Albert Claude, né le 23 août 1898 à Longlier en Belgique et mort le 22 mai 1983 à Ixelles en Belgique, est un biochimiste belge naturalisé américain en 1941. 
Précurseur dans le domaine de la biologie moléculaire, il est le corécipiendaire, en 1974, du prix Nobel de physiologie ou médecine avec Christian de Duve et George Emil Palade, pour leur découverte d’ultra-structures cellulaires.

Depuis plus de deux milliards d'années, grâce à la fantaisie apparente de ses différenciations sans fin et de sa métamorphose, la cellule, en ce qui concerne ses mécanismes physiologiques de base, est resté une et même. C'est la vie elle-même et notre ancêtre vrai et éloigné.

Lorsque je suis allé à l'université, la faculté de médecine était le seul endroit où l'on pouvait espérer trouver les moyens d'étudier la vie, sa nature, ses origines et ses maux.

Car les pouvoirs de résolution de nos instruments scientifiques décident, à un moment donné, de la taille et de la vision de notre univers, et de l'image que nous faisons alors de nous-mêmes.

Si nous examinons les réalisations de l'homme dans ses efforts les plus avancés, en théorie et en pratique, nous constatons que la cellule a fait tout cela bien avant lui, avec une plus grande ingéniosité et une efficacité beaucoup plus grande.

Cette familiarité avec un médecin respecté et mon appréciation de son travail, ou de la tragédie que j'ai vécue avec l'agonie longue et tourmentée et la mort de ma mère pourrait m'avoir influencé à vouloir étudier la médecine. Ce n'était pas le cas.

Une fois Ptolémée et Platon, hier Newton, aujourd'hui Einstein et demain de nouvelles confessions, de nouvelles croyances et de nouvelles dimensions.

La cellule, au cours des milliards d'années de sa vie, a couvert la Terre à plusieurs reprises de sa substance, a trouvé des moyens de contrôler elle-même et de son environnement et d'assurer sa survie.

Selon les pouvoirs de ses outils, homme, l'homme continuera de peser et de mesurer, de se voir se regarder grandir et son univers autour de lui et avec lui.

L'homme, comme d'autres organismes, est si parfaitement coordonné qu'il peut facilement oublier, qu'il soit éveillé ou endormi, qu'il est une colonie de cellules en action, et que ce sont les cellules qui réalisent, à travers lui, ce qu'il a l'illusion de réaliser lui-même.

Nous sommes entrés dans la cellule, le manoir de notre naissance, et avons commencé l'inventaire de notre richesse acquise.

La vie, cette anti-entropie, rechargée sans cesse, est une force d'escalade, vers l'ordre au milieu du chaos, vers la lumière, parmi les ténèbres de l'indéfini, vers le rêve mystique de l'amour, entre le feu qui se dévore et le silence de la Froid.

Aussi loin que je me souvienne, même plus jeune que huit ans, j'ai toujours été guidé par la raison. Non pas la froide raison, mais celle qui conduit à la vérité, au réel et à la saine Justice.

De petits corps, environ un demi-micron de diamètre, puis mentionnés sous le nom de «mitochondries» ont été détectés au microscope optique dès 1894.

Mais, au nom de la méthode expérimentale et de nos mauvaises connaissances, avons-nous vraiment le droit de prétendre que tout se passe par hasard, à l'exclusion de toutes les autres possibilités?

Je me souviens très bien de mes étudiants, passant des heures au microscope optique, tournant sans cesse la vis micrométrique et regardant la frontière floue qui a caché la mystérieuse substance terrestre où les mécanismes secrètes de la vie cellulaire pouvaient être trouvés.

Nous connaissons les lois des essais et erreurs, de grands nombres et probabilités. Nous savons que ces lois font partie du tissu mathématique et mécanique de l'univers et qu'ils sont également en jeu dans des processus biologiques. Mais, au nom de la méthode expérimentale et de nos mauvaises connaissances, avons-nous vraiment le droit de prétendre que tout se passe par hasard, à l'exclusion de toutes les autres possibilités?

Cette tentative d'isoler les constituants cellulaires pourrait avoir été un échec s'il avait été détruit par la brutalité relative de la technique utilisée. Mais cela ne s'est pas produit.

Je lui ai dit que pour un scientifique moderne, pratiquant la recherche expérimentale, le moins à dire, c'est que nous ne savons pas. Mais je sentais qu'une telle réponse négative n'était qu'une partie de la vérité. Je lui ai dit que dans cet univers dans lequel nous vivons, illimité dans l'espace, infini dans l'énergie stockée et, qui sait, illimité dans le temps, la réponse adéquate et positive, selon ma croyance, est que cet univers peut également posséder infini potentialités.

Ce sont les cellules qui créent et maintiennent en nous, pendant la durée de nos vies, notre volonté de vivre et de survivre, de rechercher et d'expérimenter et de lutter.

Avec le recul 25 ans plus tard, ce que je peux dire, c'est que les faits ont été bien meilleurs que les rêves. Dans le long cours de la vie cellulaire sur cette terre, il est resté, pour notre âge pour notre génération, de recevoir la pleine propriété de notre héritage.

Est-il absurde d'imaginer que notre comportement social, de l'amibe à l'homme, est également planifié et dicté, à partir d'informations stockées, par les cellules? Et que le moment est venu pour que les hommes se soient confiés à la tâche, à travers des efforts héroïques, à donner vie à d'autres mondes?

Pour cet équilibre maintenant en vue, faisons confiance que l'humanité, telle qu'elle s'est produite dans les plus grandes périodes de son passé, trouvera pour lui-même un nouveau code d'éthique, commun à tous, fait de tolérance, de courage et de foi en L'esprit des hommes.

Jusqu'en 1930 ou les biologistes aux alentours [utilisant des microscopes], dans la situation des astronomes et des astrophysiciens, ont été autorisés à voir les objets de leur intérêt, mais pas à les toucher; La cellule était aussi éloignée de nous, que les étoiles et les galaxies étaient d'eux.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Claude

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