Ne dites pas bombardement, mais frappe chirurgicale, ne dites pas clochard ou vagabond, mais marginal ou SDF, ne dites pas criminel, mais asocial. Mieux, ne dites pas assassin, mais PVV (preneur volontaire de vies), ne dites pas violeur mais FPC (fornicateur par coercition), ne dites pas dément, mais FMG (fragile de la matière grise). Il ne semble pas que le monde ait jamais connu un politiquement correct aussi omniprésent, aussi insidieux, aussi triomphant que le nôtre. On est en droit de se demander si le messianisme du néant n'est pas aussi dangereux que celui du mensonge et s'il est bien sûr qu'il vaille mieux périr étouffé qu'étranglé. Le politiquement correct ne peut guère se définir. Mais ses manifestations donnent quelque espoir de le cerner. Pour le tenter, nous proposons fort empiriquement un dictionnaire du politiquement correct tel qu'il pourrait avoir été rédigé par un auteur acquis à cette idéologie. Voyons le résultat.

Manuel du politiquement correct

Seconde mission pour Corinne. Toujours ans la lutte contre l'organisation terroriste internationale TIPTU, elle essaie de démasquer le chef. Débarquée en Amérique du Sud elle va vite se retrouver seule.

Corinne et l'As de Trèfle

Un président des États-Unis politiquement très correct, un chef balkanique connu pour son charisme mais aussi pour ses méthodes musclées : tels sont les premiers protagonistes d'une opération aux ramifications mondiales, qui impliquera jusqu'à des profanateurs de sépulcres mexicains et des marchands d'armes russes. Le  Roi des montagnes doit être enlevé et traduit devant un tribunal international créé pour l'occasion. Echaudés deux fois de suite et craignant de manquer l'opération sur le terrain ou de déclencher un bain de sang qu'ils redoutent, les Américains choisissent de  repasser le bébé  aux Français : si les Frenchies échouent, après le fiasco du Rainbow Warrior personne ne s'en étonnera ; s'ils réussissent, le résultat souhaité sera atteint. C'est le jeune capitaine répondant au pseudo de  Martin , mari de la belle Bérengère, qui sera l'officier traitant de cette opération, avec, pour adjointe, la non moins séduisante  Gisèle . Mais des difficultés d'ordres technique et psychologique ne tardent pas à lui donner des doutes sur sa mission. Il n'est pas simple de livrer à un tribunal de complaisance un homme peut-être luxurieux et sanguinaire, mais qui vous a sauvé la vie... Avec L'Enlèvement, Vladimir Volkoff retrouve la veine de ses best-sellers, Le Retournement, Le Montage, Le Bouclage, où la critique a vu des  thrillers métaphysiques  : l'action et l'aventure se mêlent à une réflexion angoissée sur les problèmes de notre temps

L'enlevement

Olduvaï (Les Humeurs de la mer, #1)

Craignant un nouveau sabotage sur le dernier pétrolier encore à flot d'un mystérieux armateur, le SNIF dépêche Langelot à bord. Le voilà mousse à bord de ce tanker battant pavillon de complaisance avec un équipage passablement disparate. Pourra-t-il empêcher une nouvelle marée noire? Ill. de Marie-Marthe Collin.

Langelot Tome 35 : Langelot contre la marée noire

La série mythique d'un James Bond à la française, écrit par le grand Vladimir Volkoff. Langelot est une série de romans d'espionnage pour la jeunesse racontant les aventures du héros éponyme, un jeune agent secret. Un officier du SNIF est assassiné... Un officier chargé de la protection du BING, le fameux Bataillon d'Intervention Générale chargé de protéger les intérêts français menacés dans le monde. Voilà une nouvelle mission pour Langelot mais aux ordres du capitaine Mousteyrac, surnommé Cavalier seul. La collaboration promet d'être difficile voire même interdite... Une valeur sûre des romans pour les 10-14 ans. A propos de Vladimir Volkoff : Vladimir Volkoff (1932-2005), alias Lieutenant X pour la Bibliothèque Verte, est un écrivain français qui a publié de nombreux romans ayant trait principalement à l'histoire russe. Sa production riche et variée s'intéresse principalement à l'espionnage et se termine toujours par une demande de pardon. Ses romans pour adultes ont été un succès ainsi que sa série Langelot, , publiée sur une vingtaine d'années et ré-éditée aux Editions du Triomphe.

Langelot aux arrêts de rigueur - Tome 38

De la mort d'Ivan le Terrible (1584) à l'avènement des Romanov (1613), la Russie a connu une période dramatique où elle a failli être rayée de la carte et que les historiens appellent le Temps des Troubles. C'est la germination de cette crise que raconte Vladimir Volkoff dans son roman Les Hommes du Tsar. Trois personnages se disputent les rôles principaux: le tsar lui-même, luxurieux, cruel, mystique, le jeune idéaliste Boris Godounov, et le « valet de chiens », Psar, illettré et barbare, dont la fantaisie du souverain fera un des premiers personnages de l'Empire. La douce tsarine Irina, sueur de Boris Godounov, et Aleksandra, la princesse qu'Ivan force à épouser Psar, leur donnent la réplique. Le roman retrace, sur un fond de liturgies et de carnages, l'évolution de ces divers personnages. A l'arrière-plan défilent les princes et les bourreaux, les astrologues et les montreurs d'ours, les tueurs et les nécromants.

Les Hommes du tsar

Depuis que les hommes ont une bouche pour parler et des oreilles pour entendre, autrement dit depuis qu'ils échangent des messages, ils ont compris qu'il est possible de tirer avantage du flou propre à la plus innocente des informations ; que, l'aloi de vérité qui y est compris n'étant ni fixe ni garanti, il n'y a rien de plus facile que de joindre à l'approximation involontaire la tromperie délibérée.  Petite histoire de la désinformation expose, de l'Antiquité à nos jours, ces opérations, et raconte des anecdotes qui, du cheval de Troie à Internet, des Villages Potemkine à la guerre en Bosnie, permettent de se faire une idée des méthodes utilisées par les désinformateurs. Véritable manuel à l'usage des professionnels comme des profanes, ce livre permettra à chacun d'avoir un nouveau regard sur l'information, quelle que soit sa source, et de se prémunir contre une arme dont les victimes se comptent par millions. La désinformation, dont n'importe qui peut être un agent à son insu, reste une donnée majeure de cette fin de siècle

Petite histoire de la desinformation - du cheval de troie a internet

La situation politique est critique aux îles Marquises. Des rebelles veulent le pouvoir et terrorisent la population. Langelot est envoyé en mission secrète avec un commando du BING, l'unité d'élite apte à rétablir la situation. Mais où est donc passé ce fameux commando ?

Langelot Tome 39 : Langelot et le commando perdu

Peu de romanciers peuvent se targuer, comme Vladimir Volkoff, d'être traversés par de véritables traits de génie.
En prenant comme trame fictionnelle la concomitance entre la mort du pape Jean-Paul Ier et celle du métropolite de Léningrad, l'auteur donne accès à un monde romanesque extrêmement riche.
Mais, comme à chacune de ses publications, ce grand Russe blanc qu'est Vladimir Volkoff apporte un éclairage original à sa problématique. Surtout, il sait comme personne brosser une galerie de personnages aussi crédibles qu'attachants. Ainsi, du pape Jean-Paul Ier au prince romain décadent Innocenti, sans oublier la très belle figure, centrale, de monseigneur Ilia, à la fois archevêque et officier du KGB, le lecteur fera la connaissance de " vraies gens " s'il en est, d'une dimension humaine et spirituelle tout à fait hors du commun.
À travers la plupart de ces personnages se révèlent les contradictions de la défunte société soviétique, que l'auteur dépeint avec une acuité et une drôlerie que l'on peut qualifier d'exceptionnelles. Aucun doute n'est permis, L'Hôte du Pape est un grand, un très grand Volkoff.

L'hote du pape

Pourquoi je serais plutôt aristocrate ! Provocateur, comme souvent, profond et pénétrant, comme toujours, Vladimir Volkoff nous livre là un véritable brûlot contre les fausses et sottes égalités, un livre a mettre impérativement entre toutes les mains, et ce pour de pressantes raisons d'intérêt général. Car qu'est-ce que l'aristocratie sous la plume de l'auteur ? Loin d'être une caste fermée et sclérosée fondée sur l'hérédité, l'aristocratie selon Vladimir Volkoff se révèle au contraire être une élite largement ouverte, qui ne cesse de se régénérer par l'apport de nouvelles énergies tendues vers des défis toujours plus ambitieux. Et l'auteur de nous offrir, avec cet ouvrage, un voyage initiatique dans le temps et dans l'espace, dans l'étymologie et dans l'éthique, bref une véritable leçon de vie, tout simplement.

Pourquoi je serais plutôt aristocrate

Professionnelle, une histoire où s'affrontent, dans une " triplicité " consommée, les services spéciaux français, soviétiques et américains, et d'où ne sont absents ni le maître-espion, ni le traître, ni le tueur, ni la séductrice, l'auteur du Retournement, loin de tirer les fils de ses héros, les flagelle, les cajole tour à tour comme des êtres de chair, et s'intéresse autant à leur salut éternel qu'à l'anecdote de leur vie et de leur mort. En même temps, il découvre le parallélisme qui existe entre le Renseignement et la Littérature, qui sont, l'un et l'autre, affaire de " romancier ". Car le rapport qui s'établit entre l'officier traitant et son informateur s'apparente étrangement à celui qui unit l'écrivain et son personnage. D'où la réussite exemplaire d'écrivains de race comme Graham Greene, qui ont trouvé dans l'espionnage un monde à la ressemblance intime de leur talent. Il fut un temps où l'espionnage formait un univers à part, réservé à des démons et à des damnés d'élection. Les circonstances historiques font que, à l'heure actuelle, nous y avons presque tous, consciemment ou inconsciemment, un pied. Et c'est un champ riche de signes et de prodiges, de masques et d'icônes, à l'image à la fois du monde contemporain et de l'âme immortelle - peut-être la dernière chance de l'aventure individuelle (et, dans ce sens seulement, chevaleresque) -, sûrement le dernier en date des avatars de l'ambiguïté fondamentale de la liberté. De ce champ, Vladimir Volkoff fait, dans Le Retournement, la métaphysique. Ou, plus précisément, la psychanalyse et la théologie. " Le Retournement, a dit Bernard de Fallois, est au roman d'espionnage ce que Crime et Châtiment est au roman policier. " Si le Rideau de Fer appartient désormais à l'histoire, Le Retournement, ce chef-d'?uvre d'évocation de l'époque, capte l'essence de cette confrontation angoissante et sourde. Cette édition du célèbre roman est précédée d'un texte de l'auteur, Un quart de siècle après, évoquant les circonstances de sa publication.

Retournement (le)

24 mars 1999 : les forces de l'OTAN commencent à bombarder la Serbie.Son crime ? Avoir refusé de signer un texte préparé par les Américains. La teneur exacte de ce texte ? On la cache aux journalistes. Cela ne les empêche pas de soutenir majoritairement l'intervention armée. Et une grande partie de l'opinion publique emboîte le pas. Voilà l'expression parfaite d'une opération de désinformation réussie. Avec la rigueur qu'on lui connaît, Vladimir Volkoff passe au crible l'enchaînement d'événements qui ont permis le succès d'une telle opération.Il en démonte les rouages et met en lumière ses articulations essentielles, tirant les conclusions inquiétantes de ce nouvel état de fait. Une question se pose dès lors : à qui le tour ? Quand le principe d'ingérence (du plus fort) l'emporte sur le principe de souveraineté (du plus faible), quand ce qui était intolérable devient non seulement toléré, mais approuvé, les désinformateurs peuvent se frotter les mains : mission accomplie.

Livres