Hailed as a "supreme storyteller" (Philadelphia Inquirer) for his "cunning, dismaying and beautifully conceived" fiction (New York Times), Akhil Sharma is possessed of a narrative voice "as hypnotic as those found in the pages of Dostoyevsky" (The Nation). In his highly anticipated second novel, Family Life, he delivers a story of astonishing intensity and emotional precision. We meet the Mishra family in Delhi in 1978, where eight-year-old Ajay and his older brother Birju play cricket in the streets, waiting for the day when their plane tickets will arrive and they and their mother can fly across the world and join their father in America. America to the Mishras is, indeed, everything they could have imagined and more: when automatic glass doors open before them, they feel that surely they must have been mistaken for somebody important. Pressing an elevator button and the elevator closing its doors and rising, they have a feeling of power at the fact that the elevator is obeying them. Life is extraordinary until tragedy strikes, leaving one brother severely brain-damaged and the other lost and virtually orphaned in a strange land. Ajay, the family s younger son, prays to a God he envisions as Superman, longing to find his place amid the ruins of his family s new life.Heart-wrenching and darkly funny, Family Life is a universal story of a boy torn between duty and his own survival."

Notre famille

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Paule Guivarch.

Ajay n'a pas dix ans lorsque sa famille quitte l'Inde pour s'installer aux États-Unis. Lui et son grand frère Birju découvrent émerveillés ce pays étonnant, promesse d'un avenir radieux. Mais pour Birju, le destin va en décider autrement. 

Dans l'ombre de son frère aîné, Ajay reste seul à porter les espoirs de ses parents. Adolescent rêveur trouvant refuge dans la littérature, tiraillé entre deux cultures, il va devoir lutter pour trouver sa voie - sans jamais oublier les siens. 

Akhil Sharma ne nous cache rien des pensées d'Ajay, y compris les plus dérangeantes. Il livre avec Notre famille un récit bouleversant, marqué par un humour et une force de vie inextinguibles.

« Je pris le chemin du retour, tête baissée, en longeant le trottoir. J'étais agacé. Birju avait réussi à entrer à la Bronx High School of Science et voilà que maintenant il allait être hospitalisé. J'étais certain que ma mère aurait pitié de lui et lui ferait un cadeau. Je me demandai s'il était mort. Ça, c'était excitant. S'il mourait, je deviendrais fils unique. Le soleil était accablant. Vu que Birju entrait à l'hôpital, je me dis qu'il était sans doute de mon devoir de pleurer. » À Delhi, Ajay joue dans les rues avec son grand frère Birju en attendant de rejoindre leur père immigré aux États-Unis. Ce jour arrive enfin, et la famille entière découvre avec émerveillement l'Amérique et la vie occidentale. Mais cette nouvelle existence n'est pas à l'abri des tragédies : après un terrible accident, Birju, qui faisait la fierté de tous, reste cloué sur un lit d'hôpital, tétraplégique. Désormais seul avec ses parents dévastés, confronté aux regards cruels des autres enfants, Ajay va devoir trouver sa place et avancer, sans jamais oublier.

Ram Karan est un homme corrompu. C'est aussi un être cynique rongé par un ignoble secret. Petit fonctionnaire au département de l'éducation de New Delhi, il recueille et distribue les pots-de-vin pour le compte d'un influent protecteur. Lorsque Rajiv Gandhi est assassiné, le petit monde de Ram bascule dans le chaos.

Un père obéissant

Ram Karan est un homme corrompu. C'est aussi un corrupteur. Petit fonctionnaire au département de l'Education de New Delhi, il recueille et distribue les pots-de-vin pour le compte de son influent protecteur, M. Gupta. Mais ce cynique est rongé par un ignoble secret. Lorsque Rajiv Gandhi est assassiné, le petit monde de Ram bascule dans le chaos. La montée des haines ethniques, la confusion et la tentation de la trahison le plongent dans une sorte de panique. Mais sa fille révèle publiquement son abjection. Ram commence alors un combat désespéré pour sa propre survie. Sa chute est inéluctable. Dostoïevskien dans son analyse de la culpabilité, ce livre est aussi un roman picaresque, mélange surprenant de drame et de comédie.

Un Pere Obeissant

Akhil Sharma (né le 22 juillet 1971 à Delhi) est un écrivain et professeur indo-américain.
Il a reçu en 2016 le Prix littéraire international de Dublin pour son roman Notre famille (Family Life).

Écrire sur ce qui est arrivé à mon frère et à ma famille était horrible. Il était difficile de revenir sur la quantité de souffrance et de savoir comment certaines mauvaises situations ont été aggravées par nos décisions.

Le stagiaire résonnera non seulement avec les médecins, mais avec quiconque a lutté avec la grande question «Que dois-je faire de ma vie? Dans une voix d'honnêteté profonde et d'intelligence, Sandeep Jauhar nous donne un aperçu de la profession médicale et également un compte rendu dramatique des défis psychologiques du début de l'âge adulte.

L'argent fait partie de la façon dont nous traversons le monde, des magasins et des restaurants dans lesquels nous allons, que nous prenions un train pour l'aéroport ou un taxi. Décrire les personnages vivant dans le monde réel nécessite de les décrire en s'engager avec de l'argent. Il y a aussi tellement d'aspects émotionnels à l'argent - des sentiments d'insuffisance, des sentiments de sécurité. Je ne sais pas s'il doit y avoir plus d'argent dans la fiction, mais l'absence de cet aspect peut faire en sorte qu'une histoire se sente en quelque sorte sans friction et irréel.

Pour moi, l'exposition contient toujours une sensibilité. Alors qu'une scène dramatisée est un moyen de prouver et de garantir une expérience émotionnelle pour le lecteur, l'exposition suppose que le lecteur est sophistiqué et peut voir l'universel.

Ernest Hemingway a été l'influence la plus importante sur moi en tant qu'écrivain. Mais à un certain moment en tant qu'écrivain, j'ai réalisé qu'il écrivait sur les bonnes personnes faisant de bonnes choses. Cela ne correspondait pas à mon expérience de la vie et j'ai donc trouvé mes phrases qui s'étendaient et devenaient moins simples.

Si quelqu'un lit un journal indien, toutes ces choses sont évidentes, et donc je ne me renvoie pas. Tout ce que je fais, c'est représenter ma communauté telle qu'elle est réellement. De plus, je dois supposer que les lecteurs sont suffisamment sophistiqués pour savoir que toutes les personnes dans une communauté ne sont pas les mêmes, et il y a donc beaucoup de gens qui ne forceraient pas un avortement simplement parce qu'un fœtus est une femme. Même dans mes histoires, les gens ont des opinions opposées.

Je pense que l'on peut être plus honnête dans la fiction que dans un mémoire.

La mousson est une partie tellement dominante de la vie indienne qu'il est difficile de surestimer son importance. Sa vie change complètement en fonction de la pluie. Après la mousson, parce que la poussière s'installe, on peut voir plus loin et il a donc l'impression que la vue s'est améliorée ou que l'on vit dans un autre pays où il y a plus de lumière.

Il est difficile de créer un narrateur à la première personne qui peut être un enfant et est pourtant capable de prendre suffisamment d'informations pour que le récit soit lisible pour le lecteur.

Je ne peux pas avoir de caractères composites. Je ne peux pas attribuer le dialogue à quelqu'un basé simplement sur ma mémoire et non basé sur des notes prises au moment où les mots ont été prononcés.

J'ai tendance à penser que nous nous ressemblent tous à peu près. Nous ressentons tous le désespoir. Nous avons tous des problèmes avec les relations. Nous avons tous peur. Nous regardons tous les autres et pensons que ces autres personnes ont plus de chance que nous. Certes, les détails de notre vie sont uniques. Passer du temps à réfléchir à la façon dont je suis différent de quelqu'un d'autre, cependant, n'a pas tendance à être très productif.

Il est difficile d'écrire sur des choses physiquement difficiles sans faire en sorte que le lecteur se désengage.

Pourquoi les gens pensent-ils toujours que blesser les autres va bien, tant qu'ils se blessent également?

Je ne révise pas vraiment. J'ai tendance à réécrire.

Les petits bébés manquent leur famille de leur vie passée. Les bébés ont de vieilles âmes et les vieilles âmes doivent rétrécir pour devenir de petits bébés. Les larmes ont desserré leurs souvenirs pour qu'ils puissent glisser. Ils pleurent à la vie qu'ils ont perdue, puis ils pleurent à tout ce qu'ils oublieront.

Quand quelqu'un a un succès, et nous aussi avons fait du bon travail et parfois un travail encore mieux que la personne qui vient de triompher, nous nous demandons: "Pourquoi le succès m'a-t-il passé?"

Je dois dire les choses qui sont importantes mais qui n'ont pas de sens en termes de récit, des choses qui détruiraient la symétrie ou le rythme narratif. C'est ma croyance personnelle sur ce que signifie écrire des non-fiction.

Quand quelqu'un a un succès, et nous aussi avons fait du bon travail et parfois un travail encore mieux que la personne qui vient de triompher, nous nous demandons: pourquoi le succès m'a-t-il passé?

Les romans doivent être jugés rigoureusement. Soit un livre fonctionne, soit ce n'est pas le cas. Le fait que quelque chose soit vrai dans le monde réel ne devrait pas lui donner le pouvoir dans la fiction.

Pour moi, un mémoire est la non-fiction et la non-fiction doit être absolument vraie.

Pour moi, une grande partie de l'humour ne vient pas d'innocence mais de personnages essayant de comprendre comment obtenir ce dont ils ont besoin. Je n'essaie pas d'être drôle, mais je suis soulagé quand une opportunité se présente pour l'humour.

Nous ignorons souvent à quel point nous aimons les gens qui nous entourent. C'est vrai pour tout le monde. Nous pouvons penser que nous aimons certaines personnes, mais nous ne savons pas à quel point nous les aimons profondément.

Lorsque vous lisez Tchekhov, tout a un ton gris même. Lorsque vous lisez la «vie de famille», tout a un ton blanc même. C'est presque comme lorsque vous peignez sur du papier, et vous pouvez voir le papier à travers la peinture.

J'avais écrit un livre. Pour diverses raisons, l'industrie de l'édition avait décidé que mon livre allait être «important». Le roman m'avait pris 12 ans et demi pour écrire, et après avoir été avec le livre depuis si longtemps, je n'avais aucune réelle perspective sur les mérites ou les démérites de ce que j'avais écrit. J'espérais que c'était bon, mais craignait que ce ne soit pas le cas.

En tant que professeur, je peux aider mes élèves à voir ce qui fonctionne et à ne pas fonctionner. Je peux leur montrer certaines solutions. Je peux les guider vers des livres qui serviront de modèles. En grande partie, cependant, on apprend à écrire presque comme le développement de la mémoire musculaire, et cela nécessite des années d'effort.

Je pensais que c'était assez merveilleux à venir en Amérique. Je pense que l'immigration est une chose très difficile, mais l'Amérique est un endroit très merveilleux.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Akhil_Sharma

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