Lettre du Brésil est le récit d'un missionnaire canadien au Maranhao, 1957-1960. Sa tentative d'implanter l'Eglise dans une société rurale et désorganisée, nous conduit à l'origine des premières communautés ecclésiales de base. L'auteur comprend le développement économique et social comme devant se réaliser à partir de la base, avec les talents et les ressources du milieu.

Lettre du Brésil ; l'évolution de la perspective missionnaire

Oscar Arnulfo Romero (1917-1980) est sans nul doute le Salvadorien le plus connu hors des frontières de son pays. Personnage emblématique de l'histoire de l'Eglise latino-américaine, son existence et sa destinée - son assassinat, son martyre - ne cessent de susciter l'intérêt des différentes générations de croyants, comme un exemple d'authenticité, de courage et de don de soi. Issu du peuple, engagé courageusement dans la transformation de l'histoire, Oscar Romero n'aura jamais cessé de réclamer son appartenance aux classes populaires qui forment le Peuple de Dieu, pierre angulaire de son inspiration prophétique. La vie simple des paysans et des ouvriers lui ouvrit les yeux sur la réalité de l'exploitation des pauvres et transforma peu à peu son rapport aux Ecritures. Révélant les causes fondamentales de l'injustice et de la répression, il démasqua l'ampleur et la nature du mal dont était victime la société salvadorienne, et il apprit à se situer de manière consciente et responsable devant la réalité. L'intention de cet ouvrage n'est pas seulement de rendre hommage à cet homme hors du commun, mais aussi de rendre justice aux victimes de l'intolérance politique et des intérêts oligarchiques qui ont dévasté le Salvador au cours de la période étudiée. Bien plus qu'une biographie individuelle, il s'agit de l'histoire d'un peuple confronté aux exigences de sa survie, l'Eglise du Salvador demeurant celle qui possède le plus grand nombre de martyrs tombés au service de l'Evangile et de la libération. Dans ce contexte, Oscar Romero, comme homme d'Eglise engagé corps et âme au service de son peuple, apparaît comme un phare de la conscience universelle, un apôtre de la non-violence et un prophète des temps modernes.

Mgr Oscar A. Romero ; histoire d'un peuple, destinée d'une homme

Pour son numéro de juillet-août, la revue Relations vous invite à découvrir la culture sourde. Car les personnes sourdes sont porteuses d'une identité culturelle qui leur est propre et la condition sourde n'a pas à être vécue comme un handicap. Cette culture prend racine dans une histoire commune et dans la langue des signes, capable d'autant d'expressivité, de nuances et de poésie que toute autre langue parlée - comme en font foi les riches formes d'expression artistique sourdes. À des lieues d'une approche technomédicale les considérant comme des êtres «?à réparer?», les personnes sourdes assument leur condition et réclament des changements dans nos façons de faire société qui, trop souvent, sont inadaptées à leur réalité, les tenant à l'écart. Également au sommaire, un débat sur l'armement de la police, la question de la rémunération des mères porteuses et le second texte primé du concours «?Jeunes voix engagées?» par Pacifique Kambale Tsongo.

Relations. No. 797, Juillet-Août 2018 - S’ouvrir à la culture sourde

Lettre du Brésil - L'évolution de la perspective missionnaire

Ce livre retrace l'histoire d'un projet original et audacieux qui prit corps au Chili à l'époque d'Allende et qui, après, pendant les années noires de la dictature militaire, modifia son orientation et pesa sur l'histoire. Les acteurs du groupe Calama se firent pauvres avec les pauvres pour y découvrir les leaders naturels portant en eux les valeurs du bien commun et ce désir de s'engager dans la lutte de libération.

Théologie pratique de libération au Chili de Salador Allende

La richesse du discours homilétique romérien provient de son enracinement dans la réalité. En gardant les pieds sur terre, il expose le rôle positif du Règne voulu par Dieu, en alternance avec le rôle négatif de l'Anti-règne constitué par l'absurdité du péché, de la misère et de la violence dans les escadrons de la mort. Il inclut le peuple dans son "cercle communicationnel". De plus, il invite les fidèles non seulement à prier mais à participer au changement. Le Salut-Libération n'y est pas présenté comme une option parmi tant d'autres, mais comme l'unique option valable à la survie de l'humanité.

Le discours homilétique de Mgr Oscar A. Romero

Théologie pratique de libération au Chili de Salvador Allende - Une expérience d'insertion en milieu ouvrier

Combien de gens savent que le plus grand génocide de l'histoire de l'humanité a été perpétré contre les peuples autochtones des Amériques? On estime en effet que, dans la foulée de la conquête du Nouveau Monde, 90 à 95% de la population originaire du continent, soit quelque 70 millions de personnes, a été éliminée en raison des guerres, du pillage, de l'asservissement et des maladies introduites par les colons européens.

Avec Le génocide des Amériques, Moema Viezzer et Marcel Grondin cherchent à montrer comment une telle hécatombe a pu se produire. Cinq grands espaces - Caraïbes, Mexique, Andes, Brésil et États-Unis - sont passés en revue, auxquels s'ajoute un chapitre inédit sur le cas canadien, signé Pierrot Ross-Tremblay et Nawel Hamidi.

Si ce livre offre un panorama du génocide des peuples premiers des Amériques, il fait aussi le récit de leur résistance et de leur lutte pour survivre jusqu'à aujourd'hui. Car les blessures liées à la colonisation européenne ne sont pas seulement chose du passé: de nombreux peuples indigènes, dépossédés de leurs territoires et de leurs biens, se battent encore pour faire respecter leurs droits humains les plus élémentaires. Pour que la vérité et la réconciliation ne soient pas que des mots creux, il est temps de décoloniser l'histoire des Amériques.

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