A pandemic logbook in words and images, with gorgeous Cape Cod panoramas and poetical meditations.

"Far from the vibrant urban worlds where I've often photographed, I followed the subtle movements of time and tide, wind and water. Meanwhile, Rebecca photographed the waves of light as they washed through our house of many windows--and wrote spare text pieces to try to emotionally navigate this unsettling time, when so many we know have been caught in its undertow." -Alex Webb, May 2021 Inspired by Virginia Woolf's novel The Waves, this collaborative project brings together the work of creative partners Alex Webb and Rebecca Norris Webb. This intimate collection serves as a pandemic logbook in words and images, created while the couple was largely sequestered on Cape Cod from March 2020 through May 2021. Rebecca provides original, handwritten poetry that punctuates her lyrical photographs and Alex's panoramic seascapes. Their images serve as poignant meditations on what it means to be both deeply connected to the world around us and profoundly isolated from much that we hold dear.
Alex Webb (born 1952) has published more than 15 photography books, including the survey The Suffering of Light. His most recent books include La Calle: Photographs from Mexico and the collaboration Brooklyn: The City Within, with Rebecca Norris Webb.
Originally a poet, Rebecca Norris Webb (born 1956) often interweaves her text and photographs in her nine books, most notably with her monograph, My Dakota. Her most recent book, Night Calls, was published by Radius Books in 2020.

Alex Webb & Rebecca Norris webb : waves

Violet Isle

Slant Rhymes is a conversation between two world renowned photographers, Magnum photographer Alex Webb and poet and photographer Rebecca Norris Webb, a married creative couple who have authored 18 books.

Slant Rhymes

Alex Webb la Calle: photographs from Mexico

Voici la première monographie consacrée à Alex Webb, membre de Magnum et pionnier de la photo couleur. Ce livre présente certaines de ses photos les plus emblématiques, prises aux quatre coins du monde. 

Depuis plus de trente ans, Alex Webb photographie des lieux brûlants écrasés de soleil, moins pour évoquer le phénomène physique de la chaleur que pour insuffler à cette dernière une dimension métaphysique. 

Reconnu comme l'un des pionniers de la photographie en couleur en Amérique depuis les années 70, Webb a toujours souligné l'importance de la lumière et de la couleur dans son travail. Son oeuvre, aux multiples niveaux de lecture et à la composition complexe, touche à de nombreux domaines qui vont de la photo de rue au photojournalisme en passant par les beaux-arts - mais pour lui " tout est photographie. Il faut sortir explorer le monde avec un appareil photo. " Son talent pour analyser les gestes, la couleur et souligner les tensions culturelles fortes lui permet de créer des images envoûtantes, uniques à l'aspect parfois mystérieux, ironiques ou drôles. 
La souffrance de la joie et de la lumière offre une plongée dans l'univers prolifique et riche de ce maître de la couleur depuis plus de trente ans.

La souffrance et la joie de la lumière

Alex Webb (né le 5 mai 1952 à San Francisco) est un photographe américain qui travaille pour l'agence photographique Magnum Photos depuis 1979.
Il étudia l'histoire et la littérature à l'université d'Harvard et aussi la photographie au Carpenter Center for the Visual Arts. Il commença à travailler comme photographe professionnel en 1974.
Il a travaillé pour des magazines comme Geo, Life, New York Times et National Geographic et a aussi publié sept livres.

Trois ans après mon premier voyage en Haïti, j'ai réalisé qu'il y avait une autre note émotionnelle qui devait être comptée: la couleur intense et vibrante de ces mondes. Une couleur légère et intense semblait en quelque sorte ancrée dans les cultures dans lesquelles j'avais commencé à travailler, si différente de la réticence grise-brun de mon fond de la Nouvelle-Angleterre. Depuis lors, j'ai travaillé principalement en couleur.

Je veux dire que c'est une obsession, vous suivez l'obsession mais en même temps que vous avez tant de doutes, vous savez. Pourquoi est-ce que je gaspille autant d'argent pour retourner à cet endroit, prendre plus de photos? Quel est l'intérêt? Personne ne s'en soucie. Je pense que je m'en soucie, mais je me trompe peut-être.

Les photojournalistes traditionnels arrivent avec une idée de ce qu'ils vont produire ou de ce que le rédacteur veut. J'aborde un sujet beaucoup en tant que photographe de rue et vagabond, sans idées préconçues. J'essaie de le laisser extrêmement intuitif et exploratoire.

En parcourant beaucoup de photojournalisme traditionnel, il y a un sentiment écrasant de ... images qui disent quelque chose, qui définissent quelque chose. Je n'essaye pas de définir des choses. J'essaye d'explorer les choses. J'essaye de poser des questions.

... la possibilité que les photos d'un photographe particulier se trouvent au coin de la rue n'est jamais réalisée tant que le photographe n'est pas sur place. C'est l'une des énigmes de la photographie.

Je sais seulement comment aborder un endroit en marchant. Pour que fait un photographe de rue mais marche et regarde et attendez et parle, puis regardez et attendez un peu plus, en essayant de rester confiant que l'inattendu, l'inconnu ou la chaleur secrète du connu attend juste au coin de la rue.

Il y a quelque chose à propos de la lumière, de la chaleur (physique et peut-être métaphysique), le dynamisme de la vie de rue, et la brutalité et le décor Une culture du Nord externe (parfois la mienne ... Je soupçonne que l'on a quelques obsessions créatives sérieuses dans la vie. Je n'arrive certainement pas à échapper à celui-ci.

J'ai toujours senti que beaucoup de l'œuvre la plus intéressante, non seulement la mienne mais celle des autres, tombe dans la zone [de] la] zone, quelque part entre les mondes du documentaire et du photojournalisme (deux mots très vagues) et le monde de l'art. Je pense que beaucoup de photographie de rue tombe dans cette zone inférieure.

Ce n'est pas seulement cela et cela existe. C'est ça, ça, ça et tout cela existe dans le même cadre. Je cherche toujours quelque chose de plus. Vous prenez trop; Peut-être que cela devient le chaos total. Je joue toujours sur cette ligne: ajouter quelque chose de plus, mais le garder en quelque sorte de chaos.

Photographiez parce que vous aimez le faire, parce que vous devez absolument le faire, parce que la récompense principale va être le processus de le faire. D'autres récompenses - reconnaissance, rémunération financière - viennent à si peu et sont si éphémères ... prenez la photographie comme passion, pas une carrière.

La plupart de mes projets semblent commencer comme des voyages exploratoires sans fin visible en vue.

Je joue toujours sur cette ligne: ajouter quelque chose de plus, mais le garder en quelque sorte de chaos.

La couleur est beaucoup une question d'atmosphère et d'émotion et la sensation d'un endroit.

Ma compréhension - bien sûr, je ne suis pas un philosophe ou un scientifique - d'un aspect de la théorie de la couleur de Goethe est qu'il a estimé que la couleur est sortie de la tension entre la lumière et l'obscurité. Je pense que c'est très approprié lorsque vous pensez au type de couleur que je tire.

En fin de compte, la récompense est le processus - le processus de photographie, de découvrir et d'essayer de comprendre pourquoi et ce que je photographie.

Le spectateur est encore un autre œil qui fait partie du compact qui fait une photographie de ce qu'il est.

Ses oeuvres

Ses derniers livres