Glenway Crane, beau, jeune et pauvre pianiste de Brooklyn, a été autrefois victime d'une confusion de paternité. Depuis, une fantaisie de plus en plus dramatique marque jusqu'au moindre geste de sa vie passionnante, mais non passionnée. Une jeune fille américaine, Linda Patmore, milliardaire extravagante et jolie, s'éprend de lui alors qu'il dort profondément (il est en état d'hibernation dans une clinique du Michigan). Ce livre est leur aventure : un récit fantastique et déchirant, où deux êtres se livrent le combat singulier de l'amour au cour d'un ténébreux paysage mental. Mais les souvenirs d'enfance qui l'obsèdent permettront-ils à Glenway Crane, morcelé par son double destin, d'assumer la responsabilité de cet amour ? Yves Salgues conduit, avec un art remarquable, le lecteur au bout de cette difficile expérience humaine. Son roman est, avant tout, un livre neuf, par son accent moderne, par son style brillant et sa technique, qui rappelle celle des grands romanciers américains. New-York est d'ailleurs le décor de cette tragédie de la jeunesse avide et désemparée, en proie à tous les maux du siècle.

Un ange américain

gainsbourg ou la provocation permanente

"Mon acte de naissance est incomplet : il me manque un père lâche et répudié dont ma mère n'a pas voulu une fois qu'ils m'eurent mis en route." Ainsi par le Yves Salgues du commencement de lui-même. Au-delà de l'état civil, dans l'absolu sévère et capricieux du Temps, l'aube de l'homme est inscrite dans l'alphabet de sa mémoire : elle y épouse son cours et s'y confond. Le lit du courant est ici celui d'un fleuve dont le flot noir irrigue notre histoire et baigne le coeur d'Yves Salgues de son écume brune, sauvage et enchantée. Sur ce Rhin noir des filles-fées débarquent une fille-mère de vingt ans, Paule, et l'objet majeur de sa vie : Yves, qui en compte à peine quatre. En René Salgues (alors soldat dans l'armée d'occupation), ils viennent rendre visite à la splendeur et au maléfice, au génie dont ils tiennent leur talent, le romanesque d'une vie intense et leur rôle de vedettes captives dans cette tragédie qui déjà les enchaîne, héros d'un Triangle éternel. René couvre sa soeur Paule d'une passion obsédée, agressive, étouffante, qu'elle réprouve et refuse. Comme elle dit tendrement "non" au harcèlement sexuel auquel la soumet son fils, Yves, enfant précoce et surdoué. Saine et résolue, Paule poursuit sa quête sensuelle : sans une concession aux deux mal-aimés qui hantent ses jours. De la Rhénanie d'automne au Périgord noir du soleil des loups l'étrange troïka est lancée à tombeau ouvert dans une équipée tragi-comique où les dieux du théâtre et ceux du football jouent un grand rôle, mais sur laquelle veillent aussi les déesses de l'adversité, la folie et la maladie - incurables comme l'amour. Il n'y aura de répit possible que dans la mort. Avec le Triangle éternel, Yves Salgues a écrit le roman vécu de la triple aliénation sexuelle. Journaliste professionnel de réputation internationale, il revendique aujourd'hui le simple honneur d'être un écrivain reconnu.

Le triangle éternel

Par la faute d'un bal de campagne, Roland Maynard, journaliste en vacances dans sa Dordogne natale, tombe éperdument amoureux d'une lycéenne dont il ne sait rien (si ce n'est la beauté), mais qui n'ignore rien de lui. Elle l'attendait : c'est un piège du destin. La vérité surgit à deux heures du matin, violente et irrémédiable : la jeune fille est Soledad Messonnier. Une haine cruelle et sans repos oppose le père de Soledad à celui de Roland : une histoire d'amour - vieille de trente ans - et une tenace rivalité politique en sont les mobiles. L'étincelante Soledad, avec le radieux enthousiasme de ses dix-huit ans, veut, au nom de l'amour, réconcilier les deux familles rivales et épouser Roland Maynard. Tandis que Laurent Messonnier, gros exploitant forestier, quitte pour quelque temps la Dordogne, Soledad et Roland iront cacher leur bonheur dans l'envoûtant et fabuleux Périgord Noir dont il sont issus, et dont tout proverbe est une sentence. Or, cet été-là, le soleil aura des taches...

Les taches du soleil (1)

Les amants de la guerre

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Le jeune homme endormi

Voici pourquoi son ! livre James Dean ou le mal de vivre est considéré comme un livre-culte. Une vie-éclair de tragédien de cinéma, une mort-éclair de pilote de course, puis une postérité qui le statufie - à vingt-quatre ans - dans tout l'éclat de sa jeunesse brisée ont fait de Dean le héros d'une fable moderne : l'enfant prodige et tragique du siècle. Cette fable du Nouveau Monde, Yves Salgues nous la fait aujourd'hui revivre dans une version refondue et enrichie de son ouvrage. Pour cela, de Hemingway à Elizabeth Taylor (qui appelait Jimmy « le géant nain »), il donne la parole aux plus grandes voix de notre temps. Plus que jamais, un livre-culte.

James Dean - Ou Le mal de vivre

La drogue

Qu'est-ce qui fait courir Éric Cantona ? La gloire ? L'argent ? Non. La passion du football tout simplement. Éric Cantona n'est pas seulement le meilleur joueur du moment, c'est aussi un magicien, un artiste du ballon rond. Mais l'amour du foot a ses exigences. Éric Cantona ne plaisante pas avec ça. Quitte à malmener quelques principes ou à apparaître comme un anticonformiste. Des prises de position qui dérangent, le goût de la perfection, la volonté d'être lui-même jusqu'au bout ont fait de lui le rebelle du football français. Alors qui est le vrai Cantona ? Cet écorché vif qui ne fait rien comme les autres ou cet athlète réservé et fier, peintre à ses heures et qu'inspire Van Gogh ? En lisant la biographie que lui consacre Robert Ichah, vous découvrirez enfin la face cachée de ce grand Marseillais. Le portrait d'un joueur d'exception.

Cantona

"Mon acte de naissance est incomplet : il me manque un père lâche et répudié dont ma mère n'a pas voulu une fois qu'ils m'eurent mis en route." Ainsi par le Yves Salgues du commencement de lui-même. Au-delà de l'état civil, dans l'absolu sévère et capricieux du Temps, l'aube de l'homme est inscrite dans l'alphabet de sa mémoire : elle y épouse son cours et s'y confond. Le lit du courant est ici celui d'un fleuve dont le flot noir irrigue notre histoire et baigne le cour d'Yves Salgues de son écume brune, sauvage et enchantée. Sur ce Rhin noir des filles-fées débarquent une fille-mère de vingt ans, Paule, et l'objet majeur de sa vie : Yves, qui en compte à peine quatre. En René Salgues (alors soldat dans l'armée d'occupation), ils viennent rendre visite à la splendeur et au maléfice, au génie dont ils tiennent leur talent, le romanesque d'une vie intense et leur rôle de vedettes captives dans cette tragédie qui déjà les enchaîne, héros d'un Triangle éternel. René couvre sa sour Paule d'une passion obsédée, agressive, étouffante, qu'elle réprouve et refuse. Comme elle dit tendrement "non" au harcèlement sexuel auquel la soumet son fils, Yves, enfant précoce et surdoué. Saine et résolue, Paule poursuit sa quête sensuelle : sans une concession aux deux mal-aimés qui hantent ses jours. De la Rhénanie d'automne au Périgord noir du soleil des loups l'étrange troïka est lancée à tombeau ouvert dans une équipée tragi-comique où les dieux du théâtre et ceux du football jouent un grand rôle, mais sur laquelle veillent aussi les déesses de l'adversité, la folie et la maladie - incurables comme l'amour. Il n'y aura de répit possible que dans la mort. Avec le Triangle éternel, Yves Salgues a écrit le roman vécu de la triple aliénation sexuelle. Journaliste professionnel de réputation internationale, il revendique aujourd'hui le simple honneur d'être un écrivain reconnu.

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