Dès leur parution à Londres en 1698, les Discourses concerning government d'A. Sidney intéressent le Refuge huguenot, où est entreprise leur traduction, qui paraît en 1702 à La Haye. Si l'ouvrage se présente comme une modeste réfutation point par point de la théorie politique absolutiste et patriarchaliste de Sir Robert Filmer, la centaine de sections qui composent les Discours offre l'une des plus puissantes théories républicaines des débuts de l'époque moderne : enraciné dans une forme d'individualisme moral qui prend au sérieux autant le besoin de protection des droits personnels que la nécessité d'une politique de la vertu civique comme soutien des institutions qui assurent la liberté, le républicanisme Sidney repose sur l'affirmation du pouvoir ultime du peuple de déterminer son existence collective et débouche sur une justification de la légitimité de la résistance au pouvoir tyrannique. L'introduction qui accompagne le texte restitue dans le détail la manière dont les Discours vont être utilisés par des figures clefs des Lumières françaises pour mettre en cause les moeurs, les institutions et les principes de la monarchie. S'il est périlleux de prétendre mesurer l'influence des Discours sur les Révolutions française et américaine, il est impossible de nier leur importance centrale dans la formation d'une pensée républicaine viscéralement hostile à tout ce que pouvait représenter la monarchie aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Discours sur le gouvernement - 3 volumes

Les maximes de la cour discutées et réfutées

Algernon Sydney ou Sidney (janvier 1623 - 7 décembre 1683) est un homme politique anglais, théoricien politique et adversaire du roi Charles II d'Angleterre, impliqué dans un complot contre le roi et exécuté pour trahison.

Une présomption générale de bonne gouvernance de la part d'Icings n'est pas une sécurité suffisante pour le peuple... ceux qui se sont soumis à la volonté d'un homme ont été gouvernés par une bête.

[L] Iberty ne peut pas être conservé, si les manières du peuple sont corrompues. . .

Il est difficile de comprendre comment un homme peut devenir le maître de plusieurs personnes, égales à lui en droit, à moins que ce ne soit par consentement ou par force.

Qui portera une chaussure qui lui fait du mal, parce que le fabricant de chaussures lui dit «c'est bien fait?

Tous les gouvernements populaires et mixtes [républiques] [...] sont toujours établis par des hommes sages et bons et ne peuvent jamais se maintenir autrement que par la vertu. Les pires hommes conspirant toujours contre eux, ils doivent tomber, si les meilleurs n'ont pas le pouvoir de les préserver. . . . [et] s'ils ne sont pas préservés dans une large mesure des vices... . . .

Nous ne pouvons pas distinguer la vérité du mensonge, du bien du mal, ou de savoir quelle obéissance que nous devons au magistrat, ou ce que nous pouvons attendre à juste titre de lui, à moins que nous sachions ce qu'il est, pourquoi il est, et par qui il est fait pour être ce Il est ... Je ne peux pas savoir obéir à moins que je sache sur quoi, et à qui; Ni dans ce qui, à moins que je sache, ce qui devrait être commandé; Ce qui ne devrait pas non plus être commandé à moins que je ne comprends le droit original du commandant, qui est le grand arcanum.

Si le vice et la corruption prévalent, Liberty ne peut pas subsister; Mais si la vertu a l'avantage, le pouvoir arbitraire ne peut pas être établi.

Dieu laisse à l'homme le choix des formes au gouvernement; Et ceux qui constituent une forme, peuvent l'abroger.

C'est le meilleur gouvernement, ce qui fournit le mieux la guerre.

La liberté ne peut pas être préservée, si les manières du peuple sont corrompues.

Je croirai au droit d'un homme de gouverner une nation despotiquement quand je trouverai un homme né au monde avec des bottes et des éperons, et une nation avec des tases sur le dos.

Si Sa Majesté est résolue à avoir la tête, il peut me faire un sifflet de mon cul s'il le plaît.

Si la sécurité publique est assurée, la liberté et la convenance garanties, la justice administrée, la vertu encourage, le vice-vice-vice-réprimande et le véritable intérêt de la nation avancée, les fins du gouvernement sont accomplies. . .

La révolte générale d'une nation ne peut être appelée rébellion.

Beaucoup de choses sont inconnues des plus sages, et les meilleurs hommes ne peuvent jamais se se départer entièrement de passions et d'affections ... rien ne peut ou ne devrait être permanent mais ce qui est parfait.

Aucun droit ne peut venir par conquête, à moins qu'il n'y ait un droit de faire cette conquête.

Les notions communes de liberté ne sont pas des divins scolaires, mais de la nature.

Machiavevel, déclenchant ces questions, trouve que la vertu est si nécessaire à l'établissement et à la préservation de la liberté, qu'il juge impossible pour un peuple corrompu de créer un bon gouvernement, ou pour une tyrannie d'être introduite si elle est vertueuse; et fait cette conclusion, «que là où l'affaire (c'est-à-dire le corps du peuple) n'est pas corrompue, les tumultes et les troubles ne font pas mal; Et là où il est corrompu, les bonnes lois ne font pas de bien: «Ce qui est confirmé par la raison et l'expérience, je pense qu'aucun homme sage ne l'a jamais contredit.

Les lois et les constitutions doivent être pesées ... pour constituer ce qui est le plus conduit à la création de la justice et de la liberté.

Cette soumission est une retenue de la liberté, mais ne pourrait être pas d'effet quant aux bons esprits, à moins qu'il ne soit général; Ni général, à moins que ce ne soit naturel.

Les hommes vivaient comme des poissons; Les grands ont dévoré le petit.

Tout le monde voit qu'ils ne peuvent pas bien vivre, ni beaucoup ensemble, sans une règle à laquelle tous doivent se soumettre.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Algernon_Sydney

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