L'événement populaire phare de 2019 fête ses 30 ans et mérite une rétrospective.

30 ans d'Armada - Version complétée

30 ans d'Armada, 1989-2019

Exceptionnelle, l'Armada 2019 qui marquait le trentième anniversaire d'une manifestation réputée sur la planète bleue, l'a été à plus d'un titre.
D'abord par la richesse de son plateau, composé de 50 des plus beaux navires du monde, majestueux grands voiliers et impressionnants bâtiments de guerre.
Ensuite par la qualité et la diversité de son programme, alliant visites des géants des mers au dépaysement garanti, concerts et moments festifs, parmi lesquels le défilé des équipages applaudi par des dizaines de milliers de spectateurs.
Enfin par l'incroyable implication de centaines de bénévoles autour de leur président Patrick Herr, et par l'affluence qu'elle a drainée sur les quais de Rouen et sur les rives de la Seine lors de la grande parade finale.

L'Armada (édition 2019)

Entre le passé et le présent, cet ouvrage, richement illustré, nous fait découvrir la richesse de cette ville de la côte d'Albâtre, Fécamp.
Le nouveau musée des Pêcheries, son port de pêche toujours actif, la Bénédictine, ses ruelles, ses maisons, ses églises et surtout la mer et les falaises qui rendent sa visite incontournable.

Fécamp

Au début du XXe siècle, les affiches touristiques des Chemins de fer de l'Ouest vantaient "La mer à deux heures de Paris" : un tel slogan ne manquait pas de séduire le voyageur francilien. Comme alors, le touriste contemporain qui séjourne à Dieppe y trouve bien plus que la plage. Et il repart conquis par un centre-ville animé, un quai où il fait bon flâner, des quartiers pittoresques, une vie portuaire dynamique, dans l'écrin d'un littoral dont la beauté suscite l'émotion. Car Dieppe, station balnéaire, est une cité active, riche de son histoire et de son patrimoine, et fière de ses particularismes.

Dieppe

Déjà au XVIIe siècle, à une époque où l'art gothique n'était plus à la mode, l'historien de l'abbaye de Saint-Ouen, dom Pommeraye, qualifiait l'église abbatiale de "magnifique Temple". On ne sera donc pas surpris de voir que celle-ci figure sur la première liste des monuments historiques établie en 1840 à la demande de Prosper Mérimée. Après l'avoir visitée en 1849, le peintre Eugène Delacroix a écrit dans son Journal ces quelques mots admiratifs : "Ce lieu m'a toujours donné une sublime impression ; je ne compare aucune église à celte-là." En entrant dans l'église abbatiale, on est effectivement séduit par ses proportions grandioses, l'élégance de son architecture et sa luminosité exceptionnelle. Le choeur édifié durant la première moitié du XIVe siècle est un chef-d'oeuvre de l'art gothique rayonnant. Le transept n'a été terminé qu'au milieu du XVe siècle et les travaux de la nef n'ont pris fin que durant la première moitié du XVIe siècle, époque où régnait l'art gothique flamboyant. Mais l'édifice présente une unité parfaite car les différents maîtres d'oeuvre sont restés fidèles à ce qui avait été défini au XIVe siècle. L'édifice a conservé sa magnifique parure de vitraux anciens. Et ses grandes orgues Cavaillé-Coll sont célèbres dans le monde entier pour la richesse de leur palette sonore.

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