Sept affiches dépliantes, avec un texte de Martin Herbert.

The Space Age - Poster Book

Une réinterprétation du thème des fleurs, au-delà de ses connotations symboliques et psychologiques traditionnelles : un livre d'artiste élégant associant des légendes suggestives à des empreintes végétales formant des fleurs en couleur.

The Meaning of Flowers

L'avion en tant qu'objet a été un énorme effort à faire. C'est une sculpture, une invention technologique, un morceau de culture aéronautique. Mais vraiment, il existe seulement pour être inséré dans une variété de paysages, pour être un catalyseur, pour les compenser.

Je suis très bien préparé pour une réponse négative, j'ai pris des précautions.

Je suis très jaloux d'une époque où les gens ont inventé quelque chose d'aussi beau que la concorde et la pensée que c'est la prochaine étape. Je suis jaloux d'une époque où les gens pensaient: "Allons enfin sur la lune."

La proposition de Stonehenge a eu beaucoup de critiques intéressantes. L'un des meilleurs - ou les pires - a dit quelque chose comme: "Rentrez chez vous à Las Vegas." Je pense que ce projet pourrait être réalisé dans une partie très tardive de ma carrière. En ce moment, je n'ai pas l'autorité, le budget, la crédibilité.

J'ai fait une affiche à la maison. Vous connaissez l'image emblématique de Che Guevara, le graphique noir et rouge de son visage? Je pense que c'est le graphique parfait, le meilleur graphique jamais réalisé. J'ai coupé un concorde et je l'ai mis sur sa tête pour que ce soit le loss et le concorde passe. Les deux sont morts, peut-être obsolètes.

J'étais un universitaire moche. J'ai passé la plupart de mon temps à la cafétéria. Mais j'ai rencontré des gens fantastiques de toutes sortes de champs; Droit, médecine, histoire et ils se sont finalement dispersés dans le monde entier pour faire leur travail sur le terrain. J'ai aimé la façon dont ces gens se sont engagés à long terme d'une manière sincère et visionnaire. Leurs projets n'étaient pas sur la "saison prochaine". C'étaient des engagements de dix ans. C'étaient des choix de style de vie qui avaient des traditions de travail sur le terrain qui y sont intégrés - se déplacer, vivre sur place, discipline, une vraie rigueur pour la recherche.

Je pense que l'œuvre optimale est en circulation constante avec le monde autour de lui-même.

Vraiment au moment où j'ai décidé que je voulais faire de l'art sérieusement, j'ai quitté l'école d'art. Je voulais être avec des gens qui étaient intéressés par les mêmes choses que moi: la culture populaire.

Vous choisissez des gens et ils vous choisissent parfois. C'est particulièrement génial de se connecter avec des personnes avec lesquelles vous n'avez rien de commun.

Bien sûr, j'accueillerai la protestation. Une bonne critique est difficile à trouver.

J'essaie de rendre cette tension presque bêtement manifeste dans mes projets, presque ridiculement. Je reviens toujours aux mêmes points évidents.

En 1989, je suis venu à New York pour aller à l'École des arts visuels. Puis, après deux ans, je suis passé à la nouvelle école de recherche sociale et j'ai fait l'anthropologie culturelle à l'école supérieure.

Je voulais contribuer à la tradition du paysage dans l'art. À présent, je suppose que nous sommes à l'aise avec la pensée que l'homme a été partout ou a touché tout dans la nature.

"Hello" est toujours présenté comme un récit linéaire, une chaîne singulière, parfois en boucle. Mais la réalité de la réalisation est que les connexions s'étendent naturellement partout, et je suis donc libre d'éditer comme je le souhaite.

J'ai obtenu toutes sortes de réactions et elle a été utilisée de nombreuses manières différentes.

Je dépend des autres pour prendre le travail et courir. Et s'ils fonctionnent dans tant de directions, ils s'annulent en quelque sorte. Donc, le sens est toujours ouvert.

Le programme spatial a provoqué tant de pensées futures en culture. Les gens qui ne pouvaient pas aller sur la lune construisaient des chaises et des corsets et des corseaux et des coiffures et tout ce sur quoi ils pouvaient mettre les mains.

Les gens se fâchent lorsque Bagdad, le "berceau de la civilisation" brûle, ou lorsque les bouddhas en Afghanistan tombent. Ce sont de réelles préoccupations.

Le coup d'envoi de "Naming Tokyo" a été donné au Palais de Tokyo à Paris en juin, et l'exposition sera présentée dans diverses institutions artistiques au cours des années à venir. Chaque fois qu'elle est exposée, je développe la recherche et j'y associe de plus en plus de personnes. L'aboutissement final de ce travail consisterait à installer des panneaux de signalisation à Tokyo avec mes noms dessus.

D'une certaine manière, je dis que l'État-nation n'existe pas, les frontières n'existent pas, vous pouvez essayer d'aller n'importe où. C'est une sorte de consensus avant l'internet que j'ai toujours eu en moi.

Je pense que la faune la plus folle que vous pouvez trouver ces jours-ci est à Tchernobyl, où les loups courent assez bien dans les zones de catastrophe nucléaire.

Stonehenge avait une aura mais c'était aussi juste de la pierre. Puis dans les années 60, c'est devenu un grand site de fête hédoniste, hippie, druide, rock-n-roll. Il y a des photos incroyables de gens sur les pierres qui se déchaînent et c'est l'image que j'ai recréée pour mon modèle du projet: l'accès complet à tout le monde. J'ai même inventé une équipe de football de Stonehenge qui utilise des espaces entre les pierres comme objectifs.

Je ne dirais pas que les anthropologues faisaient de l'art, mais ils justifiaient définitivement leurs pratiques avec un raisonnement, une passion très personnel, et ils expérimentaient également la forme. Il y avait un sentiment d'essayer d'être aussi sincère que possible, que vous enquêtiez sur quelque chose de loin de vous ou très proche.

Voir votre travail se stocker dans un musée d'art est évidemment une tragédie de tout produit culturel - ce qui ne signifie pas que je suis anti-institutionnel.

Les plages néerlandaises m'étaient connues sous le nom de territoires artificiels, dans le cadre de divers projets de récupération des terres. Mais j'étais également intéressé par la réalité médiatique de l'atterrissage sur la lune. Je voulais utiliser cet événement comme une mesure du temps, pour voir ce qui s'était passé au cours de ces trente ans - ce qui se trouve également être ma vie. Je suis né en 1967 et je me souviens avoir vu la Lune atterrir à la télévision à l'âge de deux ans. Toutes ces choses étaient en jeu. Ensuite, c'est devenu une grande production. Il a fallu cinq mois pour rassembler la bonne volonté et y arriver.

Je ne suis ni timide ni impressionné par les médias et la presse. C'est juste une autre industrie pour moi. Ma réponse à la critique a été: "Je travaille avec une usine d'acier. Pourquoi ne puis-je pas travailler avec les médias?"

Le moment en ce moment, c'est une période tragiquement régressive dans laquelle nous vivons, vous savez. Nous venons de fonder la concorde. Où est l'avenir? Nous avons perdu l'avenir.

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