Akbar Ganjī ou Gandji en translittération française (en persan : اکبر گنجی) est un journaliste et intellectuel iranien appartenant à l'opposition à la République islamique. Il dénonce les violations des droits de l'homme en Iran.

Le garde révolutionnaire a été créé pour aider à défendre la révolution, mais elle a rapidement été détournée de son chemin initial.

Les couches inférieures souffrent de toutes sortes d'oppression et l'injustice qui leur est infligée a de nombreux visages et de nombreuses facettes. Les classes aisées utilisent toutes sortes d'avantages évidents et pas si évidents que ce régime a créé pour cela.

Les infrastructures modernes qui existent dans le monde contribuent toutes à l'avancement des droits de l'homme et de la démocratie.

Quand j'étais en grève de la faim et que j'étais dans un hôpital, les gardes qui ont infligé toutes sortes d'injustice contre moi, et toutes sortes de difficultés ... Je pouvais assister à cela à la suite d'Ahmadinejad, ils vivaient dans un rêve. Ils croyaient que le paradis est au coin de la rue et que toutes leurs demandes devraient être satisfaites.

Les partisans du Front national, Mosaddeq, croient qu'en Iran, nous n'avons pas de problème de nationalité, nous n'avons pas de problème ethnique. C'est comme vivre avec votre femme, avec qui vous êtes amoureux et vous êtes intensément impliqué, mais vous avez également des tensions. Et leur position est qu'ils veulent nier que ces tensions existent.

Pourquoi le régime m'a-t-il mis en prison en premier lieu? J'ai été mis en prison depuis six ans et tout a été illégal.

Quand je dis que je suis opposé à ce budget, tout le monde dit: "Eh bien, que pensez-vous que les États-Unis devraient faire?" Ma réponse est: "Pourquoi les États-Unis devraient-ils faire quelque chose?"

Trois de nos provinces ont vu des soulèvements de masse. Les trois provinces sont le Khuzestan, l'Azerbaïdjan et le Kurdistan. Récemment, nous avons été témoins d'une manifestation massive de la femme iranienne dans le 7e de Tir Square, et elle a été brutalement supprimée.

Nous devons avoir du mal à créer un système démocratique dédié à la démocratie et aux droits de l'homme.

Il y a toutes sortes de preuves qu'il y a une énorme corruption dans la distribution de cet argent. Par exemple, ils ont donné environ 100 $ à 150 $ à chacun des enseignants. Ils ont donné environ 500 $ à ceux qui se mariaient. Grâce à ce processus, ils ont évidemment recueilli beaucoup de votes, mais ces sommes ne pouvaient pas résoudre les problèmes structurels auxquels ces personnes sont confrontées. Mais le seul résultat, la seule conséquence, était qu'une grosse somme du budget a été gaspillée de cette façon.

Les révolutions ne résolvent pas invariablement la question de la justice, et à sa place, la suppression et la limitation de la liberté remplacent cette idée.

Il a commencé au début de la révolution. C'était un processus qui se déroulait quotidiennement. Nous nous attendions à ce que le système dispense la justice, mais chaque jour qui passait, nous avons reconnu que la justice que nous attendions et espérions n'était pas sur le point d'être réalisée.

Khomeini a évidemment eu beaucoup de problèmes, mais il avait un côté intelligent pour lui. Il n'a jamais fait des promesses économiques aux gens et, par conséquent, il n'a jamais conduit à l'insatisfaction dans cette perspective. Parce qu'ils doivent obtenir des votes, ils utilisent des slogans trompeurs. Et cela conduit à l'augmentation des attentes. J'ai eu une expérience personnelle.

Le problème a deux dimensions. L'un est la dimension légale et l'autre est le problème du RealPolitik. [Dans le domaine juridique], nous croyons aux droits égaux pour toutes les personnes dans toutes les nations. Si Israël, les États-Unis, la Russie, le Pakistan, d'autres pays, la Chine, ont le droit d'avoir un programme nucléaire et une bombe nucléaire, l'Iran, elle doit également avoir le même droit. Maintenant, dans le domaine de Realpolitik, car il y a un consensus mondial contre l'Iran, et parce qu'il y a toutes sortes de dangers auxquels l'Iran est confronté, je suis opposé à ce programme.

Nous pouvons certainement être du même côté et du même front avec les travailleurs et avec les opprimés d'Iran. Nous pouvons certainement être sur le même front avec eux.

Nous devrions ranger les perspectives militaristes. Les États-Unis devraient commencer à parler du désarmement, du désarmement nucléaire, de la région.

En Occident, lorsque tous ces réacteurs, réacteurs nucléaires, font des questions ... faisant partie du domaine public, il y a toutes sortes de supervision sur eux. Nous voyons que le mouvement écologique, le mouvement environnementaliste, organise toutes sortes de manifestations contre ces derniers. Ils se trouvent sur des chemins de fer, ils se sont attachés aux portes.

Les discussions sur la négociation sont le meilleur moyen de résoudre quoi que ce soit. Nous devons remplacer les guerres et les armes par des négociations et des discussions.

Le régime du Shah était un régime incorrigible et après un certain temps, lorsque la révolution s'est produite, la situation a commencé à changer, des conditions révolutionnaires ont été créées ... nous voulions simplement changer le régime.

Le régime a continué à dire que tous mes adversaires sont des laquais des États-Unis. Nous avions l'habitude de dire que tout cela est de mensonge, que nous sommes des laquais des États-Unis.

C'était une pression universelle sur le régime pour sécuriser ma libération. La pression internationale a certainement été utile dans ma libération.

Toutes les formes de liberté, y compris la liberté d'expression, la liberté de conscience, la liberté de pensée... elle accepte la tolérance. Mais ce n'est pas une société athée. La religion est l'affaire privée d'un individu... elle doit être présente dans le domaine public, mais l'État doit être clairement séparé de la religion. Lorsque je parle, je ne parle qu'en mon nom. En même temps, je sais que ces idées sont largement soutenues par la population iranienne.

Je suis contre la révolution et j'en suis fier. La démocratie ne peut pas être créée à travers des révolutions. La dichotomie la plus importante que je fais pour une société est entre ceux qui soutiennent la démocratie et les droits de l'homme, et ceux qui s'y opposent. Dans un État totalitaire, l'État considère que tout acte d'un individu soit de nature politique. Par exemple, les vêtements qu'une personne porte dans un état moderne est une affaire privée alors que dans la République islamique, toutes les femmes sont obligées de porter le hijab (tenue islamique). Lorsque les femmes repoussent le foulard en arrière d'un pouce ou deux, cela est interprété comme un acte politique.

Le mouvement écologique est préoccupé par cela, et c'est ici, où tout est public. En Iran, où tout est secret, nous n'avons aucune information de première main.

[Dans] chaque révolution, il y a une grande divergence entre ce que les révolutionnaires attendent et ce que la révolution accomplit réellement.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Akbar_Gandji

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