Bringing together the world of Parisian fashion house AMI with the singular gaze of photographers from the internationally acclaimed Magnum Photos agency and two guest artists, FAMILY presents a contemporary, intimate, and poignant vision of what family, in the broadest sense, means today. Foreword by Leïla Slimani, author of The Perfect Nanny, for which she was awarded the Prix Goncourt. Né de la rencontre entre la maison de mode AMI et le regard singulier des photographes de l'agence Magnum Photos et de deux artistes invités, FAMILY propose une vision contemporaine, intime et poignante de la famille dans son sens le plus large. Préface de Leïla Slimani, prix Goncourt pour Une chanson douce. Magnum Photos : Alec Soth, Alessandra Sanguinetti et Jim Goldberg, Alex Majoli, Antoine d'Agata, Bieke Depoorter, Bruce Gilden, Christina de Middel, Hiroji Kubota, Lindokhule Sobekwa, Nanna Heitmann, Sabiha Cimen, Yael Martínez. Guests : Cao Fei, Young Joo Lee.

Family - A Contemporary Portrait by Magnum Photos and Guest Artists

Tirant son nom d'une ligne du poème de Wallace Stevens "The Grey Room" , le dernier livre d'Alec Soth est une exploration lyrique des limites de la représentation photographique. Bien que ces photographies couleur grand format soient réalisées partout dans le monde, elles ne concernent pas un lieu ou une population en particulier. Par un processus d'engagement intime et souvent prolongé, les portraits et les images de Soth de l'environnement de son sujet impliquent une enquête sur la mesure dans laquelle une ressemblance photographique peut représenter plus que la surface extérieure d'un individu, et peut-être même sonder les profondeurs de quelque chose d'inconnaissable à la fois la gardienne et le photographe. "Après la publication de mon dernier livre sur la vie sociale en Amérique, Songbook, et une rétrospective de mes quatre projets américains à grande échelle, Gathered Leaves, j'ai traversé une longue période de repenser mon processus créatif. Pendant plus d'un an, j'ai arrêté de voyager et de photographier des gens. J'ai à peine pris des photos. Quand je suis revenu à la photographie, j'ai voulu dépouiller le médium jusqu'à ses éléments primaires. Plutôt que d'essayer de faire une sorte de récit épique sur l'Amérique, je voulais simplement passer du temps à regarder d'autres personnes et, espérons-le, brièvement entrevoir leur vie intérieure. Afin d'essayer d'accéder à ces vies, j'ai fait toutes les photographies dans les espaces intérieurs. Bien que ces pièces existent souvent dans des endroits éloignés, c'est seulement pour souligner que ces images ne concernent aucun endroit en particulier. Qu'une photo soit faite à Odessa ou à Minneapolis, mon objectif était le même : passer simplement du temps en présence d'un autre coeur qui bat". - Alec Soth

I Know How Furiously Your Heart is Beating

Alec soth niagara

Alec Soth's Sleeping by The Mississippi is one of the defining publications of the photo-book era. First published in 2004, it was Soth's first book and sold through three editions, establishing him as a leading light of contemporary photographic practice. Evolving from a series of road trips along the Mississippi river, America's iconic yet oft-neglected 'third coast', Soth's richly descriptive, large-format colour photographs present an eclectic mix of individuals, landscapes, and interiors. Sensuous in detail and raw in subject, the work elicits a consistent mood of loneliness, longing, and reverie. This MACK edition includes two photographs not published in the prior versions.

Sleeping by the Mississippi

Une luxueuse boîte à clapet imprimée contenant 28 cartes postales présentant des images saisissantes du photographe américain Alec Soth. Salué comme un maître de la narration visuelle, Soth est également l'auteur de plusieurs livres photo à succès. Dérivées de ses quatre oeuvres les plus célèbres, ces photographies de paysages, de gens et de culture américains sont expliquées dans un livret d'accompagnement avec du texte illustré.

Alec Soth : gathered leaves : postcard set

Connu pour ses portraits obsédants d'Américains solitaires dans Sleeping by the Mississippi et Broken Manual, Alec Soth a récemment tourné son objectif vers la vie communautaire dans le pays. Pour l'aider dans sa recherche, Soth a assumé le rôle de plus en plus obsolète de journaliste de journal communautaire. De 2012 à 2014, Soth a voyagé Etat par Etat tout en travaillant sur son journal auto-publié, The LBM Dispatch, ainsi qu'en mission pour le New York Times et d'autres. Du nord de l'Etat de New York à la Silicon Valley, Soth a assisté à des centaines de réunions, danses, festivals et rassemblements communautaires à la recherche d'une interaction humaine à l'ère des réseaux sociaux virtuels. Avec Songbook, Soth a dépouillé ces images de leur contexte d'actualité afin de mettre en évidence le désir de connexion à leur racine. Fragmentaire, drôle et triste, Songbook est une représentation lyrique de la tension entre l'individualisme américain et le désir de s'unir.

Songbook

La première publication dédiée à l'univers singulier de l'enseigne de mode fondée par les sœurs Mulleavy, conçue en collaboration avec Catherine Opie et Alec Soth (édition limitée).

Rodarte

Alec Soth (né en 1969 à Minneapolis, Minnesota) est un photographe américain. Ses travaux sont présentés à la Gagosian gallery à New York et la Weinstein Gallery à Minneapolis. Il est membre de l'agence Magnum Photos depuis 2004.
Il reçoit en 2011 le prix de la publication Infinity Award pour From Here to There: Alec Soth’s America.

Je dis toujours que le cousin le plus proche de la photographie est de la poésie en raison de la façon dont il déclenche votre imagination et laisse des lacunes pour que le spectateur puisse le combler.

[La photographie est] très liée à la poésie. C'est suggestif et fragmentaire et insatisfaisant à bien des égards. C'est autant ce que vous laissez de côté que ce que vous mettez.

Que vous soyez mineur blanc ou Robert Frank, presque toutes les photographies commencent par un acte de description pure - une fenêtre. Mais de temps en temps, vous apercevez la réflexion du photographe. Le miroir n'est qu'une autre fonction de la fenêtre.

Pour un bon travail pour développer, la technologie doit devenir aussi stable et fonctionnelle qu'une machine à écrire.

C'est le même problème que j'ai avec la photographie numérique. Le potentiel est toujours remarquable. Mais le médium ne s'installe jamais. Chaque année, il y a un meilleur appareil photo à acheter et de nouveaux logiciels à télécharger. L'utilisateur n'a jamais le temps de devenir à l'aise avec l'outil. Par conséquent, trop de travail ne concerne que la technologie. Les modes HDR et QTVR sont de bons exemples. Au lieu de se concentrer sur le sujet, les utilisateurs sont obsédés par la conversion brute, les plug-ins Photoshop, et ainsi de suite. Pour un bon travail pour développer, la technologie doit devenir aussi stable et fonctionnelle qu'une machine à écrire.

En assemblant ce groupe de portraits de femmes, je suis conscient que je marche sur un terrain dangereux. Quand j'étais à l'université, j'ai appris à se méfier des représentations des femmes des hommes. Je me souviens avoir vu le livre de Garry Winogrand, les femmes sont belles dans la bibliothèque de l'école et avoir été choquée qu'elle n'ait pas été dégradée pour son objectivation flagrante des femmes. Mais en regardant en arrière, j'étais peut-être trop dur. Que l'on photographie des hommes ou des femmes, c'est toujours une forme d'objectivation. Quoi que vous disiez à propos de Winogrand, sa représentation était honnête.

C'est une combinaison étrange qui fait une superbe image. C'est un mystère complet pour moi.

J'admire les photographes qui n'ont pas besoin d'une destination. À certains égards, la photographie de rue est comme ça. Il y a une qualité de wanderlust à coup sûr dans mon travail, mais j'ai besoin d'une destination.

Si la limitation engendre la créativité, la ressource illimitée d'Internet est-elle une bonne chose?

L'avenir de la photographie est infini et brillant. Cela augmente de façon exponentielle, donc c'est génial, mais pour moi en tant que praticien, cette croissance exponentielle le rend encore plus problématique. Et donc pour moi, ça m'a plus fiancé dans la narration.

La photographie, pour moi, ressemble beaucoup à la surface du Web dans la vraie vie.

Je me retrouve à utiliser des métaphores musicales tout le temps, mais c'est trop parfait, j'ai l'impression. Le téléchargement numérique est comme des photographies en ligne. C'est génial, ils sont disponibles, vous pouvez voir beaucoup de travail différent, mais c'est une expérience limitée du formulaire. Un livre est comme un album. Vous n'avez pas besoin d'avoir un million de dollars pour pouvoir l'acheter, vous devez économiser de l'argent, vous devez acheter votre album, puis vous le ramenez à la maison et vous le mettez sur votre platine.

Vous pouvez photographier n'importe quoi. Vous pouvez être à l'intérieur, à l'extérieur, peu importe, vous contrôlez la lumière. Cela vous donne une grande flexibilité. C'était une motivation principale.

Je suis tombé amoureux du processus de prise de photos, en errant pour trouver des choses. Pour moi, cela ressemble à une sorte de performance. L'image est un document de cette performance.

Je n'ai jamais été le type de photographe à vivre avec des gens que je photographie. Vous savez, tirez sur l'héroïne avec eux, ce genre de chose. Je respecte ces photographes qui fonctionnent de cette façon. Mais une partie de ma personnalité est une certaine distance, et une partie de mon attirance pour le médium de la photographie est cette distance où vous êtes dans le monde, mais vous en êtes retiré.

Regarder ma fille en quelque sorte vivre dans ce monde où une photo n'est pas quelque chose pour garder un souvenir. C'est quelque chose à qui parler. C'est la langue.

Si vous voulez être une personne créative, alors vous devrez être créatif dans la façon dont vous mettez votre carrière ensemble. Il n'y a pas de chemin. Une partie de la créativité consiste à faire votre chemin.

Je ne voulais pas faire semblant d'être un artiste conceptuel qui facture 10 000 $ pour une expérience. Ce n'est tout simplement pas ce que je suis. Je suis photographe et je fais des imprimés. Et les gens achètent une impression, et je comprends cela. Mais je ne suis pas à l'aise d'acheter une expérience.

Pour moi, l'acte de photographie est une question de découverte et de trouver de nouvelles choses.

De temps en temps, j'ai cette révélation comme: "Wow, il y a cent ans, le monde n'était pas noir et blanc." C'était en couleur. Photographiés d'une certaine manière, les gens regardent d'une autre fois. Nous n'avons tout simplement pas l'habitude de nous voir dans ce contexte. Quelque chose de fascinant à propos de la photographie, c'est que vous pouvez isoler un moment, le déchirer de son contexte et le voir à nouveau. Une autre prise de conscience est que "Wow, il y a un grand monde là-bas, et les gens font toujours toutes sortes de choses qu'ils faisaient." Nous ne vivons pas seulement sur l'iPad Land.

Je suis comme le gars ennuyeux dans la rue.

Dans un monde où la photo de 2 milliardième a été téléchargée sur Flickr, qui ressemble à une photo d'Eggleston! Comment gérez-vous la prise de photos avec des dizaines de milliers de photos téléchargées sur Facebook chaque seconde, comment gérez-vous cela? Comment contribuez-vous à cela? À quoi ça sert?

Je n'ai jamais été à l'aise de photographier des gens que je connais, moi y compris. Je suppose que je préfère le mystère des étrangers.

La raison pour laquelle je dis souvent, pour moi, la photographie est analogue à la poésie, pour mon genre de travail plus que le journalisme, c'est parce qu'elle est si ouverte à l'interprétation. Et je suis très heureux d'avoir des interprétations différentes de celui-ci.

Personne ne veut vraiment être seul. Les gens ont besoin de gens.

La photographie est un médium très solitaire. Il y a une sorte de belle solitude dans le voyeurisme. Et c'est pourquoi je suis photographe.

Ses oeuvres

Ses derniers livres