Le grand roman sud-africain de Alan Paton, Pleure, ô pays bien-aimé connut, au lendemain de la guerre, un succès considérable et s'impose toujours comme une des œuvres majeures contre le racisme. Son auteur, fervent militant pour la liberté des droits de l'homme, obtint en 1960 le Freedom Award. A travers l'aventure de Stephen Kumalo, vieux et honnête pasteur zoulou, parti à Johannesburg retrouver quelques-uns de ses parents, Alan Paton dénonçait, parmi les premiers, la violente réalité de l'apartheid. Dans cette cité immense et corruptrice, où les Noirs sont contraints d'émigrer pour travailler dans les mines d'or, Stephen Kumalo retrouvera son fils, accusé du meurtre d'un Blanc qui avait consacré sa vie à la défense des Noirs. Témoignage saisissant sur l'Afrique du Sud et son système inhumain, violent réquisitoire contre la ségrégation raciale, Pleure. ô pays bien-aimé garde aujourd'hui encore toute sa valeur symbolique. Il s'inscrit dans la longue marche où l'ont rejoint Nadine Gordimer, André Brink ou John Michael Coetzee, auteurs dont l'oeuvre a contribué à changer le cours de l'histoire.

Pleure, ô pays bien-aimé

Alan Stewart Paton, né le 11 janvier 1903 et mort le 12 avril 1988, est un écrivain et un homme politique sud-africain, fondateur du parti libéral.

Mais pour punir et ne pas restaurer, c'est le plus grand de toutes les infractions.

Mais la seule chose qui a complètement le pouvoir est l'amour, car quand un homme aime, il ne cherche pas de pouvoir, et donc il a du pouvoir.

Abandonner la tâche de réformer la société, c'est renoncer à sa responsabilité en tant qu'homme libre.

Lorsqu'une blessure profonde nous est faite, nous ne récupérons jamais avant de pardonner.

Qu'est-ce qui s'est cassé chez un homme quand il pourrait se résoudre à en tuer un autre? Qu'est-ce qui s'est cassé quand il pourrait se faire pousser le couteau dans la chair chaude, pour abattre la hache sur la tête vivante, pour s'attacher entre les yeux qui viennent, pour tirer le pistolet qui entraînerait la mort dans le cœur battant?

Si vous écriviez un roman en Afrique du Sud qui ne concernait pas les problèmes centraux, il ne vaut pas la peine d'être publié.

L'Afrikaner n'a nulle part où aller, et c'est pourquoi il préfère se détruire que capituler.

Je crois que le seul pouvoir qui peut résister au pouvoir de la peur est le pouvoir de l'amour.

Car la peur le privera de tous s'il en donne trop.

Et l'argent n'est pas quelque chose dont on peut devenir fou... L'argent c'est pour la nourriture, les vêtements et le confort, et une visite aux photos. L'argent sert à rendre heureuse la vie des enfants.

J'imagine un jour une grande et paisible Afrique du Sud dans laquelle le monde sera fier, une nation dans laquelle chacun des nombreux groupes apportera sa propre contribution créative.

Toutes les routes mènent à Johannesburg.

Dieu nous pardonne ... qui suis-je ne pas pardonner?

Quelque chose de profond est touché ici, quelque chose de bien et de profond.

J'ai une grande peur dans mon cœur, qu'un jour où ils sont transformés en aimant, ils constatent que nous sommes tournés vers la haine.

Qui sait pour ce que nous vivons, luttons et mourons? Les sages écrivent de nombreux livres, avec des mots trop difficiles à comprendre. Mais cela, le but de nos vies, la fin de toute notre lutte, est au-delà de toute sagesse humaine.

Il n'est pas permis d'ajouter à ses possessions si ces choses ne peuvent être faites qu'au prix des autres hommes. Un tel développement n'a qu'un seul vrai nom, et c'est l'exploitation.

Une chose est sur le point d'être terminée, mais voici quelque chose qui ne fait que commencer. Et pendant que je vis, cela continuera

Pleure, le pays bien-aimé, pour l'enfant à naître qui est l'héritage de notre peur. Qu'il n'aime pas trop profondément la terre ... car la peur le volera de tous s'il en donne trop.

Noseconde Johannesburg est entièrement en train de faire la terre. L'un est suffisant.

La vie ne m'a pas appris à ne rien m'attendre, mais elle m'a appris à ne pas m'attendre à ce que le succès soit le résultat inévitable de mes efforts. Elle m'a appris à rechercher la subsistance de l'effort lui-même, mais à laisser le résultat à Dieu.

Parce que la vie s'éloigne, et parce que j'ai besoin pour le reste de mon voyage une étoile qui ne me jouera pas fausse, une boussole qui ne mentira pas.

Rien n'est toujours silencieux, sauf pour les imbéciles.

Mais quand l'aube viendra, de notre émancipation, de la peur de l'esclavage et de l'esclavage de la peur, pourquoi, c'est un secret.

Maintenant, Dieu soit remercié que le nom d'une colline est une telle musique, que le nom d'une rivière puisse guérir.

Car c'est l'aube qui est venue, car elle est venue depuis mille siècles, sans défaut.

Il y a une belle route qui coule d'Ixopo dans les collines.

Il n'y a qu'une seule chose qui a complètement le pouvoir, et c'est l'amour.

Ses oeuvres