A.A. Gill was an exceptional writer. Savage and compassionate in equal measure, he was always opinionated, always original, often surprising, and his writing illuminated every page.
This second collection of his journalism brings together pieces from near and far. He was ferociously well-travelled and wrote 'abroad is as foreign and funny and strange and shocking as it ever was, and our need to know our neighbours every bit as great'. Far and Away is a book about meeting those neighbours. Wherever he was - with the glitterati in St Tropez or in the ruins of earthquake-stricken Haiti - he had the ability to pin down the heart of a story and render it unforgettable. He was a peerless writer about food, and we also join him at tables all around the globe. A.A. Gill had the gift of making his readers see the world in a different way. And, always, of making them laugh. This collection is an opportunity to marvel at a master at work.

Far and Away

Foreigner Adrian Gill (a Scot) goes in search of the essence of England and the English
The English are naturally, congenitally, collectively and singularly, livid much of the time. In between the incoherent bellowing of the terraces and the pursed, rigid eye-rolling of the commuter carriage, they reach the end of their tethers and the thin end of their wedges. They're incensed, incandescent, splenetic, prickly, touchy and fractious. They sit apart on their half of a damply disappointing little island, nursing and picking at their irritations.
Perhaps aware that they're living on top of a keg of fulminating fury, the English have, throughout their history, come up with hundreds of ingenious and bizarre ways to diffuse anger or transform it into something benign. Good manners and queues, roundabouts and garden sheds, and almost every game ever invented from tennis to bridge. They've built things, discovered stuff, made puddings, written hymns and novels, and for people who don't like to talk much, they have come up with the most minutely nuanced and replete language ever spoken - just so there'll be no misunderstandings. In this hugely witty, personal and readable book, A.A. Gill looks anger and the English straight in the eye.

The Angry Island

Les cadeaux sont une partie importante et nécessaire de notre vie collective. Nous devons donner et nous devons permettre aux autres de donner.

Plus il y en a, plus vous ne voulez pas. Cinquante options de céréales ne perfectionnent pas une expertise épicurienne dans les points les plus fins du riz gonflé, il assassine l'appétit.

Levez-vous maintenant et allez trouver Robert Kilroy-Silk. Souriez d'une manière chaleureuse et amicale, puis frappez-le au nez. Maintenant, allez trouver Robert à la télévision, malgré mes meilleurs efforts, c'est encore relativement facile à faire. Attendez un gros plan, le même sourire et frappez-le au nez. Si vous avez suivi les instructions avec soin, vous aurez remarqué une différence distincte. D'une part, vous avez été imprégné d'un sentiment de justice d'esprit public; De l'autre, vous dribblez probablement du sang. C'est la différence entre la réalité dans la vie et la réalité à la télévision.

Une nécrologie grand format m'a un jour fait remarquer que les soldats vétérans meurent selon leur grade. Les premiers à partir sont les généraux, les amiraux et les maréchaux de l'air, puis les brigadiers, puis un peu d'écart et les colonels et les commandants d'escadre et les majors passés, puis un filet régulier de capitaines et de lieutenants. En vieillissant et en se raréfiant, les soldats sont mythifiés et deviennent de plus en plus héroïques, jusqu'à ce que finalement les tambourins et les soldats mineurs soient vénérés et laurés d'honneurs comme d'anciens maréchaux. Il y a quelque chose de touchant là-dedans.

Les Lib-Dems sont des acolytes. Ils sont nés pour être des acolytes et c'est ce qu'ils devraient se concentrer sur l'être.

La parure personnelle est la seule forme culturelle dans laquelle tout le monde dans le monde participe.

La seule cravate acceptable est la Croate One Original.

Un Américain a inventé une télécommande qui éteindra n'importe quelle télé dans un rayon de 20 pieds. Quel merveilleux appareil ! Quelle splendide invention ! Quelle façon vraiment utile et améliorée de consacrer votre temps à construire quelque chose qui désactive la culture. La semaine prochaine, j'instaure la Burn a Book Week, pour encourager encore plus la conversation. J'ai mis au point un petit appareil fantastique que j'appellerai une boîte d'allumettes.

Chaque homme imagine qu'il tourne son costume comme un agent double, qu'il peut être tordu à sa volonté avec ironie ou comédie, que l'homme peut saper ses origines.

Ce n'est pas dans la nature des Cincinnatiens stoïques à se vanter, ce qui a la chance, car ils ont de maigres choix à se vanter.

Une bisque de homard devrait être le couronnement du potager. Et celui-ci était excellent. Soyeux comme un compliment de gigolo et louche comme une promesse de chancelier.

Vraiment, j'aime l'avenir. J'apprécie mon collier d'appel d'alarme automatique au cas où je me perdais et que je me confondais dans un centre commercial. J'apprécie la montre qui dit à l'hôpital que ma tension artérielle est devenue balistique. J'aime mon ordinateur, tant qu'il n'obtient pas d'idées au-dessus de son poste de travail.

Je ne vais pas aux ouvertures des magasins ou des fêtes données par des gens que je ne connais pas.

Je monte une dune jusqu'à une plage et je regarde la mer, mais il est à 100 km. Les navires sont de travers dans leurs lits secs, à l'ancre pour toujours. Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mon fils. Des milliers de kilomètres d'ici, ses poumons sains soufflent des bougies. Je devrais être là mais je suis ici avec un autre garçon, qui met son visage près du mien et rit. Je souris en retour mais je me rends compte qu'il ne peut pas le voir, parce que je porte des museaux antiseptiques pour me protéger de son souffle.

Londres est une ville de fantômes ; on les sent ici. Pas seulement ceux des gens, mais aussi ceux des époques. Le fantôme de l'empire, ou le blitz, la peste, le fantôme enfumé du grand incendie qui nous a donné les églises de Christopher Wren et a inauguré la ville géorgienne.

Les shorts sont idiots. Les hommes en short sont des hommes idiots. Et idiot est la pire chose qu'un homme puisse être.

Aucune entreprise de télévision britannique ne pourrait jamais faire une série comme «The West Wing» sur la politique britannique. Cela mendiait la crédibilité. Personne ne pouvait l'écrire avec un visage impassible ou l'exécuter sans rire.

Les gens qui savent qu'il y a un dieu et des gens qui savent qu'il n'y a pas exactement dans le même monde. Même nombre d'heures dans la journée, le même temps, les mêmes résultats de football. Ils aiment tous les deux leurs enfants et meurent des mêmes maladies.

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les riches et les privilégiés se soucient, ou même vous vous embêtez avec le sac cadeau? Parce qu'ils n'ont pas besoin de ce genre de choses. S'ils le voulaient, ils pourraient se permettre de l'acheter, sans clignoter. Mais ils aiment le sac cadeau, au-delà de la raison.

Les Français ne sont jamais heureux de venir à Londres; C'est une inimitié ancienne et réconfortante.

Les faits sont ce que les gens pédantes et ternes ont au lieu d'opinions.

Beaucoup d'image de Londres ne l'était jamais. Il n'y a jamais eu de Dickensian London, ni de Londres shakespearien, ni de Londres qui swing.

Gordon Brown est un personnage d'un opéra tragique, tordu par l'ambition et un sentiment presbytérien du destin fatidique. Il a attendu 13 ans, principalement dans l'ombre de Tony Blair, pour ce calice empoisonné et a la chance de pessimiste.

L'Amérique n'a pas contourné ni échappé à la civilisation. Il a fait quelque chose de bien plus profond, beaucoup plus intelligent: cela a simplement changé ce que pourrait être la civilisation.

La raison pour laquelle les chefs deviennent des chefs est qu'ils ne sont pas autorisés à entrer dans les chambres avec des fenêtres.

Je vous dis, une fois qu'une fille a une dose de romans, elle est une poussée pour le pentamètre iambique.

Je ne sais pas si l'anglais est la seule langue où certaines expressions ne signifient que l'opposé de ce qu'ils disent, mais nous en avons énormément.

Le petit déjeuner est tout. Le début, la première chose. C'est la bouchée qui est l'engagement envers un nouveau jour, une vie continue.

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