Lieu unique au monde, Versailles évoque toujours les fêtes et les fastes de la cour de Louis XIV, la politique, les intrigues, les révolutions, les guerres et les traités de paix. L'histoire de la France et de l'Europe se lit entre les murs du château, dans l'intimité de ses appartements royaux, dans ses jardins féeriques peuplés de dieux et de déesses, jusqu'au Trianon où Marie-Antoinette aimait à se rendre et où elle fit construire un délicieux hameau ¿ aujourd'hui entièrement restauré et à nouveau ouvert au public.Cet ouvrage invite à contempler autrement les collections de ce musée-château, lieu monarchique devenu républicain, dont l'inépuisable richesse ne cesse de nous surprendre. Les photographies les plus récentes, signées des photographes officiels de Versailles, sont accompagnées de citations de grands écrivains, qui ont vécu ou visité Versailles au fil des siècles, depuis Jean de La Fontaine jusqu'à Voltaire ou Victor Hugo.Collectif de photographes attitrés du château de Versailles:Didier SaulnierChristian MiletThomas GarnierChristophe FouinManai‘It’s not a palace, it’s a whole town, superb in grandeur, superb in matter.’ Charles Perrault, Le Siècle de Louis le Grand, 1687.Versailles, unique in the world, always evokes the feasts and splendour of Louis XIV’s court, politics, intrigue, revolutions, wars and treaties. A place of the monarchy and the republic alike, the history of France and Europe unfolds between the walls of the palace, in the intimacy of the royal apartments, in its idyllic gardens filled with gods and goddesses, in the Petit Trianon where Marie-Antoinette loved to go and where she had a delightful hamlet built, now fully restored.This publication invites you to contemplate the collections of this palace-museum in a new light, collections of an inexhaustible and ever-surprising wealth. The photo illustrations, often exclusive, are accompanied by quotes from famous figures who have visited Versailles throughout the centuries, from Jean de La Fontaine to Voltaire or Victor Hugo.

Versailles Splendeurs et intimité

Le style Empire est un style d'ameublement et de décoration en vogue de 1803 (après les campagnes d'Égypte et d'Italie) à 1821. Il succède au style Directoire et précède le style Restauration. Conçu par les architectes Charles Percier et Pierre Fontaine, il prend son essor sous les directives de Napoléon Ier, et perdure après son abdication.

Le style Empire : Les styles Directoire, Consulat et Empire

Napoléon décide en 1804 de séjourner régulièrement, à l'automne, à Fontainebleau, dans un château qu'il découvre vidé de ses meubles après la Révolution. L'ancienne maison royale, chargée de souvenirs, plaît au nouvel empereur. Lors de la venue du pape Pie VII, à l'occasion du sacre, il remeuble les appartements et fait de Fontainebleau l'une de ses résidences favorites : " Voilà, disait-il, la vraie demeure des rois, la maison des siècles ; peut-être n'était-ce pas rigoureusement un palais d'architecte, mais bien assurément un lieu d'habitation bien calculé et parfaitement convenable... " Mobilier, peintures, sculptures, objets historiques forment aujourd'hui un ensemble incomparable, évocateur de cet hôte illustre.

Napoléon à Fontainebleau

Histoire du chateau de fontainebleau

Publié à l'occasion de la restauration du cabinet d'angle du Roi, conduite en 2019-2020, cet ouvrage fait le point sur la décoration et l'ameublement de cette pièce qui a toujours été l'une des plus importantes de l'appartement intérieur du Roi. Faisant initialement parti de l'appartement de collectionneur de Louis XIV, le cabinet d'angle est transformé par Louis XV qui, appréciant sa situation, en fait son lieu de travail et le dote d'un somptueux décor rocaille et d'un mobilier des plus raffinés. Louis XVI lui conserva cette même fonction et ne toucha pas aux décors, mais renouvela pratiquement l'intégralité de son ameublement. Les époustouflantes bordures de glaces et les boiseries de Jacques Verberckt représentant des jeux d'enfants valorisent des meubles d'une très grande richesse aux marqueteries et aux bronzes élégants : commode-médaillier d'Antoine Robert Gaudreaus, encoignures de Gilles Joubert, secrétaire à cylindre de Jean François OEben, achevé par Jean Henri Riesener. Le tout constitue le plus bel ensemble de l'art décoratif français du règne de Louis XV, que l'on peut toujours admirer en place. Egalement pièce à caractère privé, elle contenait aussi des objets emblématiques comme le riche candélabre dit de l'Indépendance américaine, commandé par Louis XVI.

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