Publié en 1919, l'étude de Georges Aubert se réfère aux divers problèmes d'ordre politique, social et sentimental, qui divisent la France et l'Allemagne. Dans la seconde partie, l'auteur promeut le développement prodigieux et intensif de l'Allemagne : population, puissance, commerce et industrie, finances publiques. Enfin, dans la troisième partie, il examine la question du rapprochement franco-allemand, et rend compte de la conférence de Berne de 1913.

La folie franco-allemande - Étude contemporaine, 1914

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

L'après-guerre et la main-d'œuvre italienne en France

Dans presque toutes les langues, le mot banque et le mot banquier dérivent du vocable qui signifie table ou comptoir. Le banquier a été primitivement un changeur ; il venait s'installer sur la place publique avec un banc sur lequel il exposait les monnaies diverses qu'on pouvait avoir à lui demander ; peu à peu il prit les fonds en dépôt, fit des avances sur caution, sur marchandises, sur gages, sur titres de propriété, sur papiers de famille et devint bien réellement ce que nous nommons aujourd'hui un banquier. Lorsqu'il avait manqué à ses engagements, que, par suite de sa mauvaise foi ou de spéculations hasardeuses, il causait un tort manifeste à ses créanciers, on brisait son comptoir. On disait de lui alors qu'il était l'homme du banc rompu : banco rotto, d'où nous avons fait le mot banqueroute. 
Quelle est l'histoire de la banque de France et son développement ? Pourquoi la France, dont le génie financier s'est si clairement et brillamment manifesté, avait été en retard par rapport à d'autres pays pour l'organisation de sa banque d'émission?

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