Landier monte au créneau

Céleste, abandonnée en 1900

La Normandie méritait bien un volume de la collection des " Grandes Affaires Criminelles " ! De la monstrueuse tuerie de Nassandre au me siècle aux crimes de miliciens à la solde des nazis, en passant par la mystérieuse disparition du docteur Godard, vous découvrirez de nombreuses histoires dans ce livre, toutes plus fascinantes les unes que les autres. Six auteurs associent aujourd'hui leur plume et leur talent et compilent une trentaine d'affaires parmi les plus emblématiques de Normandie. Chaque écrivain, partant à la recherche de sources encore inexploitées, a pu exhumer des histoires originales et souvent tenues à l'écart de la connaissance du public. C'est ce qui fait de ce livre une somme pertinente sur la vie judiciaire de la région, du XIXe siècle à nos jours. Les Grandes Affaires Criminelles de Normandie composent à n'en pas douter un ouvrage à découvrir sans modération, le soir, à l'heure du crime !

Les grandes affaires criminelles de Normandie

Kanji à Gisors

Il n'est pas au bout de ses surprises, le petit Louis Landier, quand il arrive à la Rose-au-Boué pour se refaire une santé. La rose-au-Boué, ça se situe du coté de Fleury-sur-Andelle et de Charleval. "Tu vas retrouver tes couleurs chez les Mézienne, lui avait dit sa mère, ce sont de bons amis à nous ! " Les Mézienne ! Quelle étonnante famille ! D'abord il y a le doyen, Aristide, qui a fait plus d'une guerre. Il y a son fils, Alcide qui travaille aux champs à longueur de journées et qui ne semble pas très amoureux de sa femme, l'Ecrelle, une pauvre fille qui lui a donné deux enfants : un fils, Léon, et surtout une fille, Clotilde. Ah, Clotilde avec ses yeux tristes et ses jolis seins ! Et puis un jour, il y a une mort tragique à la Rose-au-Boué. Un accident ou un meurtre ? En lisant certaines descriptions de la campagne normande d'après guerre, j'ai parfois cru me retrouver chez Louis Pergaud ou chez Marcel Aymé. Et comme on ne refera jamais Roger Delaporte, il y a aussi une bonne dose de réflexions que n'aurait pas reniées Frédéric Dard. Un (faux) polar, un (vrai) roman qui se lit d'un souffle. Michel de DECKER

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