Né à Lwów en 1945, Adam Zagajewski partit, dans les années soixante, faire ses études à l'université Jagellonne de Cracovie.
Habitant désormais à Paris, il se penche sur cette période de sa vie, se souvient de ses promenades solitaires, de ses journées passées à la bibliothèque, de ses professeurs, de ses rencontres. Il a longtemps vécu " dans une autre beauté ", trouvée avant tout dans la ville de sa jeunesse. Même la laideur, la médiocrité et la grisaille socialistes n'en ont pas terni l'éclat : " Une ville douce, à l'aube, à l'heure où dorment geôliers et prisonniers.
Une ville douce, incertaine de son nom. Le soleil se lève gravement. Le silence règne, les premières ombres se couchent avec précaution sur l'asphalte froid. " C'est vers elle qu'il nous entraîne irrésistiblement dans cet essai où tout n'est pas nostalgie mais où la prose s'entrecroise avec la poésie, où les portraits savoureux (Pszoniak, Michnik) alternent avec les aphorismes, les réflexions philosophiques et les considérations sur la littérature, la musique, l'art.
Auteur d'essais, de plusieurs recueils de poèmes et de trois romans, Adam Zagajewski est publié en Pologne, en Allemagne, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Suède, en Norvège et dans l'Ex-Yougoslavie. Chez Fayard sont parus : " Solidarité, solitude, Coup de crayon, Palissade ". " Marronniers ". " Liseron ". " Dieu, La Trahison " et, en 1999, le recueil de poèmes " Mystique pour débutants ".

Dans une autre beaute

Né à Lwow en 1945, Adam Zagajewski partit, dans les années soixante, faire ses études à l'université Jagellonne de Cracovie. Habitant désormais à Paris, il se penche sur cette période de sa vie, se souvient de ses promenades solitaires, de ses journées passées à la bibliothèque, de ses professeurs, de ses rencontres. Il a longtemps vécu «dans une autre beauté », trouvée avant tout dans la ville de sa jeunesse. Même la laideur, la médiocrité et la grisaille socialistes n'en ont pas terni l'éclat : «Une ville douce, à l'aube, à l'heure où dorment geôliers et prisonniers. Une ville douce, incertaine de son nom. Le soleil se lève gravement. Le silence règne, les premières ombres se couchent avec précaution sur l'asphalte froid.» C'est vers elle qu'il nous entraîne irrésistiblement dans cet essai où tout n'est pas nostalgie mais où la prose s'entrecroise avec la poésie, où les portraits savoureux (Pszoniak, Michnik) alternent avec les aphorismes, les réflexions philosophiques et les considérations sur la littérature, la musique, l'art.

Dans une autre beauté

Mystique pour débutants et autres poèmes

Palissade. marronniers. liseron. dieu

Coup de crayon

Adam Zagajewski, né le 21 juin 1945 à Lviv (Lwów) en Ukraine et mort le 21 mars 2021 à Cracovie, est un écrivain, poète, romancier, traducteur et essayiste polonais. En 2017, il reçoit le prix Princesse des Asturies pour l'ensemble de son œuvre.

Je bois dans un petit printemps, / ma soif excéde l'océan.

Le livre de Gabriel Levin est un voyage à travers le temps et à travers des animosités enracinées du Moyen-Orient. Ce qui est étonnant et rafraîchissant, c'est sa capacité à combiner le point de vue du journaliste avec une connaissance approfondie de la poésie, y compris des poèmes arabes préislamiques. Un brillant poète est à l'œuvre ici - un poète dans le paysage accidenté du conflit et de la douleur.

On a demandé à un certain voyageur qui connaissait de nombreux continents ce qu'il trouvait le plus remarquable de tous. Il a répondu : l'omniprésence des moineaux.

Les villes de Daybreak ne sont personne et n'ont pas de noms. Et moi aussi, je n'ai pas de nom, Dawn, les étoiles se pâle, le train ramassant la vitesse.

Le temps prend la vie et nous donne de la mémoire ...

De temps en temps, il disparaît - dans le sens où je deviens sourds à la beauté pendant une semaine ou deux ou trois. Cet va et à venir de la vie intérieure - parce que c'est ce que c'est - est une malédiction et une bénédiction. Je n'ai pas besoin d'expliquer pourquoi c'est une malédiction. Une bénédiction car elle provoque un mouvement, une énergie qui, lorsqu'elle culmine, crée un poème. Ou un moment de bonheur.

Le temps prend la vie et nous donne de la mémoire, de l'or avec une flamme, du noir avec des braises.

Le néant de cette journée est de Spitebecame un flamme et a brûlé les lèvres des enfants et des poètes.

Et maintenant, un conseil pour les mystiques débutants. Soyez sobre, soyez intelligent, soyez éduqué, fiez-vous à la réalité tangible aussi longtemps que vous le pouvez. Rappelez-vous que l'acte d'écrire est une infime partie d'un plus grand quelque chose. Défendez la valeur de l'expérience spirituelle et si quelqu'un vous dit que c'est une notion démodée, riez fort et sereinement.

Lisez pour vous, lisez pour votre inspiration, pour la douce tourmente dans votre belle tête. Mais aussi lire contre vous-mêmes, lire pour interrogatoire et impuissance, pour le désespoir et l'érudition ... et aussi lire ceux dont l'obscurité ou la méchance ce que tu es.

Un peu de pluie, un peu de sang. Des ongles noirs au mois d'août ; et la folie, la banane. Comme pris dans une canicule tropicale, avec des dizaines de tourbillons dans l'esprit, on pense à une sortie, ou à une entrée : hors du giron brûlant d'un volcan, et dedans - au centre d'un ouragan en furie. Et en suivant les chemins labyrinthiques de votre esprit, les caprices désordonnés de vos pensées à l'aise, les bricoles de votre surplus mental que vous jetez négligemment au monde, on a envie d'être perdu, dans un labyrinthe ; étonné, et étonnamment désabusé.

La vie humaine et les objets et les arbres vibrent avec des significations mystérieuses, qui peuvent être déchiffrées comme l'écriture cunéiforme. Il existe un sens, caché de jour en jour, mais accessible dans des moments de plus grande attention, dans les moments où la conscience aime le monde.

Les moments clairs sont si courts. Il y a beaucoup plus d'obscurité. Plusocean que Terra Firma. Moreshadow que la forme.

Mais je n'étais qu'un marcheur chaotique, personne ne pouvait m'arrêter; Même un état totalitaire n'a pas pu contrôler mes rêveries, mes fascinations poétiques, le modèle de ma marche.

En été, l'empire d'insectes se propage.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Adam_Zagajewski

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