Multidisciplinary work which presents research methods and reflections on food (consumption, preparation, food intake), when eaters are placed at the center of the study. The book has 15 chapters. Each chapter is dedicated to a method. It presents its origin and its history and details the questions it answers, addresses its limitations, as well as its contribution to an integrated approach to food and eaters. A concrete application case is also systematically proposed.

Studying food and eaters - A cocktail of perspectives and methods

L'alimentation est l'objet de nombreuses recherches, en lien avec des problèmes publics désormais pris très au sérieux (enjeux sanitaires, environnementaux, sociétaux, économiques, politiques). Cet ouvrage pluridisciplinaire présente de manière critique les méthodes utilisées pour étudier les comportements des « mangeurs ». Les auteurs tentent de répondre à des questions simples : D'où provient chaque méthode ? A quelles questions permet-elle de répondre pour étudier les pratiques et consommations alimentaires ? Quelles questions déontologiques, éthiques, voire juridiques, la méthode pose-t-elle ? Comment la méthode peut-elle nourrir une approche holistique de l'alimentation ? Quel impact le contexte de la méthode a-t-il sur son utilisation ? L'ouvrage intéressera les étudiants et enseignants universitaires, ceux des écoles d'agronomie et de commerce, les professionnels recherche-développement et marketing des entreprises agroalimentaires, et ceux de santé publique.

Méthodes d'investigation de l'alimentation et des mangeurs

Nous vivons presque tous en ville et pourtant chacun cherche à sa façon à redevenir  sauvage  : rêve d'une vie à la campagne, de congés au vert, de forêts urbaines. La perspective d'un effondrement, qu'il soit écologique ou pandémique, attise ce besoin d'ensauvagement. Idéalisée, la nature devient à la fois quête, refuge et solution face à une société de consommation qui manque de sens et détruit la planète. Le retour à la terre et à une vie plus autonome n'est pas nouveau ; ce qui est inédit, c'est l'intensification du phénomène et sa démocratisation.

Sébastien Dalgalarrondo et Tristan Fournier sont sociologues. Habitants des villes, ils investissent, le temps des vacances, une grange isolée en Ariège où ils explorent les possibilités d'une vie hors flux. Petit à petit s'y construit leur nouveau terrain de recherche : la grange devient le centre névralgique de leur réflexion personnelle et professionnelle. Mêlant humour et distance critique, ils sondent plusieurs pistes pour tenter de comprendre cet appel du sauvage, ce qu'il dit de nous et de nos contradictions. Au fil de leur enquête, l'ambivalence de cet appétit de nature apparaît. S'y mêlent différents fils, différentes idéologies : l'utopie, le  c'était mieux avant , l'alternatif et le retour au mythe du chasseur-cueilleur. Et toutes ces pistes redessinent de nouvelles façons intimes de faire de la politique.

L'utopie sauvage ; enquête sur notre irrépressible besoin de nature

Nous vivons presque tous en ville et pourtant chacun cherche à sa façon à redevenir « sauvage » : rêve d'une vie à la campagne, de congés au vert, de forêts urbaines. La perspective d'un effondrement, qu'il soit écologique ou pandémique, attise ce besoin d'ensauvagement. Idéalisée, la nature devient à la fois quête, refuge et solution face à une société de consommation qui manque de sens et détruit la planète. Le retour à la terre et à une vie plus autonome n'est pas nouveau ; ce qui est inédit, c'est l'intensification du phénomène et sa démocratisation. 

Sébastien Dalgalarrondo et Tristan Fournier sont sociologues. Habitants des villes, ils investissent, le temps des vacances, une grange isolée en Ariège où ils explorent les possibilités d'une vie hors flux. Petit à petit s'y construit leur nouveau terrain de recherche : la grange devient le centre névralgique de leur réflexion personnelle et professionnelle. Mêlant humour et distance critique, ils sondent plusieurs pistes pour tenter de comprendre cet appel du sauvage, ce qu'il dit de nous et de nos contradictions. Au fil de leur enquête, l'ambivalence de cet appétit de nature apparaît. S'y mêlent différents fils, différentes idéologies : l'utopie, le « c'était mieux avant », l'alternatif et le retour au mythe du chasseur-cueilleur. Et toutes ces pistes redessinent de nouvelles façons intimes de faire de la politique.

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