Le quatrième tome de L'Histoire de France de La Popelinière poursuit le récit, entamé au tome précédent, des faits survenus lors de la première guerre de religion. Les livres 9 et 10 sont centrés sur la bataille de Dreux (décembre 1562), l'assassinat du duc de Guise devant Orléans (février 1563) et l'édit d'Amboise (mars 1563), qui clôt le conflit et permet aux sujets de Charles IX, à nouveau unis, d'assiéger Le Havre afin d'en chasser les Anglais. Pour les années 1564-1566, l'auteur évoque rapidement le "Tour de France" royal, mais détaille les affaires européennes : crise écossaise, siège de Malte, dernière campagne de Soliman et expédition française sur Madère. L'appareil critique continue d'enrichir la connaissance des lieux, des protagonistes et des faits. Il explicite aussi la sélection opérée par l'auteur par rapport à ses sources. Ce patient travail permet de relativiser l'impartialité affichée par La Popelinière qui profite de son récit pour régler quelques comptes personnels.

L'Histoire de France - Tome IV, (1563-1567)

Pour Anne de Montmorency (1493-1567), la période pendant laquelle il devient l'un des conseillers les plus influents de François Ier commence lorsque celui-ci revient dans son royaume en 1526. Le roi doit affronter un double problème. D'une part, son prestige est écorné, surtout à l'intérieur du royaume. D'autre part, l'ossature du Conseil royal est à reconstruire. Replacé dans cette double conjoncture, le choix royal de s'en remettre au « premier baron de France » prend tout son sens. Déjà riche des revenus de seigneuries qui couvrent le nord de la capitale, allié à de nombreux lignages nobles, ainsi qu'à des familles d'officiers de justice, fils aîné d'un fidèle serviteur des Valois, le souverain lui permet d'acquérir une stature d'homme d'État en renforçant ses puissances familiale, foncière, féodale et curiale. Entre 1526 et 1527, le roi le marie à l'une de ses cousines, le nomme gouverneur du riche Languedoc et lui confie l'office de Grand Maître de France. Grand officier de la Couronne, celui-ci organise et gère la vie quotidienne de la Cour de France. Charge centrale, la grande maîtrise suppose la détention de moyens matériels et humains pour contrôler la Cour, ainsi qu'une légitimité incontestable pour parvenir à maintenir son équilibre. Pour le Grand Maître, la conjonction des deux paramètres se réalise à l'été 1530, lorsqu'il parvient à faire libérer les fils du roi. S'ouvre alors un « moment Montmorency » qui va durer une dizaine d'années. Ce sont les prémices de ce moment que l'étude, fondée notamment sur l'analyse de plus de 3 000 lettres reçues par le Grand Maître et son secrétaire, se propose de restituer.

Anne de Montmorency - Grand Maître de François Ier

L'objet de cet ouvrage est, avant tout, de s'interroger sur les grandes fonctions de la forêt dans les sociétés européennes préindustrielles, de comprendre quelles sont leurs modes de gestion, d'exploitation et leur représentation entre le Xle et le XIXe siècle. Ce livre riche relate une histoire méconnue de nos forêts et nous interrogent sur les relations des sociétés humaines avec la forêt. Les espaces forestiers demeurent-ils des aires au sein desquels l'empreinte humaine est difficile à appréhender ou, au contraire, deviennent-ils des lieux durablement anthropisés ? La relation entre l'Homme et l'environnement forestier résulte-t-elle d'un processus évoluant au gré des transformations mentales et des rapports de force sociaux ? En matière d'aménagement, de gestion et d'exploitation les interventions humaines sont-elles permanentes ou fluctuantes ? Ces questions, parmi d'autres, sont abordées au fil de thématiques élaborées dans le cadre d'une réflexion qui, partant de la présentation de fonds archivistiques, passant par l'analyse des différents systèmes d'organisation des forêts et aboutissant aux représentations mentales et picturales des espaces forestiers, montrent l'intensité et la diversité des liens unissant l'Homme à la Forêt.

Les forêts européennes - Gestions, exploitations et représentations (XIe-XIXe siècles)

Figures politiques du pardon - De l'Antiquité à la Renaissance

Paris et le nord de l'Ile-de-France sous l'Ancien Régime - Relations, échanges et interdépendances entre une capitale et ses pays ruraux

Pour Anne de Montmorency (1493-1567), la période pendant laquelle il devient l'un des conseillers les plus influents de François fer commence lorsque celui-ci revient dans son royaume en 1526. Le roi doit affronter un double problème. D'une part, son prestige est écorné, surtout à l'intérieur du royaume. D'autre part, l'ossature du Conseil royal est à reconstruire. Replacé dans cette double conjoncture, le choix royal de s'en remettre au " premier baron de France " prend tout son sens. Déjà riche des revenus de seigneuries qui couvrent le nord de la capitale, allié à de nombreux lignages nobles, ainsi qu'à des familles d'officiers de justice, fils aîné d'un fidèle serviteur des Valois, le souverain lui permet d'acquérir une stature d'homme d'État en renforçant ses puissances familiale, foncière, féodale et curiale. Entre 1526 et 1527, le roi le marie à l'une de ses cousines, le nomme gouverneur du riche Languedoc et lui confie l'office de Grand Maître de France. Grand officier de la Couronne, celui-ci organise et gère la vie quotidienne de la Cour de France. Charge centrale, la grande maîtrise suppose la détention de moyens matériels et humains pour contrôler la Cour, ainsi qu'une légitimité incontestable pour parvenir à maintenir son équilibre. Pour le Grand Maître, la conjonction des deux paramètres se réalise à l'été 1530, lorsqu'il parvient à faire libérer les fils du roi. S'ouvre alors un " moment Montmorency " qui va durer une dizaine d'années. Ce sont les prémices de ce moment que l'élude, fondée notamment sur l'analyse de plus de 3 000 lettres reçues par le Grand Maître et son secrétaire, se propose de restituer.

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