«Anatole est inconsolable. Rien ni personne ne peut soulager sa peine. Jusqu’à ce que sa grande soeur Régine se donne pour mission de comprendre ce qui le rend si malheureux…Pour sa première incursion en littérature jeunesse, Stéphanie Boulay met en lumière une profonde quête identitaire. Un récit charmant et percutant sur la différence et l’acceptation de soi.»

Anatole qui ne séchait jamais

Anatole est inconsolable. Rien ni personne ne peut soulager sa peine. Jusqu'à ce que sa grande soeur Régine se donne pour mission de comprendre ce qui le rend si malheureux.

Combien de fois par jour disons-nous " Oui ", alors que nous aurions dû dire " Non "... ou " Oui, mais à condition que..." ? Combien de fois par jour regrettons-nous ces " Oui " parce que nous nous retrouvons avec de la pression en plus, du stress, des galères... et une piètre image de nous-même pour n'avoir pas exprimé notre opinion ou pas clarifié notre point de vue ? Dans ce livre, vous allez comprendre pourquoi vous n'osiez pas dire Non et comment certains Non vous jouaient des tours. Vous allez avoir de vraies clés pour apprendre à dire Non sur la base d'un travail simple et efficace sur vous-mêmes ainsi que de nombreux exemples. Vous développerez votre capacité à dire Non - à bon escient ! - qui va faire toute la différence dans votre vie. Pour vous et pour les autres. Et une fois en route pour dire des Non qui soient compris et entendus, vous réaliserez sans doute que le plus passionnant est de trouver les Oui derrière vos Non, de vous connecter à ce à quoi vous aspirez vraiment. Car oser dire Non, c'est aussi et surtout dire Oui à la Vie !

Osez dire non pour dire oui à la vie

"On me demande : c'est qui ta mère, c'est qui ton père. Moi je n'en sais rien, j'ai Titi et c'est à peu près tout. Ensemble, on décore les châssis avec des branches d'arbres qui se fanent, tombent et deviennent des lambeaux mortuaires séchés qu'on ne balaie pas. Et certains soirs, je sens mon coeur qui se gonfle et qui essaie de me parler pour me dire bonjour, quelque chose de grave est arrivé et ça n'est pas fini. Olé.

Elle vit à l'écart du village, dans les bois, près de la rivière, avec sa soeur. Ou sa mère. Elle ne le sait pas très bien. Sa vie était simple mais rien n'est immuable. Son corps change, la vie autour aussi. Et il n'y a pas grand monde pour lui expliquer ce qui se passe.

Une histoire à l'ambiance sombre et décalée, portée par une narratrice au langage unique et coloré."

À l'abri des hommes et des choses

Cet été là, rien ne sera pareil, elle le sent. D'abord, c'est Titi, sa mère et sour deux en un, qui la laisse tomber pour aller conter fleurette au conducteur de ferry. Et Élène, qui tient si bien les services sociaux à distance, vient l'embêter avec des histoires de puberté - même que c'est pour ça que son corps change. Elle, le changement, ça ne lui dit rien ; elle est déjà suffisamment différente comme ça, avec ses doigts croches et ses cheveux de lainages. Et puis il y a cet étranger qui se baigne dans sa rivière, auprès de qui elle se sent bizarre et plus grande tout à coup. Cet été là, c'est sûr, rien ne sera pareil. Stéphanie Boulay dissèque les tourments d'une adolescente sublimement discordante. Une voix déroutante, unique, d'une grande force poétique.

A l'abri des hommes et des choses

On me demande : c’est qui ta mère, c’est qui ton père. Moi je n’en sais rien, j’ai Titi et c’est à peu près tout. Ensemble, on décore les châssis avec des branches d’arbres qui se fanent, tombent et deviennent des lambeaux mortuaires séchés qu’on ne balaie pas. Et certains soirs, je sens mon cœur qui se gonfle et qui essaie de me parler pour me dire bonjour, quelque chose de grave est arrivé et ça n’est pas fini. Olé.Elle vit à l’écart du village, dans les bois, près de la rivière, avec sa sœur. Ou sa mère. Elle ne le sait pas très bien. Sa vie était simple mais rien n’est immuable. Son corps change, la vie autour aussi. Et il n’y a pas grand monde pour lui expliquer ce qui se passe.Une histoire à l’ambiance sombre et décalée, portée par une narratrice au langage unique et coloré.

Malgré ma délicatesse et ma santé fragile de petite femme, j’avais en moi cette rage de la forêt, de la terre humide et de la pluie, cet appel du hurlement des coyotes et des loups, cette urgence de l’odeur du museau des bêtes.

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