Alors qu'elle est souvent imaginée comme un exercice de mondanités, la fonction diplomatique va bien au-delà de la représentation d'un pays. Le diplomate joue un rôle clé dans le déroulement de la politique étrangère de son pays : il lui incombe de s'informer et de négocier des accords politiques ou économiques lors d'échanges internationaux. Son travail à l'écoute de la société exige d'importantes qualités de rhétorique, des qualités humaines et une connaissance des différentes cultures. Sur la scène internationale en perpétuel changement, la multiplication des acteurs et des processus multilatéraux ainsi que la numérisation entraînent une évolution du rôle du diplomate. L'auteur retrace l'histoire de la fonction d'hier a aujourd'hui. Après l'avoir exercée pendant 35 ans, il en déconstruit les idées reçues, il expose les situations où le diplomate opère et décortique les techniques utilisées pour participer au rayonnement de son pays et à l'entente entre les nations. Un ouvrage qui met en lumière l'importance du rôle et des acteurs de la diplomatie aujourd'hui !

La diplomatie d'hier à demain

La mondialisation se traduit par une extraordinaire contraction du temps et de l'espace. Cela ne signifie pas pour autant la disparition des États. Mais il est vrai que l'arène internationale est maintenant envahie par une multitude d'acteurs non étatiques qui profitent de la mondialisation. Cela renforce la nécessité d'une concertation multilatérale en éloignant les prises de décision unilatérales. La gouvernance désigne ce mode de régulation qui associe acteurs privés et acteurs publics. Dans un monde globalisé, l'interdépendance devrait l'emporter sur la souveraineté. La sécurité nationale s'efface devant la sécurité globale. Le multilatéralisme devient la forme contemporaine de la gouvernance mondiale. Aujourd'hui la conduite des affaires étrangères est marquée par le jeu des interdépendances propres à la mondialisation. Ce livre analyse les grands enjeux internationaux (migrations, climat, échanges commerciaux) à la lumière de l'émergence de nouvelles pratiques diplomatiques qui rompent avec le cadre géographique et conceptuel classique pour déboucher sur une « diplomatie-monde ». Il nous fait découvrir la diplomatie du xxie siècle.

Raoul Delcorde est ambassadeur de Belgique et membre de l'Académie royale de Belgique. Il est également professeur invité à l'UCLouvain, où il donne un cours sur la politique étrangère européenne. Il est l'auteur de six ouvrages dont « Le métier de diplomate » paru dans L'Académie en poche.

Diplomatie et politique étrangère à l'heure de la mondialisation

Ce livre nous fait découvrir la réalité diplomatique au travers d'une centaine de mots et de noms propres. Chaque définition est illustrée d'exemples. Les grands thèmes actuels, comme la mondialisation ou la diplomatie économique sont abordés. Il permet de se faire une idée de ce métier aux cent facettes dont on découvrira ici les traits principaux : l'intérêt pour les relations entre les Etats et entre les nations, l'attirance pour les autres cultures et le sens du service de l'Etat.

Les mots de la diplomatie

Beaucoup de clichés circulent au sujet de la diplomatie et du métier de diplomate. Depuis les mondanités liées aux fonctions de représentation des ambassadeurs jusqu'à la culture du secret et l'art de la ruse, en passant par les incontournables valises diplomatiques et messages codés. Ce livre nous fait découvrir la réalité diplomatique au travers de plus d'une centaine de mots et de noms propres, d'"agrément" à "wikileaks", en passant par "Carrière" (avec un C majuscule), "écrivains-diplomates" et "Télégrammes diplomatiques". Chaque définition est illustrée d'exemples tirés de la pratique diplomatique. Les grands thèmes actuels, comme la mondialisation ou la diplomatie économique, sont abordés de manière détaillée. Il permet de se faire une idée plus précise de ce métier aux cent facettes dont on découvrira ici les traits principaux : l'intérêt pour les relations entre les Etats et entre les nations, l'attirance pour les autres cultures et le sens du service de l'Etat.

Au siècle de la globalisation à marche forcée, de la connectivité généralisée et alors que d'aucuns annoncent déjà le déclin des Etats-Nations, le diplomate serait-il une espèce en voie de disparition ? Pour les auteurs, la réponse ne fait aucun doute : la fonction diplomatique a encore de beaux jours devant elle. Mieux, elle n'a sans doute jamais été autant sollicitée car un monde plus interdépendant nécessite toujours plus de dialogue, de conventions, de régulation, de négociation, de collecte et d'analyse de l'information ; toutes choses qui constituent le coeur du métier de diplomate. Cela dit, si l'essence de la diplomatie présente des traits immuables, les modalités de son exercice connaissent des changements rapides et profonds. Ainsi, la multiplication des instances multilatérales exige des talents de négociateur toujours plus affûtés. L'irruption des technologies de la communication et de l'information nécessite une réactivité quasi-immédiate. En combinant les témoignages de praticiens et les analyses académiques, cet ouvrage propose un large panorama des évolutions en cours et donne ainsi un aperçu inédit en langue française des évolutions les plus récentes de la pratique de la diplomatie contemporaine.

La diplomatie au coeur des turbulences internationales

Ce livre nous entraîne dans un périple sur les cinq continents, à la découverte de ces diplomates qui ont porté haut les couleurs de la Belgique depuis 180 ans. Très tôt, le travail diplomatique fut associé à la défense des intérêts commerciaux de ce pays tourné vers l'exportation. Puis ce fut l'époque de l'expansion vers l'outre-mer qui vit les diplomates belges ouvrir des ambassades à Tokyo, à Pékin, à Téhéran, à Mexico et dans bien d'autres capitales éloignées. A partir du XXe siècle, les diplomates belges vont jouer un rôle non négligeable dans toutes les enceintes multilatérales, que ce soit à la Société des Nations puis à l'ONU, à l'OTAN, et, bien évidemment, à l'Union Européenne. Les valeurs qui ont animé ces diplomates depuis 1830 sont celles de la tolérance, du dépassement des nationalismes, de la recherche des compromis. Comme l'indique l'auteur, les diplomates belges se sont distingués par trois qualités essentielles : la motivation, le sens des responsabilités et la représentation. Il faut être motivé pour parcourir la planète, se mettre à l'écoute des autres, en apprendre les langues, comprendre l'évolution politique et économique d'un pays, rechercher tout ce qui peut resserrer les liens bilatéraux. Il faut aimer les responsabilités quand on est envoyé en poste pour gérer des dossiers complexes, négocier un accord commercial, organiser un rapatriement ou toute autre démarche auprès des plus hautes autorités locales. L'auteur a tout à fait raison d'écrire que les diplomates belges sont des « all weather diplomats ». Enfin, la représentation, loin d'être un exercice de mondanités, consiste à offrir la meilleure image de son pays et de toutes ses composantes, en public comme en privé.

Diplomates belges, de 1830 à nos jours

D'"ambassadeur" à "négociation", de "démarches" à "rupture des relations diplomatiques", ce livre décline en une centaine d'entrées les différents aspects du métier de diplomate, s'arrêtant aussi à quelques noms célèbres comme Talleyrand ou Wallenberg. Cet ouvrage conduit au coeur du travail diplomatique, celui de la représentation, de la négociation et de la protection des intérêts de son pays à l'étranger. Le champ de l'activité diplomatique n'a fait que s'élargir, prenant en compte les dimensions économiques, culturelles ou environnementales des relations extérieures.

Si, comme on l'a dit, la géostratégie est l'intelligence des rapports de force, l'Océan Indien est une scène géostratégique de première importance. Avec 38 pays riverains et 12 pays enclavés, il rassemble plus d'un milliard et demi d'habitants, sans compter la Chine. Zone où se concentrent d'immenses réserves de pétrole et de matières premières stratégiques, il est constitué de mers semi-fermées, de détroits et de chapelets d'îles qui rendent le trafic océanique particulièrement vulnérable. Les Etats-Unis et l'ex-URSS se sont longtemps disputé la suprématie de cet océan. L'auteur apporte un éclairage géopolitique à cette lutte d'influence et à la manière dont les puissances extérieures à la région y ont organisé leur "projection". Analysant l'échec de l'approche régionale d'une "zone de paix" dans cet océan, il étudie également la permanence des intérêts français et l'émergence de l'Inde comme puissance régionale. La guerre du Golfe permet d'illustrer la capacité de projection stratégique des Etats-Unis, devenus, pour un temps, la seule superpuissance à même d'intervenir dans cette région où elle conserve d'importants intérêts géo-économiques... Cette projection coïncide avec la disparition de l'ancien adversaire stratégique et l'émergence d'une périphérie éclatée.

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