Alexander Payne est un réalisateur, scénariste et producteur américain d'origine grecque, né le 10 février 1961 à Omaha (Nebraska).

J'adore les comédies. Je prends la comédie très au sérieux comme une forme. C'est une forme sérieuse, impliquant une certaine façon de regarder la vie, en particulier les aspects douloureux de la vie. On me demande: "Comment pouvez-vous avoir de tels échecs dans vos films?" Eh bien, de quoi d'autre est la vie? Il y a un certain sentiment d'échec constant dans quelque chose. L'humour vous donne une distance de celui-ci.

Il semble que nos politiciens voient le monde en noir et blanc, alors pourquoi pas nos artistes? Le «Manhattan» de Woody Allen devait-il être en noir et blanc? Non. Mais est-ce fantastique que ce soit? Voir New York comme ça? Oui!

Je suppose que peut-être que j'essaie de faire des films plus proches de la vraie vie que de nombreux films hollywoodiens. Mais j'essaie toujours de rester dans un récit commercial, une langue vernaculaire américaine contemporaine.

Je ne veux pas que tout le cinéma américain soit de grands dessins animés qui sont faits pour être digérés par le monde entier.

Se pardonner peut être pour beaucoup de gens, du moins pour moi-même, extrêmement difficile. Et puis dans un contexte plus large, je dirai que je suis constamment étonné par ceux qui prient quotidiennement: "Pardonnez-moi mes péchés alors que je pardonne à ceux qui péchent contre moi" et battent très fort le tambour de guerre.

Dans un sens général, pour convertir n'importe quelle nouvelle, roman, pièce de jeu ou opéra en film, vous devez le redémarrer. Même si ce sont tous des récits au fil du temps, ce sont des formes très différentes.

Au fil des années et que je fais plus de films, je suis de plus en plus intéressé à capturer la place en toile de fond vive pour mes films.

Qu'est-ce que le cinéma mais tâtonner dans l'obscurité?

Quand je tire, je me fiche de qui est la star. J'ai un acteur qui joue un rôle, et je sert le script, ne servant la carrière de personne.

La plus grande crainte que j'aie est de mourir avec des regrets, et bien sûr, cela se réalisera.

Joe E. Lewis a dit: «L'argent n'achète pas le bonheur mais cela calme les nerfs». Et c'est ce que je pense d'un film bien accueilli.

Des choses quelque peu dramatiques se produisent, et vous ne les remarquez même pas toujours - c'est ce qu'est la vie.

J'ai lu des critiques de critiques que je respecte et je pense que je peux apprendre quelque chose. À l'heure actuelle, il y a beaucoup de critiques de fond du fond qui ont simplement accès à un ordinateur et n'ont pas nécessairement de fond académique ou cinématographique que je peux détecter, donc j'ai tendance à ignorer cela et à rester avec les mêmes critiques de haut niveau que Je suis venu respecter. J'aime lire une bonne critique - cela ne doit pas être favorable, mais bien pensé - parce que j'apprécie beaucoup la relation des réalisateurs et des critiques.

J'aime les acteurs qui, lorsque vous les voyez à l'écran, vous sentez une personne, pas seulement un acteur.

Un livre suggère tout un monde et une histoire auxquels je n'aurais jamais pu penser depuis un million d'années.

Je pense que le cynisme dure. La sentimentalité vieillit, date rapidement.

Je veux que tous mes films m'appartiennent.

Vous commencez un film plus avec des questions qu'avec des intentions directes. C'est plus une exploration et une découverte.

J'adorerais être un réalisateur-pour-embauche et obtenir un bon chèque de paie et un capitaine de l'un de ces grands navires, mais je pense que les studios pensent à tort que je veux écrire ce que je dirige - ce que je ne fais pas. J'écris par désespoir, parce que je n'ai jamais un script que j'aime, à part "Nebraska". C'est une question de: quel est le scénario? Est-ce intelligent? Est-ce humain? Je me fiche de quel genre, quelle échelle. Je suis là pour les films.

Lorsque je suis présenté comme un double lauréat d'un Oscar, je suis heureux qu'un de mes films ait trouvé un public et un certain acclamation parce que cela me maintient en affaires. La plus grande préoccupation d'un cinéaste est la capacité de faire de futurs films, ce qui aide à garder les affaires.

Dans la vraie vie, je suis moi-même une sorte de gars décousu. J'aime voyager.

Je suis attiré par de courts scénarios. Personne ne veut vraiment qu'un film soit plus de deux heures, ou du moins je ne le fais pas.

Je passe beaucoup de temps à lancer, mais une fois que j'ai tourné un film, il y a une raison pour laquelle j'ai sélectionné ces gens. Je suis donc pratique dans la sélection du casting, les mains-off pour voir ce qu'ils font avec leurs personnages et à nouveau pratiques pour proposer des suggestions.

J'aime penser à la réalisation de films non seulement comme un acte d'auto-agrandissement personnel mais plutôt comme un acte de service public.

Chacun de mes films devient plus facile de démarrer.

Chaque fois que je me pose des questions sur le cinéma indépendant, je pense à ce que Fidel Castro a dit pendant la guerre froide au sujet de la Ligue des nations non alignées. Il a dit que vraiment, il n'y avait que deux nations non alignées: les États-Unis et l'URSS. Le reste d'entre nous doit être aligné quelque part. Je dis de la même manière, en quelque sorte, Paramount, Sony et Warner Bros. sont les seuls vrais indépendants, car ce sont les seuls à pouvoir faire ce qu'ils veulent et avoir une distribution pour leurs films intégrés.

Mais c'est juste que tout le pays fait des films généralement moche de ces jours-ci et que cela a été un certain temps. C'est le gros problème auquel nous devons tous penser.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexander_Payne

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