outils théoriques introduits. Mécanismes et politiques sont illustrés des statistiques les plus récentes et de tous les graphiques disponibles. Par son style clair et précis, un vocabulaire délibérément accessible à tous, une forme charpentée et aérée, ce livre, écrit par deux universitaires spécialistes de la conjoncture, peut être abordé par un large public.

Les politiques de stabilisation

La préparation des décisions stratégiques dans l'entreprise doit s'appuyer sur une analyse de la concurrence industrielle. Mais les théories de la compétition oligopolistique constituent en même temps le moule de réflexion des économistes et des juristes chargés d'imaginer les règles que l'État fixe à la compétition entre les agents économiques. Ce double aspect d'aide au management de la firme et à la politique de l'État révèle la grande difficulté du sujet. Seule la théorie des jeux a permis d'apporter une solution vraiment générale au problème posé. L'objet de ce livre est de présenter une vue synthétique des fondements de la théorie de l'oligopole, tout en indiquant les voies dans lesquelles les recherches sont actuellement poursuivies et en illustrant les modèles théoriques par des faits observés sur les marchés industriels. L'étudiant verra ainsi dans cet ouvrage un manuel. Le chercheur y trouvera formulées des questions et rapprochées des références qui aiguiseront sa curiosité. L'économiste d'entreprise pourra se recycler dans un domaine fondamental pour son activité.

Jeux et marchés

L'application présentée dans cet ouvrage a pour but de mettre à l'épreuve, grâce à la simulation, un nouveau système de traitement de produits laitiers à l'échelle d'un canton du Haut-Jura. Elle comporte : - une analyse du problème du lait, de sa transformation et de sa commercialisation dans le district de l'étude en particulier ; - le recueil des données nécessaires à la construction des modèles ; - la simulation, sur Univac 1108 et en langage Fortran V, du système proposé, représentant le groupement de vingt-trois petites coopératives laitières artisanales en une grande usine moderne de fabrication ; - enfin, une analyse des résultats obtenus dans différentes hypothèses, en manipulant le modèle. Celle-ci fait apparaître que la modernisation du système actuel ne conduirait pas à des revenus plus substantiels. Pour être vraiment rentable, le système à mettre en place doit être conçu globalement et aboutir aux produits finis directs et dérivés ainsi qu'à leur commercialisation.

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