Ce dictionnaire est consacré aux philosophes ou aux témoins importants de la tradition philosophique grecque et romaine, des Présocratiques aux derniers Néoplatoniciens du vie s. ap. J.-C. Les notices des cinquante universitaires et chercheurs français et étrangers mettent à contribution les sources littéraires, mais aussi les inscriptions et les papyri.

Ce sixième et avant-dernier tome regroupe 225 notices, d'Ulpianus à Zoticus. Parmi les philosophes les plus importants traités dans ce volume, citons : Varron, Vitruve, Xénophane, Xénophon, Zénon d'Elée. Ce dernier volume comprend les tables finales cumulatives de tous les volumes parus (index des noms propres et des mots vedettes figurant dans les titres d'ouvrages philosophiques).

Une entreprise grandiose et unique commencée avec un premier tome paru en 1989 et comprenant 7 tomes, à laquelle ont contribué 204 rédacteurs originaires de 19 pays différents.

Dictionnaire des philosophes antiques Tome 7 ; d'Ulpianus à Zoticus

Aucun manuel de philosophie ni aucune encyclopédie ne nous avait procuré jusqu'ici un dictionnaire exhaustif des philosophes de l'Antiquité. Exhaustivité dans la liste des auteurs, connus ou pas, mais aussi dans la présentation des sources, puisque Richard Goulet et son équipe mobilisent textes littéraires grecs, documents iconographiques, papyrologiques, épigraphiques, sources arméniennes, géorgiennes, hébraïques, syriaques et arabes. Des présocratiques aux néoplatoniciens du VIe siècle, d'Athènes à Byzance, de Rome à Alexandrie, ce chef-d'œuvre d'érudition offre un regard vraiment universel sur les auteurs et les systèmes de pensée qui continuent d'irradier jusqu'à nous. Ce nouveau volume, particulièrement important, contient entre autres les notices Parménide, Philon d'Alexandrie, Philostrate, Photios, Platon... et analyse la survie de leurs œuvres philosophiques dans la littérature du christianisme ou de l'Islam. Un travail colossal et internationalement reconnu, qui honore la tradition scientifique française.

Dictionnaire des philosophes antiques - Volume 5a, 1re partie, de Paccius à Plotin

Ce quatrième volume couvrant les lettres L à O (de Labéo à Ouranios) comprendra plus de 400 notices prosopographiques sur des philosophes grecs ou romains et d'importants témoins de la tradition philosophique.
Ont contribué à ce volume une cinquantaine d'universitaires et de chercheurs français et étrangers sous la direction de Richard Goulet. On trouvera dans ce volume comme dans les précédents un index des noms propres, des mots-vedettes figurant dans les titres d'ouvrages des philosophes. Ce dictionnaire est un ouvrage de référence exceptionnel, reconnu, un véritable « usuel » pour l'honnête homme et le spécialiste.

Dictionnaire des philosophes antiques  Tome 4 : labeo a ovidius

Issues d'un atelier regroupant des spécialistes de
différentes disciplines concernées par l'Antiquité tardive, les contributions ici rassemblées abordent les questions posées par la rencontre entre hellénisme et christianisme, tant sur le plan de l'histoire institutionnelle et juridique que sur celui
de l'histoire des idées et de la religion. L'étude de la confrontation intellectuelle et culturelle entre le christianisme et la culture gréco-romaine tardive n'a
longtemps fait que reproduire les schémas des apologètes chrétiens qui y étaient engagés et cherchaient à démontrer soit la supériorité du christianisme, soit sa perte d'identité au contact de la culture gréco-romaine. L'approche interdisciplinaire proposée ici, en plaçant la confrontation idéologique dans son contexte historique, et en particulier politique, permet une approche dépassionnée, et par là même plus sereinement critique que ce n'a été possible jusqu'à une date récente.

Hellénisme et christianisme

Dictionnaire des philosophes antiques-supplément

La Philosophie de Moïse, certains Juifs alexandrins, au I er siècle avant Jésus-Christ, ont essayé de l'extraire du Pentateuque, en appliquant à la Torah la même méthode allégorique qui avait permis aux Grecs de faire d'Homère un philosophe. De verset en verset, ils dénonçaient l'absurdité ou l'inconvenance du sens littéral des récits bibliques ou des prescriptions légales afin de mieux dévoiler des doctrines morales cachées. De la création du monde à l'entrée d'Israël en terre promise, l'allégorie reconstituait une anthropologie et une éthique philosophiques où étaient évoqués les rapports de l'âme humaine avec le vice et la vertu. Ce document d'une audace incomparable a laissé de profonds vestiges dans les commentaires allégoriques de Philon d'Alexandrie.Cette étude qui porte sur un chapitre méconnu de la tradition allégorique grecque et judéo-chrétienne, intéressera donc non seulement les spécialistes de Philon d'Alexandrie, mais aussi les historiens de la philosophie hellénistique, les historiens du judaïsme, les exégètes de l'Ancien Testament et de la Septante et, de façon plus générale, les historiens des religions.

La philosophie de Moïse

Notre connaissance de l'histoire de la philosophie antique et des grandes figures qui l'ont illustrée doit beaucoup aux nombreuses Vies de philosophes écrites à la fin de l'Antiquité. Ces textes dont la finalité dépassait souvent le pur compte rendu biographique, puisqu'ils dévoilaient dans la vie du philosophe la réalisation d'un idéal philosophique et parfois les signes de sa nature divine, posent un certain nombre de problèmes historiques, prosopographiques ou chronologiques. Les dix-neuf études ici rassemblées, publiées entre 1977 et 2001, concernent ce corpus de Vies de philosophes. Les innombrables références fournies par Diogène Laërce nous informent-elles sur les sources qu'il a directement utilisées ? Pourquoi cet auteur a-t-il inclus dans ses Vies de philosophes un livre entier sur les anciens Sages ? L'oracle d'Apollon sur Plotin est-il un oracle authentique ou a-t-il été inventé par Porphyre ? A-t-il été obtenu à Delphes ou dans des consultations privées ? Origène le chrétien a-t-il été l'élève d'Ammonius Saccas, le maître de Plotin, comme le prétend Porphyre ? Ce dernier a-t-il vraiment situé Moïse 850 ans avant la Guerre de Troie comme le soutient Eusèbe ? Eunape de Sardes est-il venu étudier à Athènes avant ou après le règne de Julien ? Quelle est la valeur des informations biographiques fournies par Eunape sur Porphyre ? Que nous révèlent les biographies d'Eunape sur la micro-société des intellectuels païens dans l'Empire chrétien ? Le rhéteur athénien Prohérésius qui a été exclu de l'enseignement sous le règne de Julien, l'a-t-il été parce qu'il était chrétien ? Voilà quelques-unes des questions abordées dans ces études, pour la plupart rédigées en marge de la préparation du Dictionnaire des philosophes antiques.

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