"Je veux m'en aller, partir pour de bon, partir plus sentir, partir plus être vu redevenir comme avant, avant quand j'étais pas, je veux m'effacer, comme à la gomme à crayon, me fondre, comme le sucre dans le café, plus être, je veux mourir quoi!". Ainsi se parle l'Enfant, comptant ses pas sur le chemin. Mais dire ces mots - à douze ans -, les murmurer seulement, en a-t-il le droit? A qui se confier? Personne n'écoute. Un arbre peut-être l'entendrait. Ce chêne, seul sur la plaine, au milieu des blés? Lui, oui! Et s'il répondait?

Du temps que les arbres parlaient

Jacques et son Maître ou Diderot et son âme ou l'auguste et son clown Blanc, deux fous, épris de cette folie luxueuse et douce de la parole, se retrouvent sur les routes à la poursuite de leur vérité sous l'œil d'un Dieu malin, le " grand rouleau ", sur lequel leur destin serait écrit - mais rien n'est moins certain. Ce qui est en train de s'écrire à coup sûr pendant que Jacques et son Maître devisent, c'est un chapitre de la Révolution Française. Du roman foisonnant de Diderot, j'ai choisi de ne faire entendre que la fine fleur du dialogue érotico-philosophique, avec ce souci de ne pas transformer cette version dramatique en un one-man-show de Jacques. Face à lui, la présence du Maître " troublé " est essentielle. Les mots sont de Diderot, j'ai bâti le scénario. Yves Lebeau.

Jacques le Fataliste - D'après l'oeuvre de Diderot

Au retour des grandes vacances, dans un square au soleil, un père et sa fille adolescente discutent et se chamaillent. Celle-ci informe son père d’une décision : mettre un terme à l’organisation immuable depuis l’enfance, aux week-ends consacrés au père, aux grandes vacances découpées. Elle est grande, prétend-elle, et elle préfère improviser, ne plus être une case sur un agenda. Et le téléphone portable permet une intimité à tout moment ! Le père se rebiffe. Certes sa fille est grande, mais lui ?

On fait comme ça

Une famille avec grand-père, père, mère, garçon et fille. Une famille qui se retrouve les dimanches après-midi pour jouer à " c'est toi qui dis, c'est toi qui l'es ", un jeu de langage vif et inventif, où la parole rebondit de questions en réponses et de jeux de mots en chansons.
Le jeu n'est pas si simple, mais pour rien au monde ils ne manqueraient la partie ! À travers les questions et les réponses une famille se dessine, chaque joueur, en répondant, se révèle, des complicités se nouent, des conflits éclatent, des révoltes s'entendent.
Les mots en disent plus que ne voudraient ceux qui les lâchent. Un merveilleux exercice qui fait apparaître le portrait d'une famille d'aujourd'hui.
Après le jeu des " qui " et le jeu des " pourquoi " [tome 1], voici le jeu des " où " et le jeu des " si ".

C'Est Toi Qui Dis, C'Est Toi Qui L'Es. Tome 2

Une famille avec grand-père, père, mère, garçon et fille.
Une famille qui joue à " c'est toi qui dis, c'est toi qui l'es ", cette injonction que les enfants se lancent habituellement comme une provocation. Il y a le jeu des qui, le jeu des pourquoi, le jeu des où, le jeu des si. Le jeu n'est pas si simple ! A travers les questions et les réponses une famille se dessine, chaque joueur, en répondant, se révèle, des complicités se nouent, des conflits éclatent, des révoltes s'entendent.
Les mots en disent plus que ne le voudraient ceux qui les lâchent. Un merveilleux exercice qui fait apparaître le portrait d'une famille d'aujourd'hui. Ce volume contient les jeux des qui et des pourquoi. A paraître en 2002, les jeux des où et des si.

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