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Adélaïde Dufrenoy

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Poésies

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    Adélaïde Dufrenoy

    @adelaideDufrenoy

    La jalousie Dernier trésor d’une amie, Toi dont les chastes amours Aux jours sombres de ma vie Font succéder de beaux jours, Ah ! Pardonne à ma tendresse Le caprice et le soupçon ; Quand on aime avec ivresse On perd souvent la raison. Je sais que ton âme pure Méprise un art imposteur, Que je te fais une injure En soupçonnant ta candeur. J’abhorre la jalousie, Qui m’atteint de son poison ; Mais je t’aime à la folie ; Je perds souvent la raison. À mes injustes alarmes Loin d’opposer des froideurs, Lorsque tu verras mes larmes Presse ton cœur sur mon cœur ; Qu’un regard, un doux sourire, Bannissent mon noir soupçon ; Montre-moi plus de délire, Et j’aurai plus de raison.

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    Adélaïde Dufrenoy

    @adelaideDufrenoy

    Le besoin d’aimer Pourquoi depuis un temps, inquiète et rêveuse, Suis-je triste au sein des plaisirs? Quand tout sourit à mes désirs, Pourquoi ne suis-je pas heureuse? Pourquoi ne vois-je plus venir à mon réveil La foule des riants mensonges? Pourquoi dans les bras du sommeil Ne trouvé-je plus de doux songes? Pourquoi, beaux-arts, pourquoi vos charmes souverains N’enflamment-ils plus mon délire? Pourquoi mon infidèle lyre S’échappe-t-elle de mes mains? Quel est ce poison lent qui pénètre mes veines, Et m’abreuve de ses langueurs? Quand mon âme n’a point de peines, Pourquoi mes yeux ont-ils des pleurs?

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    Adélaïde Dufrenoy

    @adelaideDufrenoy

    Le bonheur d’aimer Il est auprès de moi, sa main presse ma main, Sa bouche s’embellit du plus charmant sourire, Son teint s’anime, je soupire, Sa tête mollement vient tomber sur mon sein ; Là je respire son haleine, Son haleine en parfum plus douce que la fleur. De ses bras l’amoureuse chaîne Rapproche mon cœur de son cœur ; Bientôt nos baisers se confondent, Ils sont purs comme nos amours : Nous demeurons sans voix ; Seuls nos yeux se répondent ; Ils se disent tout bas : Toujours, toujours, toujours !

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    Adélaïde Dufrenoy

    @adelaideDufrenoy

    Le pouvoir d’un amant J’aime tout dans l’objet de ma fidèle ardeur, Le génie et le caractère ; J’aime son regard enchanteur, Son souris malin et flatteur, Et son humeur grave et légère. J’aime son esprit juste et fin ; J’aime encor les jaloux caprices Qui lui font haïr le matin Ce qui le soir fait ses délices ; J’aime son air noble et lutin. J’aime le pouvoir despotique Que son cœur orgueilleux exerce sur le mien ; Ses éloges adroits, son adroite critique, Me font chérir son entretien. Il n’a que plus de grâce alors qu’il est coupable : En vain se défend-on de vivre sous sa loi, On l’adore en dépit de soi ; Nul n’a plus de défaut, et nul n’est plus aimable. S’il est parfois un peu trompeur, Il sait par tant d’amour expier tant d’alarmes Qu’aux pleurs qu’il fait répandre on trouve encor des charmes. Son tendre repentir donne encor le bonheur. Sa flamme maintenant à la mienne est égale ; Mais, s’il pouvait changer un jour, Il me ferait, je crois, lui pardonner l’amour Qu’il sentirait pour ma rivale.

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    Adélaïde Dufrenoy

    @adelaideDufrenoy

    Le répit C’est trop en des vœux superflus Perdre les jours de mon bel âge ; C’est trop par des soins assidus D’un ingrat mendier l’hommage : Dès ce moment ne l’aimons plus ; C’est le seul parti qui soit sage. Mais ce soir en secret il demande à me voir… Son cœur peut-être a su m’entendre ; Peut-être que ce soir l’entretien sera tendre… Aimons l’ingrat jusqu’à ce soir.

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    Adélaïde Dufrenoy

    @adelaideDufrenoy

    L'espoir trompé Après un an de mortelles douleurs, Quand de mes feux j'allais guérir peut-être, Dans la retraite où je cachais mes pleurs Soudain j'ai vu l'infidèle apparaître. Son air ému, son discours enchanteur, Et son regard, qui, dangereux flatteur, Quand il le veut dit si bien je t'adore, D'un doux espoir ont fait battre mon cœur ; J'osai penser qu'il m'aimerait encore : Je recueillis ce regard, ce discours, Cet air ému, cette douce promesse D'être pour moi comme dans mes beaux jours ; Mais rien, hélas ! n'était de la tendresse. Je ne devais qu'au désir d'un moment De son retour l'ivresse mensongère ; Mon court bonheur ne fut qu'une chimère ; Je le paierai d'un éternel tourment.

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