Vous êtes cordialement invité à lire les tribulations drolatiques d'un couple sur le point de se marier. L'auteur de Loin d'être parfait et de Blonde platine nous ouvre les pages de son intimité en nous conviant aux préparatifs de son mariage, depuis le choix du disc-jockey jusqu'à la liste des invités en passant par l'épreuve de la belle-famille. A travers une série de saynètes remarquablement observées, tantôt absurdes, tantôt émouvantes, Tomine capture ce qui fait le sel d'un mariage... la tendresse entre deux êtres sur le point de s'unir, l'absurdité de certaines décisions à prendre, la pression de l'entourage. De l'humour, bien sûr, et aussi de... l'amour.

Scènes d'un mariage imminent

Un lycéen retrouve une ancienne petite amie et discute avec elle dans une station-service, la nuit. Une dame âgée fait sa pause déjeuner en mangeant un sandwich dans sa vieille Cadillac. Une jeune femme répond aux attentes de son boyfriend qui l'enjoint de dire des cochonneries au téléphone. Après une soirée passée à boire avec des amis, une femme s'assoit dans sa voiture et réfléchit quelques instants en laissant tourner le moteur.

Insomnie - Et autres histoires

Un écrivain retrouve une camarade de lycée et s'embarque dans un flirt sans lendemain ; un garçon complexé tente une improbable opération de séduction ; une jeune femme solitaire invente des canulars dans l'espoir de rencontrer quelqu'un ; un étudiant soupçonné d'homosexualité s'initie au sexe grâce à une fille facile... Quatre nouvelles pour une bande dessinée audacieuse et novatrice.

Blonde platine

Les intrus (Killing and Dying) révèle les coulisses, les possibilités qu'offre le roman graphique et explore ironiquement la perte, l'ambition créative, l'identité, et les mécanismes familiaux. Avec ce travail, Adrian Tomine (Blonde platine, Scènes d'un mariage imminent) réaffirme sa place, non seulement comme l'un des créateurs de BD parmi les plus reconnus, mais aussi en tant que grande voix de la littérature américaine moderne. Son don pour capter les émotions et son intelligence résonnent ici : le poids de l'amour et de son absence, la fierté et la déception familiales, l'anxiété et l'espoir de vivre au XXIe siècle. Dans six histoires interconnectées, et terriblement drôles, Tomine dessine un portrait silencieux et mouvant de la vie contemporaine. "Amber Sweet" montre l'impact désastreux de la fausse identité dans un monde hyper-connecté ; "Une brève histoire sur une forme d'art plus connue sous le nom d'Hortiscuplture" détaille l'invention et la destruction d'une nouvelle forme d'art en courtes séquences ; "Traduit du japonais", est une vitrine luxuriante et haute en couleur de la narration par l'image ; l'histoire éponyme, "Killing and Dying", aborde la parentalité, la mortalité et l'art du stand-up. Adrian Tomine est un maître du petit mouvement, aussi habile à faire passer les émotions via un changement subtile de l'expression que par l'étirement de paysages colorés. En cela, Adrian Tomine est un digne héritier de Daniel Clowes et de Chris Ware. Le patchwork de Killing and Dying en fait un chef d'oeuvre tendu et réaliste.

Les intrus

À l'âge de 17 ans, Adrian Tomine réalise le premier numéro de sa mini-série Optic Nerve. Au fil des publications, son talent extrêmement précoce s'affirme au point d'attirer le prestigieux éditeur Drawn & Quarterly au Canada et Guy Delcourt en France. Ces histoires courtes sur les petits riens de la société moderne et les tourments sentimentaux des jeunes adultes font mouche immédiatement.

32 histoires

Prendete una giovane coppia che sta per sposarsi, aggiungete un pizzico di Rock'n'Roll vecchio stile, essenza di pazzoide fiorista giapponese, estratto di hippy nevrotico, concentrato di madri esaltate, macedonia di improbabili DJ e abbondate in partecipazioni da spedire. Mescolate con buona dose di stress da wedding planning fai da te e voilà! Siete pronti a gustare questo delizioso antipasto prenuziale, una splendida storia d'amore dei giorni nostri condita con sottile ironia e un velo di romanticismo... da servire con una generosa spruzzata di pepe.

Scènes D'un Mariage Imminent

Lorsque Adrian Tomine publia les 25 premiers exemplaires de sa série « Optic Nerve », à l'aide de la photocopieuse du campus de Berkeley où le jeune homme étudiait la littérature anglo-saxonne, il ne se doutait pas qu'il allait bientôt devenir la coqueluche de toute une génération et que ses petits fascicules, vendus un dollar, seraient aujourd'hui des collectors recherchés. Ce livre regroupe l'intégrale de ses premières histoires courtes en formes de nouvelles graphiques, dans lesquelles pointent déjà les aspirations du futur dessinateur de Blonde Platine : le malaise adolescent et l'agencement des relations sentimentales entre jeunes adultes.
Adrian Tomine est né en 1974 à Sacramento, aux États-Unis. Depuis 1991, il élabore dans son comics « Optic Nerve » une oeuvre sensible et intelligente, aux confins de l'autofiction. Alliée à un style graphique impeccable, cette fine observation des relations humaines et sentimentales est récompensée en 1995 par l'obtention du prestigieux Harvey Award, catégorie meilleur jeune talent. Il vit et travaille à Berkeley, en Californie.
Son album Blonde Platine, publié au Seuil en 2003 a été nominé dans la catégorie « meilleur album » au festival d'Angoulême 2004.

Adrian Tomine, né 31 mai 1974 à Sacramento (Californie), est un auteur de bande dessinée américain.

Je pense qu'il y a beaucoup d'évolution qui s'est produite de manière intangible, en termes de façon dont je pense au travail ou à la façon dont je le planifie.

J'étais très conscient du fait qu'il y avait beaucoup de bandes dessinées que j'aime, parce que j'ai grandi toute ma vie en lisant des bandes dessinées et je connais chaque petite nuance de la langue et toutes les implications.

Pendant longtemps, j'étais très résistant à l'idée de publication en ligne ou même de livres électroniques ou quelque chose comme ça.

J'ai l'impression que si les gens vont aller à l'effort pour obtenir un tampon et, vous savez, le mettre sur une enveloppe qui, vous savez, c'est un gros effort ces jours-ci. Donc j'écrit souvent.

Je pense qu'en termes d'obtention de nouveaux artistes qui ne sont pas dans ce genre de démographie stéréotypée de l'adolescent; Il y a eu beaucoup de progrès récemment. Et je ne devrais pas faire une déclaration définitive à ce sujet, mais mon impression est que le principal obstacle à la progression à cet égard est le nombre de personnes qui choisissent de l'essayer.

C'est de l'eau froide au visage de réaliser que vous n'êtes pas aussi spécial et aussi inhabituel que vous auriez pu le penser quand vous étiez un adolescent aliéné.

Je prenais juste mon carnet de croquis chez Kinko et faisais des photocopies et les assemblant à la main - les repliant et les agrafant.

Mes premières bandes dessinées reflètent vraiment d'être une sorte de perdant célibataire confondant dans la région de la baie, et je pense qu'avoir des enfants a été de loin l'impact le plus profond sur moi en tant que personne et en tant qu'artiste.

Je pense que beaucoup de critiques avaient à voir avec la détesté des personnages - qui, encore une fois, je considère comme un compliment.

Je ne suis pas le genre de personne qui se jetterait dans une situation passionnante ou dangereuse juste pour obtenir du matériel. J'ai donc tendance à me procurer ma vie normale et ennuyeuse et à essayer de regarder les choses un peu plus étroitement.

Quand je suis assis à ma table de rédaction dans mon studio, je pourrais vraiment être n'importe où.

Il y a eu une poignée de missions au fil des ans que j'ai dû refuser en raison de contraintes de temps, et j'étais assez envieux quand j'ai vu le produit fini, magnifiquement illustré par quelqu'un d'autre.

Une grande partie des liens de parenté que les gens remarquent n'est pas une coïncidence. À l'âge de douze ou treize ans, j'étais très impressionnable et j'essayais de trouver mes modèles.

Il est absolument effrayant de penser que je travaille sur une série de bandes dessinées intitulée «Optic Nerve» depuis l'âge de seize ans.

J'ai eu une enfance banale et heureuse, sans trop de difficulté.

Pendant la plupart du temps, j'étais à Berkeley, j'étais célibataire. Je vivais dans une sorte d'appartement collégial par moi-même - c'était comme des vacances d'été prolongées. Donc, au moins avec le recul, j'ai des émotions sombres attachées à Berkeley, alors que j'ai commencé à venir à New York parce que je sortais avec quelqu'un, et c'était très excitant et romantique.

Je voulais être aussi invisible que possible qu'un artiste. Je voulais faire la différence entre moi et sur qui j'écris.

Peut-être que vous n'êtes même pas en mesure de vraiment juger à quel point votre enfant est bon dans cette entreprise.

Pour être parfaitement honnête, si c'était à moi, je serais invisible en tant qu'artiste.

Lorsque le courrier électronique et Internet sont arrivés, je ne publie jamais d'adresse e-mail. Je suis juste resté avec ce P.O. Adresse de la boîte.

Drawn & Quarterly m'a toujours donné un contrôle éditorial total sur mes livres et mes bandes dessinées, de sorte que toute décision concernant ce qui devait être inclus ou exclu du livre était la mienne.

Je suis parfois un dessinateur, et il y a un public pour ça, et je suis parfois illustrateur, et il y a un public pour ça.

Je pense que beaucoup de cloches et de sifflets qui deviennent à votre disposition seraient impossibles à résister pour certaines personnes, donc ce ne sera jamais une véritable version standard de votre bande dessinée. Les gens devront profiter de la possibilité d'avoir du son, ou un zoom avant et hors de ce que ce soit.

Les lecteurs apportent souvent un ensemble différent de critères aux travaux en fonction du format.

Je pense que si vous regardez une bande dessinée qui est faite par une seule personne, il y a juste un niveau d'intimité que je ne vois nulle part ailleurs.

J'arrive à un point de ma vie où toute mon attitude à l'égard de la relation entre moi et le public est totalement différente.

Je ne cachais certainement pas consciemment mon identité dans les travaux précédents, bien que beaucoup de gens aient évoqué le fait que je me suis dessiné sans globes oculaires.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Adrian_Tomine

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