Il filosofo Hans Blumenberg - un mito all'Università di Münster, per eloquio e pensiero - e quattro allievi - immaginari. Più un leone, che solo lui vede, e gli regala nuova energia e lucidità. Con questi ingredienti Sybille Lewitscharoff - considerata la scrittrice tedesca contemporanea per eccellenza - cucina un grande romanzo dove, con una scrittura densa e sfavillante, incrocia i cinque destini fino all'istante finale. Di notte, Blumenberg, il filosofo, prepara le lezioni dettando i suoi pensieri a un registratore a nastro perché il giorno dopo la sua segretaria li trasferisca su carta. Una notte particolare, però, mentre sta per inserire un nuovo nastro, alza lo sguardo e vede, steso comodamente a pochi passi dalla sua scrivania, un leone. Chi o cosa lo ha inviato proprio a lui? Chi o cosa gli riconosce l'onore di un miracolo? La mattina dopo, in aula, il leone placidamente scende le scale e si sistema vicino alla cattedra. Blumenberg si sente vivificato, i suoi pensieri si rincorrono, la lezione è un successo. Ma, tra gli studenti, nessuno può vedere il leone. Non lo vede Isa, sempre seduta in prima fila, diritta come un fuso, turbata nell'animo e infatuata del professore. Non lo vede Gerhard, il ragazzo di Isa, geniale studente, ottimo allievo. Neanche Richard, che sta faticosamente tentando di portare a termine la sua tesi di dottorato, riesce a scorgere la regale presenza, né Hansi, delicato e bellissimo, che la sera gira per le taverne della città recitando poesie. Forse, ma non ne siamo sicuri, lo vede Käthe Mehliss, conventuale di un paese vicino. Però tutti finiscono per comporre le figure di un grandioso arazzo, in cui con guizzante ironia e profonda compassione si raccontano i momenti più importanti, gli incroci più significativi delle loro vite fino all'istante finale, lasciandoci all'ultima pagina con la forte sensazione di conoscere meglio il leone, i miracoli, il mondo, e la dignità degli esseri umani.

Blumenberg

Deux soeurs, installées en Allemagne, acceptent l'offre d'un riche membre de leur communauté d'origine : il leur propose une importante somme d'argent pour l'exhumation de leur père car il veut réunir dans un même tombeau les dépouilles de ses amis bulgares morts en exil. Un convoi de limousines les conduit donc à Sofia et leur chauffeur, Apostoloff, entreprend de leur faire découvrir les richesses du pays : la céramique. à base de bleu de cobalt toxique, le littoral de la mer Noire. défiguré ou l'architecture locale (un crime contre l'esthétique). Les péripéties de cette odyssée, racontées avec un humour corrosif, sont l'occasion pour l'auteur de mener une réflexion sans concession sur des questions existentielles comme les racines des migrants, le sentiment de nostalgie ou la famille.

Apostoloff

Et maintenant quoi ? Les femmes ? La cigarette ? L'alcool ? Toute la sainte journée ? L'ex-commissaire principal Richard Ellwanger se demande comment il va occuper son temps après son départ de la police de Munich. Jusqu'à ce qu'on lui propose une enquête dans la lointaine New York : une femme de la haute est morte et sa famille, qui suspecte le mari, veut engager Ellwanger comme détective privé. Mais pour lui, cela signifie quitter son quartier adoré et son non moins adoré compagnon à moustaches, Killmousky, pour frayer avec la très chic société new-yorkaise dont il ne maîtrise aucun code.

Killmousky

Dans la petite ville de Münster, dans les années 80, quatre étudiants suivent les cours brillants - décisifs pour le destin de chacun d'eux - du célèbre philosophe. Celui-ci est accompagné d'un lion qui le suit partout mais qu'il est seul à voir...

Née en 1954, Sibylle Lewitscharoff est l'auteur d'une ouvre riche et reconnue en Allemagne. Elle a reçu le Büchner Preis en 2013.

Gérard Marino, spécialiste de la poésie pastorale de la Renaissance et traducteur littéraire, a traduit en particulier l'Arcadie de Iacopo Sannazaro (prix Flaiano 2005).

Deux soeurs, installées en Allemagne, acceptent l'offre d'un riche membre de leur communauté d'origine : il leur propose une importante somme d'argent pour l'exhumation de leur père car il veut réunir dans un même tombeau les dépouilles de ses amis bulgares morts en exil.
Un convoi de limousines les conduit donc à Sofia et leur chauffeur, Apostoloff, entreprend de leur faire découvrir les richesses du pays : la céramique... à base de bleu de cobalt toxique, le littoral de la mer Noire... défiguré ou l'architecture locale (un crime contre l'esthétique).

Les péripéties de cette odyssée, racontées avec un humour corrosif, sont l'occasion pour Sibylle Lewitscharoff de mener une réflexion sans concession sur des questions existentielles comme les racines des migrants, le sentiment de nostalgie ou la famille.

Deux sours, installées en Allemagne, acceptent l'offre d'un riche membre de leur communauté d'origine : il leur propose une importante somme d'argent pour l'exhumation de leur père car il veut réunir dans un même tombeau les dépouilles de ses amis bulgares morts en exil.

Un convoi de limousines les conduit donc à Sofia et leur chauffeur, Apostoloff, entreprend de leur faire découvrir les richesses du pays : la céramique. à base de bleu de cobalt toxique, le littoral de la mer Noire. défiguré ou l'architecture locale (un crime contre l'esthétique).

Les péripéties de cette odyssée, racontées avec un humour corrosif, sont l'occasion pour Sibylle Lewitscharoff de mener une réflexion sans concession sur des questions existentielles comme les racines des migrants, le sentiment de nostalgie ou la famille.

Les personnages :
Un professeur : Hans Blumenberg, personnage réel, l'un des plus importants penseurs allemands 1996 Ses étudiants : Isa, amoureuse du professeur Richard, doctorant poussif ; Hansi, monde insensé ; Gerhard qui évite les incertitudes et vivra plus longtemps que les autres.
Un lion : sur un tapis, magnifique, que seuls Blumenberg et une nonne ont le don de voir.
Un roman-monument portrait des années 80 dressé par l'une des meilleures stylistes allemandes à l'esprit, la connaissance, la jeunesse, l'amitié et à l'illusion de la vérité. Un roman métaphysique.

Il nuovo romanzo di Sibylle Lewitscharoff è una storia raccontata dal sedile posteriore, il pungente, oscuro ed esilarante conto in sospeso di una figlia con il padre e il suo paese. Coloro che si avvicineranno alla scrittura di Sibylle Lewitscharoff troveranno un po' di Eichendorff, un po' di Robert Walser e di Peter Handke, e un po' di annoiata sfacciataggine e un tremendo desiderio di esprimersi, abbondante raffinatezza e sconcertante precisione, l'inclinazione a disdegnare l'assurdo in favore di un cosmopolita buonsenso che come è a proprio agio nei diversi ambienti così è difficile da dissuadere dalla convinzione che la vita è piena di bellezza.

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