Roland Nadaus est né en 1945. Il a débuté sa carrière dans l'enseignement. Il est actuellement maire de la ville de Guyancourt, et président du S.A.N. de la ville nouvelle de St-Quentin-en-Yvelines. Roland Nadaus a publié : Maison de paroles (Mercure de France) - Journal-vrac (Éditions Ruptures) (ainsi que Malamavie et Papaclodo aux mêmes éditions) - 39 prières pour le commun du temps (Jacques Brémond) - Mélodine et amuselle (Armand Colin) - 18 placards en forme de poing et de main (Fond de la ville) - Monde tel (Pjo. Préface de Pierre Leyris) - Bocages - (Les lettres libres) - Petites comptines pour un gros cochon (Le dé bleu) - Écrits d'avant l'écriture (La bartavelle) - Premier cahier de Préhistoire (VR/SO) - Je ne tutoie que Dieu et ma femme (Jacques Brémond) - Lettre aux derniers Mohicans de la République (Jacques Brémond) Roland Nadaus travaille actuellement sur un roman.

Dictionnaire initiatique de l'orant

En fuite, Olwen dissimule sous sa bure son corps brûlé et son crâne boursouflé. Recueilli par les moines des Kédrons, il tente de déjouer les complots, et part à la recherche de son fils disparu.

Le regard du chien

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Je ne tutoie que Dieu et ma femme

Avec cet ouvrage, il pose un regard amusé sur les communautarismes et sur la bureaucratie. Pour cela, il imagine une planète sur laquelle chaque pays appartiendrait à une communauté différente, chacune ayant ses propres lois. Certains états sont totalement imaginaires, d'autres ressemblent très fortement à la réalité, mais les nations les plus réelles ne sont pas toujours les moins absurdes...

Devine d'où je t'écris ? - Fablépîtres - Occasion

Créer un poème et créer une ville, c'est un peu la même chose : ce condensé d'art poétique et politique formulé par Aimé Césaire s'applique tout à fait à Roland Nadaus qui, maire, a construit une ville et, poète, a bâti une œuvre. Dans les deux cas, multiplicité des entrées, des formes, des espaces, des lignes comme autant de voies d'accès. On s'y perd quand on ne les connaît, ni l'une, ni l'autre. On s'y sent bien, quand on les a bien arpentées, l'une et l'autre. On y décèle des endroits privilégiés, calmes, apaisants, apaisés. On y ressent des passages plus
bruyants, plus chaotiques, plus difficiles d'accès. Mais l'ensemble est harmonie. Dans la ville, entre
avenue passante et quartier calme ; dans l'œuvre,
entre poème et pamphlet truculent. Parce que l'homme n'est pas que poète. Ou plutôt, si : il n'est que cela et avant tout cela.

Vivre quand même parce que c'est comme ça

Disparu. Il n'avait trouvé qu'un chien, Ichtyos, au regard plein d'amour. Et voilà qu'à son tour Olwen disparut. Pour de bon. A l'heure où les cloches de Saint-Triskel sonnent Complies. Tous les moines des Kédrons se recueillirent, tendus, soucieux, affligés. Car Olwen est mort, exécuté et enterré. Selon la coutume. Voici le récit, le rapport documenté et parfois censuré, de ses derniers jours. De son arrivée aux portes de la Prison des Sans-Nom, Ichtyos à ses talons, de sa séquestration dans une cellule digne du plus grand crime, la rébellion, de son exécution, propre. Et de son inhumation, discrète. Car les rebelles, les Sans-Nom, ultimes exclus de la société, doivent s'effacer des mémoires. Et des stèles. C'est tout juste si le messager du Prince, chargé du rapport des derniers jours d'Olwen, ose citer ce nom dans sa compilation de preuves, de fiches signalétiques, de courrier censuré. Il préfère de loin user de l'immatriculation 3.14.116. Ou encore du nom de code, Pythagore. Le cimetière des Sans-Nom est un roman inquiétant : fable politique sur l'enfermement et la solitude, mais aussi livre-objet construit comme un jeu de l'oie en 63 chapitres, voilà le texte hors-normes d'un auteur surprenant. Roland Nadaus a un véritable projet d'écriture, formidablement bien servi par le style soigné qui lui est propre.

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