Le risque fait partie intégrante de la vie en montagne. Pour certains, il en fait même le charme. Les risques en montagne sont nombreux : crues torrentielles, glissements, chutes de blocs, avalanches... La Société Géologique et Minière du Briançonnais s'est penchée sur ces événements (à l'exception des avalanches) depuis plus de 15 ans, en collaboration avec de nombreux scientifiques. Elle s'est donné pour objectif de permettre à tous les publics d'accéder aux informations et analyses que ces scientifiques ont réunies dans de volumineux documents à caractère technique. Le présent ouvrage vise à concrétiser cette ambition. C'est pourquoi il est abondamment illustré de photos et de schémas. De plus, tous les termes techniques ou scientifiques, font l'objet d'une définition en bas de page. Les principaux points abordés sont les suivants : - Données statistiques sur les torrents du Briançonnais permettant de mieux connaître les tenants et aboutissants des crues torrentielles : Quels sont les torrents les plus dangereux ? A quel moment le risque est-il le plus grand ? ... - Les crues torrentielles et l'histoire : les crues sont-elles plus fréquentes durant la période moderne ? L'homme en est-il le principal responsable ?... - Principales caractéristiques des crues torrentielles en Briançonnais. - Comment se protéger des crues torrentielles. - Glissements de terrains et écroulements, le cas du lac d'Arsine.

Les Torrents de montagne - L'exemple du Briançonnais

Les conditions d'exploitation des ressources minières du Briançonnais sont singulières pour des raisons qui tiennent à la géographie des lieux (altitudes élevées, pentes abruptes, conditions météorologiques...) et à l'Histoire. En effet, les difficultés d'exploitation ont empêché la nationalisation du bassin houiller. De ce fait, les techniques d'exploitation y sont restées "archaïques", faisant d'elles de véritables "fossiles techniques". La Société Géologique et Minière du Briançonnais, association sans but lucratif, animée par des bénévoles, a exhumé ce patrimoine dans les années 1990. Depuis elle n'a cessé d'accumuler : des documents ou des notes émanant des Archives départementales des Hautes Alpes, des archives de l'ex-Drire, des Archives nationales, vois d'archives familiales ; des témoignages faisant l'objet d'une prise de notes, ou enregistrés dans des cassettes audio ou vidé ; des observations de terrain faisant l'objet de photographies. Un certain nombre de ces éléments ont été intégrés dans des documents de synthèses sous forme de publications en quadrichromie (par exemple sur la mine de graphite du col du Chardonnet ou les mines paysannes du Briançonnais) ; d'autres ont été diffusés sous forme de photocopies en noir et blanc. De leur côté, les universitaires ont publié de volumineuses synthèses (thèses, mémoires de maîtrise...). D'autres publications ont également vu le jour sur les paysans-mineurs ou sur la mine de galène argentifère du Fournel de l'Argentière-la-Bessée. Mais, à ce jour, il n'existait aucune publication destinée au grand public et portant sur l'ensemble des anciennes mies du Briançonnais. Cette publication ne se veut pas exhaustive et ne reprend pas, dans le détail, le contenu des ouvrages déjà publiés. En s'appuyant sur 240 documents iconographiques, elle se propose de présenter l'ensemble des mines du Briançonnais : les mines de charbon paysannes ou "industrielles" ; l'étonnante mine de graphite du col du Chardonnet ; les mines "métalliques", notamment un aperçu sur la mine de galèbne argentifère du Fournel.

Les anciennes mines du Briançonnais

La Mine de Graphite du col du Chardonnet

Les terrains houillers, dont l'origine remonte à la fin de l'ère primaire, occupent la plus grande majorité du Briançonnais. Ils ont fait l'objet de nombreuses exploitations minières (mines paysannes, mines " industrielles ", mines d'altitude) qui constituent un patrimoine exceptionnel.
La Société Géologique et Minière du Briançonnais s'intéresse à la géologie de ces terrains depuis plus de 20 ans. Dans ce domaine, elle a reçu l'appui décisif d'un ingénieur de recherche de l'Ecole des Mines Paris, spécialiste de ces terrains, Daniel Mercier. Ce document est donc le résultat de la confrontation de données scientifiques précises et modernes, avec des impératifs pédagogiques visant à les rendre accessibles au plus grand nombre. Le parti pris de l'ouvrage a été d'associer des textes courts avec des schémas et photos destinées à les rendre plus compréhensibles. Les grands domaines de la géologie y sont abordés : sédimentologie, paléontologie, magmatisme, tectonique... Les liens entre les techniques d'exploitation et la géologie y sont soulignés. Toutes les photos ont été prises en Briançonnais. Le visiteur curieux pourra se rendre sur les sites pour développer son savoir.

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