Cash cash à Frisco Finir dans une boîte de Rollmops, devenir propriétaire d'une escadre de limousines, atterrir dans le lit d'un gay bedonnant ou bien créer la sensation littéraire du nouveau siècle grâce à un manuscrit inédit du bien connu et décédé Jack Kerouac, Edmond ne sait que choisir. Partagé entre l'appât du gain et sa soif d'amour pour la fille du petit chaperon rouge made in USA, poursuivi par tout ce que la ville possède de tordus, le reporter du Routard va parcourir San Francisco au guidon de son vélo, et finalement découvrir au pied du Golden Gate Bridge que la pureté se paie cash.
Le jeune Edmond Benakem, surnommé Eddie, français de souche tuniso-bretonne, reporter au Guide du routard, voudrait bien faire paisiblement son job de globe-trotter fureteur. Mais c'est sans compter sur la redoutable force des choses, qui, pour chaque nouvelle destination, l'entraîne dans d'invraisemblables tribulations. Confronté à des situations hors normes, Eddie réagit avec son coeur, son humour et sa sensibilité.

Le polar du routard cash cash a frisco

Ils nous avaient menti. Trompés, roulés dans la farine.
Ils avaient dit, sûrs de leur fait : " Jamais vous ne les verrez s'implanter ici. "
Kobanocla sortit de derrière la pile de sacs de ciments, agrippa le haut de la palissade et sauta à l'intérieur du chantier. Devant lui, les vigiles se dirigeaient vers l'entrée du Grand Stade, leurs chiens muselés à la botte...

Le temple du football a ses prêtres, ses croyants, ses intégristes et ses détracteurs. Sergy n'appartient à aucun de ces ordres. Il aime Saint-Denis et voit avec nostalgie le Grand Stade bouleverser sa ville et sa vie...
Un premier roman prometteur de Thierry Gatinet déjà remarqué avec sa nouvelle Vachette's blues (Zèbres n°7) annonçant " l'attachante éclosion d'un auteur " (Les Inrockuptibles).

METASTADE

Thierry Gatinet signe, là, après Métastade, le deuxième volet de son triptyque consacré à la banlieue du 9-3. Ce roman, dans la meilleure tradition du réalisme populaire, est parcouru d'une évidente tentation militante pour le chaos. A lire comme une outrance, un avertissement ou une prémonition. Mais heureusement, dans ce tumulte l'amour a encore une raison d'être. "Des flammes hautes de vingt mètres à partir du dixième étage, échappées des fenêtres lèchent les parois bétonnées de la tour. Embrasent, hurlent, luisent, rouges. Rouges comme la banlieue du même nom. Rouges comme le sang des innocents. Ceux qui n'ont rien demandé, rien décidé mais qui subissent tout".

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