La thèse d'Adrienne Mayor tient en quelques mots. Les tribus nomades qui guerroyaient (entre 700 avant J.-C. et 300 après J.-C.) dans une vaste zone allant de la Mongolie à la mer Noire avaient développé un modèle social où les activités quotidiennes étaient indifféremment réparties entre hommes et femmes. Le temps des Amazones n'était donc pas une civilisation dominée par l'un ou l'autre sexe mais une construction sociale égalitaire. S'y partageaient les prérogatives des honneurs, et de la guerre, et c'est ce qui percuta si puissamment l'imaginaire grec. Dans un ouvrage de référence, traduit en français aux éditions de la Découverte, Adrienne fait montre d'une érudition impressionnante. Nous avons conçu avec elle cette version plus ludique, aérée et ouverte aux arts graphiques, antiques et modernes. Elle ne cède en rien au sérieux des autres publications de la chercheuse californienne.

Le temps des Amazones : entre mythe et réalité

Depuis l'Iliade jusqu'à Pompée en passant par Alexandre le Grand, les mythiques Amazones ont toujours fasciné les Grecs, puis les Romains : des guerrières qui rivalisaient avec les héros grecs par leur courage et leurs prouesses militaires, mais qui ressemblaient aussi aux Barbares - la légende dit qu'elles se coupaient le sein gauche pour tirer à l'arc et qu'elles se débar-rassaient de leurs enfants mâles.
Les Amazones sont-elles un mythe, un fantasme terri?ant inventé par les Grecs et les Romains ? Que peuvent-elles nous apprendre sur la réalité des civilisations avec lesquelles les Grecs étaient en contact ?
Adrienne Mayor montre que les Amazones trouvent leur ori-gine dans la réalité historique et met à bas le préjugé selon lequel il n'y aurait jamais eu de femmes guerrières. Les décou-vertes archéologiques faites dans ces immenses étendues où nomadisaient les Scythes - et donc les Amazones décrites par Hérodote - ont permis d'identi?er les restes de guerrières mortes au combat. 
Il n'y a jamais eu de guerrières se mutilant la poitrine ou tuant leurs ?ls, mais il y a eu des tribus scythes où les femmes com-battaient à l'égal des hommes. Adrienne Mayor se lance à leur poursuite et nous invite à un fabuleux voyage historique jusqu'aux con?ns de la Chine.

Les Amazones - Quand les femmes étaient les égales des hommes (VIIIe siècle avant J-C - Ier siècle après J-C)

Depuis l’Iliade jusqu’à Pompée en passant par Alexandre le Grand, les mythiques Amazones ont toujours fasciné les Grecs, puis les Romains : des guerrières qui rivalisaient avec les héros grecs par leur courage et leurs prouesses militaires, mais qui ressemblaient aussi aux Barbares – la légende dit qu’elles se coupaient le sein gauche pour tirer à l’arc et qu’elles se débarrassaient de leurs enfants mâles.Les Amazones sont-elles un mythe, un fantasme terriﬁant inventé par les Grecs et les Romains ? Que peuvent-elles nous apprendre sur la réalité des civilisations avec lesquelles les Grecs étaient en contact ?Adrienne Mayor montre que les Amazones trouvent leur origine dans la réalité historique et met à bas le préjugé selon lequel il n’y aurait jamais eu de femmes guerrières. Les découvertes archéologiques faites dans ces immenses étendues où nomadisaient les Scythes – et donc les Amazones décrites par Hérodote – ont permis d’identiﬁer les restes de guerrières mortes au combat.Il n’y a jamais eu de guerrières se mutilant la poitrine ou tuant leurs ﬁls, mais il y a eu des tribus scythes où les femmes combattaient à l’égal des hommes. Adrienne Mayor se lance à leur poursuite et nous invite à un fabuleux voyage historique jusqu’aux conﬁns de la Chine.

Les Amazones : Quand les femmes étaient les égales des hommes (VIIIe siècle av. J.-C. – 1er siècle apr. J.-C.)

Adrienne Mayor (22 avril 1946) est une historienne des sciences et technologies de l'Antiquité et une folkloriste américaine. C'est la première à mettre en avant la théorie selon laquelle l'observation, pendant l'Antiquité, de fossiles d'espèces animales éteintes aurait inspiré la création de créatures mythiques.

J'avais juste un intuition qu'il pourrait y avoir des grains de vérité ou de réalité - réalité scientifique ou historique - dans des histoires sur la nature qui se perpétuent dans les mythes oraux. C'est comme ça que je me suis intéressé.

Contrairement aux sociétés sérochies et patriarcales telles que la Grèce classique et Rome, où les femmes sont restées à la maison pour tisser et faire attention aux enfants, la vie des tribus nomades de la steppe centrée sur les chevaux et le tir à l'arc.

Quiconque a regardé "The Hunger Games", ou les archères féminines, sait que c'est une idée absolument ridicule sur le plan physiologique.

Les Grecs ont d'abord identifié les Amazones ethnographiquement, comme une nation d'hommes et de femmes distinguées par quelque chose de remarquable dans leurs relations de genre. Plus tard, toute ambivalence ou anxiété selon laquelle la connaissance de cette culture alternative non sexiste évoquée parmi les Grecs a été jouée dans leurs récits mythiques sur les femmes martiales.

À partir d'environ 700 av. À 500 après JC, le vaste territoire de Scythie, s'étendant de la mer Noire à la Chine, abritait des nomades divers mais culturellement liés. Connues sous le nom de Scythes aux Grecs, Saka aux Perses et Xiongnu aux Chinois, les tribus Steppe étaient des maîtres des chevaux et du tir à l'arc.

De nombreux chercheurs ne sont pas utilisés pour percevoir les connaissances naturelles exprimées dans le langage mythologique. Si l'étude des fossiles n'a pas été mentionnée par Aristote ou Thucydide, et ce n'était pas le cas, alors elle n'existait tout simplement pas pour de nombreux classiques et historiens anciens.

En avril 2001, j'ai visité Big Bone Lick State Park dans le Kentucky. Les tas de mastodon et d'autres grands squelettes qui avaient l'habitude de se profiler des eaux de back-backs saumâtres le long de la rivière Ohio ici sont révolues depuis longtemps, bien que le gros os occasionnel apparaisse parfois.

Nous connaissons leurs noms : Hippolyte, Antiope, Thessalie. Mais on a longtemps pensé qu'il ne s'agissait que de récits de voyageurs ou de produits de l'imagination des conteurs grecs. Beaucoup d'érudits le soutiennent encore aujourd'hui. Mais l'archéologie a maintenant prouvé sans l'ombre d'un doute qu'il y avait vraiment des femmes correspondant à la description que les Grecs nous ont donnée des amazones et des femmes guerrières.

Dès 1681-1682, un groupe d'Abénaquis avait accompagné l'explorateur français La Salle dans son voyage historique sur le Mississippi jusqu'au golfe du Mexique. En 1700, de nombreux Indiens Abénakis et Iroquois parlaient français et avaient reçu une éducation européenne, et certains étaient alphabétisés en français et en latin.

Les dossiers historiques montrent qu'Abenakis et d'autres indigènes ont rencontré des explorateurs et des commerçants européens au Canada à la recherche de sources d'ivoire pour rivaliser avec le commerce russe des mammouths fossiles sibériens ivoire - ces commerçants ont régulièrement posé des questions sur les «cornes» et dents de l'ivoire.

Les preuves pointant vers l'antiquité d'Eagle Hunting proviennent des monticules scythes et autres funéraires de nomades qui ont parcouru les steppes il y a 3000 ans et dont les artefacts abondent dans l'imagerie d'aigle.

Le nom «Amazon» n'était pas à l'origine grecque; Les linguistes croient qu'il dérive de l'ancien mot iranien pour «guerrier».

La couche sur la couche, le passé de l'Italie se déroule dans le voyage captivant de Robert Kaster le long de la vénérable reine des routes. Je ne peux pas imaginer un guide plus parfait pour une telle miche de souvenirs anciens et modernes. Éclairante, érudite, divertissante et évocatrice.

Le centre culturel d'Asie Mineure, Pergamon a une vaste bibliothèque de 200 000 rouleaux, un spectaculaire théâtre de 10 000 places et un grand autel monumental décoré de sculptures des dieux olympiens battant les géants. Les gens venaient de tout autour de la Méditerranée à la recherche de remèdes au célèbre temple d'Asclepius, Dieu de la médecine.

Nous avons l'habitude de penser aux mythes amazoniens en termes de violence contre les femmes uppity, mais les preuves anciennes révèlent également une vision de l'égalité des sexes.

Les vraies Amazones étaient depuis longtemps considérées comme purement imaginaires. C'étaient les femmes guerrières mythiques qui étaient les ennemies des anciens Grecs. Chaque héros ou champion grec, d'Hercule à Thésée et à Achille, a dû prouver son courage en combattant une puissante reine guerrière.

Des images d'Amazones sur des peintures en vase les montrent toujours comme belles, actives, animées, courageuses et courageuses.

Les mâles Buerkitshi sont certainement plus courants que les femmes aujourd'hui, bien que la chasse à l'aigle ait toujours été ouverte aux filles intéressées. L'archéologie suggère que les chasseresses d'aigles étaient probablement plus courantes dans les temps anciens.

Les archéologues ont déterré des milliers de tombes de personnes appelées Scythes par les Grecs. Il s'avère que ce sont des gens dont les femmes combattaient, chassaient, montaient à cheval, utilisaient des arcs et des flèches, tout comme les hommes.

Les Romains avaient choisi Pergamon pour être la capitale de leur nouvelle province. Mais à 88 av.J.

Les tâches des paléontologues et des historiens classiques et des archéologues sont remarquablement similaires - pour fouiller, déchiffrer et donner vie aux restes alléchants d'un temps que nous ne verrons jamais.

En effet, de nombreux écrivains grecs anciens traitent les Amazones comme une tribu d'hommes et de femmes. Ils attribuent à la tribu des innovations telles que le travail de fer et la domestication des chevaux. Quelques premières peintures en vase montrent des hommes qui se battent aux côtés des Amazones.

Il est juste de dire que les Amazones, à la fois comme réalité et comme un rêve d'égalité, ont toujours été avec nous; C'est juste que parfois cet esprit d'Amazon ardent est caché à la vue ou même supprimé.

Dans les histoires non grectes, la Perse, l'Égypte, même la Chine, l'Asie centrale, dans les traditions orales et la littérature écrite, toute personne qui combat les Amazones admire leur courage et leur beauté, et ils veulent être des alliés de l'Amazonie; Ils ne veulent pas les tuer.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Adrienne_Mayor

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