Alan Seeger, poète et légionnaire américain mort pour la France le 4 juillet 1916. Traduit de l'anglais par Bernard Léguillier Doté d'une sensibilité extrême, il était logique qu'Alan Seeger eût un destin d'exception mais hélas, tragique... Fils d'une vieille famille de Nouvelle Angleterre, il naît près de New York en 1888. Après un séjour inoubliable de deux ans à Mexico où il rencontre l'Ancien Monde, il étudie à Harvard puis, en 1912, part pour la vieille Europe dont le romantisme l'attire. Il séjourne surtout à Paris qu'il compare à Samarcande et y écrit son premier recueil de vers "Juvenilia". C'est alors que l'Europe bascule dans la guerre en 1914. Il s'engage aussitôt dans la légion étrangère. Après la Champagne, l'Aisne, il meurt au combat dans la Somme, à Belloy-en-Santerre, ironie du Destin, le 4 juillet 1916, jour anniversaire de l'Indépendance des Etats-Unis... Il nous laisse ses carnets de guerre, témoignage inoubliable, qui révèlent son excellente vision stratégique du conflit et ses poèmes de guerre... "If it must be, let it come in the heat of action. Why flinch ? It is by far the noblest form in which death can come. It is in a sense, almost a privilege. ".

Biographie, carnets de guerre et poèmes (1914-1916)

Mais j'ai un rendez-vous avec la mort à minuit dans une ville enflammée, lorsque le printemps se déclenche à nouveau vers le nord cette année, et à ma parole promis, je ne manquerai pas à ce rendez-vous.

D'après un boyi jalonné sur l'existence. Terre à Meseemed All-Sufficient et mon séjour là-bas Opportunité tremblante pour la joie.

J'ai un rendez-vous avec la mort ... Je n'échouerai pas ce rendez-vous

Il y avait un drame majestueux écrit la main qui a peuplé la terre et l'air, et a mis les étoiles dans l'infini, et a rendu la nuit magnifique et le matin juste; et tout ce qui avait le sens de la raison de savoir que le drame sanglant doit être passé. La façon dont l'action a viré - attendue, profitée, tremblée, applaudi - nous n'avons pas vu clairement ni comprise, mais nous nous donnons à la main-d'œuvre, chacun dans son rôle du mieux qu'il pouvait, nous l'avons joué comme l'a prévu l'auteur.

Esprit de beauté, dont les douces impulsions, jetées comme une rose de l'aube à travers la mer, peuvent seules rincer la conscience exaltée avec des tiges de divinité sensible du monde, une beauté essentielle.

Alors, mourez comme si votre fusion vous a suscité par les portes qui ont mené un bancaire majestueuse de banquet où les héros ont banqué.

Souvent comme par hasard, un peu à part le voile des heures vides et sans amour retirées, douce beauté, s'ouvrant sur le cœur pauvre, rayons comme un bijou sur la poitrine de l'aube.

Au grand marché de la Terre où la joie est traitée, achetez pendant que ton sac à main gonfle avec une jeunesse dorée.

Ses oeuvres