Rédiger un résumé de bouquin, c'est difficile. il faut prendre soin de ne pas être trop prétentieux ou pompeux mais en même temps, il faut savoir se vendre. Après tout, des gens vont lire ce texte avant de potentiellement prendre la décision d'acheter ce livre. Peut-être que ce résumé va faire la différence entre quelqu'un qui reposera le livre en rayon et quelqu'un qui décidera d'acquérir cette BD. Je me demande quel pourcentage ça peut représenter sur un nombre de ventes... C'est beaucoup de pression sur mes épaules, tout ça. Écrire un texte pour auto-présenter un livre, c'est un véritable défi pour un auteur. Un défi assez ardu mais finalement primordial. C'est pourquoi après mûre réflexion, j'ai décidé de ne pas le faire. Je veux dire, nous avez qu'à ouvrir la BD et lire une page ou deux, ma foi... Le vendeur ne va pas non plus nous virer du magasin.Ou alors, vous l'achetez et vous verrez bien. Si vraiment ça vous plaît pas, vous pourrez toujours l'offrir à quelqu'un. Mais ça devrait vous plaire, je pense, c'est une super BD.

L'Om en vrac

Attention, énorme scoop : on peut être supporter inconditionnel de son club et manier joyeusement l'autodérision. PoF le prouve dans une BD décalée et hilarante qui montre un OM tel que vous ne l'avez jamais vu... et pourtant plus vrai que nature. Un trait très simple, mais qui fait mouche à chaque fois ; un sens de l'observation hors du commun ; un vrai talent pour la dérision et l'autodérision : PoF, c'est Marcel Gottlieb avec un maillot de l'OM. Amoureux de l'OM depuis l'enfance, autoproclamé supporter inconditionnel, le dessinateur raconte en 96 pages joyeuses et hilarantes le quotidien des supporters de l'OM et les coulisses du club : président, staff, joueurs, arbitres... tous passent sous son scalpel à la fois tendre et sans pitié. De même qu'« un supporter ne s'épanouit jamais autant que dans les râleries d'après-défaite », PoF n'est jamais meilleur que quand son club vacille. Mais quand il égratine, moque ou taquine, c'est toujours avec autant d'amour que de talent. Et du talent, il en faut pour être, comme lui, reconnu et plébiscité aussi bien par les ultras que par l'institution elle-même, pour laquelle il travaille régulièrement.

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