Sophia Cleves a proposé à son fils Art - avec qui elle entretient des relations plutôt distantes - de venir passer Noël dans sa grande maison en Cornouailles. A cette occasion, il était prévu qu'il lui présente sa petite amie Charlotte. Sauf que Charlotte rompt avec Art. Ce dernier ne voulant pas se désavouer devant sa mère, il propose à une jeune femme rencontrée à un arrêt de bus de jouer le rôle de Charlotte le temps des fêtes de fin d'année. Une fois sur place, le faux couple se rend compte que la mère d'Art ne va pas bien. Son comportement est erratique, et elle semble confuse. Art appelle sa tante Iris au secours, bien que les deux femmes ne se soient pas parlé depuis trente ans. Un drôle de week-end commence alors : le souvenir d'autres fêtes de Noël surgit, la mémoire de l'enfance commune aussi, puis la brouille autour des choix idéologiques des deux soeurs refait surface. Car Sophia est une femme d'affaires à la retraite, alors que sa soeur Iris a consacré sa vie au militantisme politique et n'a renié aucune de ses convictions. L'hiver, pour Ali Smith, est la saison des ruptures, des convictions qui nous séparent, avant d'être celle des retrouvailles. Son regard sur les faux-semblants de nos sociétés à l'ère de la post-vérité est impitoyable, tendre et drôle à la fois, portée par une langue d'une grande poésie. Traduit de l'anglais par Laetitia Devaux

Hiver

BOOKS OF THE YEAR:  The Times, Guardian, Observer, Daily Telegraph, Evening Standard, New York Times . . .       'Capacious, surprising, generous . . . A book with Christmas at its heart'  Guardian        'Dazzling. Grief and pain are transfigured by luminous moments of humour, insight and connection . . . Even in the bleak midwinter, Smith is evergreen'  Daily Telegraph       'Graceful, mischievous, joyful . . . Infused with some much-needed humour, happiness and hope'  Independent       'A novel of great ferocity, tenderness and generosity of spirit . . . Luminously beautiful'  Observer       From the Baileys Prize-winning, Man Booker-shortlisted author of  Autumn  and  How to be both  . . .     The unmissable second novel in Ali Smith's acclaimed 'Seasonal' quartet -- a Christmas story like no other     Winter? Bleak. Frosty wind, earth as iron, water as stone, so the old song goes. The shortest days, the longest nights. The trees are bare and shivering. The summer's leaves? Dead litter.   The world shrinks; the sap sinks.  But winter makes things visible. And if there's ice, there'll be fire.   In Ali Smith's  Winter , lifeforce matches up to the toughest of the seasons. In this second novel in her acclaimed Seasonal cycle, the follow-up to her sensational Autumn, Smith's shape-shifting quartet of novels casts a merry eye over a bleak post-truth era with a story rooted in history, memory and warmth, its taproot deep in the evergreens: art, love, laughter.   It's the season that teaches us survival.   Here comes Winter.

WINTER - SEASONAL

The dazzling second novel in Ali Smith's essential Seasonal Quartet -- from the Baileys Prize-winning, Man Booker-shortlisted author of Autumn and How to be both Winter? Bleak. Frosty wind, earth as iron, water as stone, so the old song goes. The shortest days, the longest nights. The trees are bare and shivering. The summer's leaves? Dead litter. 
The world shrinks; the sap sinks. 
But winter makes things visible. And if there's ice, there'll be fire. 
In Ali Smith's Winter, lifeforce matches up to the toughest of the seasons. In this second novel in her acclaimed Seasonal cycle, the follow-up to her sensational Autumn, Smith's shape-shifting quartet of novels casts a merry eye over a bleak post-truth era with a story rooted in history, memory and warmth, its taproot deep in the evergreens: art, love, laughter. 
It's the season that teaches us survival. 
Here comes Winter.

Winter

Intorno al lussuoso Global Hotel si incrociano i destini di cinque donne: Sara, una giovane cameriera morta accidentalmente all'interno dell'albergo; Lise, una receptionist dall'inattesa generosità; Else, una mendicante che per poche ore viene ammessa in quel mondo di comfort e privilegio; Penny, una giornalista più smaniosa di ricevere attenzione che in grado di darne; e Clare, la sorella di Sara, che cerca di fare i conti con la sua scomparsa. Cinque personaggi femminili ciascuno con la propria voce, cinque appassionanti flussi di coscienza da cui ricostruiamo man mano una vicenda fatta di mondi diversi che si toccano. Una godibilissima ghost story contemporanea che si legge di un fiato, sbalorditi dall'audacia della scrittura e commossi dalla sua profonda umanità.

Hotel World

« L'una e l'altra » è un romanzo a specchio, composto da due lunghe novelle che si collegano e si richiamano a vicenda. Una è la storia di una ragazza che, nella Ferrara del Quattrocento, si finge maschio per portare avanti la carriera di pittore (Ali Smith la immagina come segreto alter ego di Francesco del Cossa, autore degli splendidi affreschi che adornano le pareti del Salone dei Mesi di Palazzo Schifanoia); l'altra è la storia di Georgia - detta George - una sedicenne di oggi che si trova a fare i conti con l'improvvisa morte della madre, attivista politica forse tenuta sotto sorveglianza, pochi mesi dopo una visita a quegli stessi affreschi. Fra suggestioni da romanzo storico e atmosfere quasi mystery, « L'una e l'altra » è una modernissima riflessione sull'identità di genere, sul rapporto fra arte e potere, sulle mille possibili declinazioni dell'atto del guardare (dalla contemplazione di un'opera d'arte all'entertainment allo spionaggio): un romanzo originalissimo, sfaccettato e affascinante che in Gran Bretagna ha segnato la definitiva consacrazione della sua autrice, facendo incetta di premi letterari e vendendo decine di migliaia di copie.

L’una e l’altra

Another internationally acclaimed writer contributes a fascinating, compelling reinterpretation of a myth that resonates deeply today. Ligdus and Telethusa are having a child, but they cannot afford to have a girl. Ligdus informs Telethusa that she had better hope for a boy. While this decision makes them both sad, Telethusa "must/obey." She prays to Isis, but births a girl and names her Iphis, a name that "suited male or female-/a neutral name." She convinces everyone, including Ligdus, that Iphis is a boy. Iphis matures and falls in love with another girl, Ianthe, and is engaged for marriage, yet s/he is ruled by the sexual norms of the time: "[P]ossessed by love so strange . . . no female wants/a female!" but "no learned art-can ever make of me/a boy." She attempts to reconcile her love for Ianthe against the pressures of "nature." The wedding day is near, Telethusa is desperate, and prays again to Isis. Iphis is transformed, looking like a boy. Is Ovid suggesting that what we think is nature is attitude? Does Iphis grow a penis? Or does Iphis, adopting the characteristics of a boy, remain a girl married to a girl, undermining traditional values? "From the Hardcover edition."

Girl Meets Boy

Conçue en 1978 dans une salle de cinéma, Alhambra, alias Ambre, est une étonnante créature. Elle n’en est pas moins une femme. Lorsqu’elle fait irruption chez les Smart, par un beau matin d’août, on dirait un ange. Mais il lui faudra peu de temps pour révéler sa vraie nature : si Ambre est apparue subitement dans cette famille anglaise en vacances dans le Norfolk, c’est d’abord pour y semer la perturbation.Avec une extraordinaire virtuosité, Ali Smith fait parler tour à tour chaque membre de la famille Smart, livrant quatre points de vue successifs sur cette entreprise de séduction réussie. Variant les angles, les styles, les voix, elle compose une fugue étourdissante où le roman de mœurs se mêle à la comédie érotique.

La loi de l'accident

ART JAPONAIS

Ali Smith, née le 24 août 1962 à Inverness, est une écrivaine écossaise.

En fin de compte, la vérité importait-elle? Bien sûr, la vérité importait. La vérité n'est pas relative. Mais il va y avoir un grand sacrifice sur le chemin de faire en sorte que la vérité nous importe à nouveau, pour découvrir pourquoi, et Dieu sait quelle forme ce sacrifice prendra.

Si vous pouvez lire le monde comme une construction, vous pouvez poser des questions à la construction et vous pouvez suggérer des moyens de changer la construction.

Il s'agit de la force de connexion de la forme à la forme. C'est l'os des orteils qui se connecte à l'os de l'épaule. C'est le coup de pied bactérien de la force vitale, quelque chose qui sort de rien, se formant à partir de quelque chose d'autre. La forme ne s'arrête jamais. Et la forme est toujours environnementale.

Rien n'est nocif pour la littérature, sauf la censure, et cela ne cesse de ne jamais empêcher la littérature là où il veut aller non plus, car la littérature a un moyen de dépasser tout ce qui le bloque et de devenir plus fort pour l'exercice.

Que faisons-nous dans le monde que nous refusons aux gens le droit à une éducation ouverte? Et nous le refusons en faisant de l'éducation quelque chose que vous devez payer si radicalement. Comment les gens sont-ils censés se le permettre?

Oh. Être rempli de bonté puis brisée par la bonté, si magnifiquement fragmentée par mosaïquement par une bonté si choquante.

Je n'appellerais pas mon travail moderniste. Je rouillerais si j'essayais de penser aux étiquettes. Je me sentirais comme le Tin Man dans 'The Wizard of Oz.

Puis je l'ai vue sourire si près de mon œil qu'il n'y avait rien à voir que le sourire et la pensée m'est venus à la tête que je n'avais jamais été à l'intérieur d'un sourire auparavant. Qui aurait pensé être à l'intérieur d'un sourire serait si ancien et si moderne à la fois à la fois

Quant à Aliki - si vous deviez vous tenir au milieu de Rome et dire le nom de Sophia Loren, ou Paris et dire le nom de Catherine Deneuve ou Brigitte Bardot, ou L.A. et le nom de Marilyn Monroe, c'est comme si vous étiez à Athènes, ou n'importe où dans la Grèce étendue, et disant Aliki Vougiouklaki. Une star immense - et si peu connue ailleurs dans le monde.

Quel est l'intérêt de l'art, de tout art, s'il ne nous laisse pas voir avec un peu d'objectivité où nous sommes?

Les livres signifient toutes les possibilités. Ils signifient sortir de soi, se perdre, mourir de soif et vivre pleinement. Ils signifient tout.

Tout ce que nous sommes, ce sont des yeux à la recherche de l'ininterrompu ou des bords où les morceaux cassés pourraient s'emboîter.

Être si bien connu par quelqu'un est un cadeau inimaginable. Mais être imaginé si bien par quelqu'un, c'est encore mieux.

Je suis allé au sommet du Vésuve et j'ai regardé dedans.

L'art ne fait rien d'une manière qui fait que quelque chose se passe.

Il est important de connaître les histoires et les histoires des choses, même si tout ce que nous savons, c'est que nous ne savons pas.

J'avais un travail, je suis tombé malade, j'ai quitté le travail pour m'améliorer, et pendant que je m'améliorais, j'ai écrit quelques histoires. Je les ai envoyés à certains éditeurs et le cinquième qui a répondu a dit qu'ils les prendraient. Puis ils ont fait faillite. Ensuite, cet éditeur en faillite a été acheté par une plus grande entreprise. Histoire: En fin de compte, c'est le début, et au début est la fin.

J'étais à la fin de la famille. Le prochain frère allait déjà sept ans de plus que moi. Je me souviens avoir grandi par moi-même, jouer à des jeux par moi-même.

Les choses de la vie qui essaient de nous épingler sont les choses contre lesquelles nous devons essayer de travailler.

Je n'ai pas de stand de nuit. Si je lis la nuit au lit ou trop près du temps de sommeil, je mens éveillé dans le noir pendant des heures.

Stella Duffy est un écrivain qui ne vous laisse jamais tomber.

À l'extérieur des feuilles sur les arbres restreintes légèrement; Ils étaient les profondeurs en vert du début de l'automne. C'était un dimanche de septembre. Il n'y en aurait que quatre. Les nuages étaient élevés et les hirondelles seraient là pendant encore un mois environ avant leur départ pour le sud avant leur retour l'été prochain.

Tout ce que nous avons à faire, lecteur ou écrivain, de la première ligne à la dernière page, c'est d'être aussi ouvert qu'un livre, et d'être vivant à la vie du langage - à tous ses niveaux.

Le mot approprié pour moi ", dit Robin Goodman", c'est moi.

Heureux est ce que vous réalisez que vous êtes une fraction de seconde avant qu'il ne soit trop tard.

N'oubliez pas que vous devez vivre. Rappelez-vous que vous aimez le plus. Reste, vous brumez la feuille.

La mode est inconstante et j'ai été publiée parce que j'étais à la mode. Parce que j'étais gay.

C'est le mot «astucieux»; C'est un si grand mot, avec son sombre et son côté clair, son art et sa ruse, le métier et le rusé - j'ai été préoccupé par le mot `` astucieux '' et les notions jumelles de `` Cornucopie ' «Cela suggère pendant un certain temps.

Vous ne savez jamais avec quoi vous allez vous retrouver lorsque vous vous asseyez pour écrire quelque chose. À la fin, si cela tient, il peut faire cette chose multiforme - qui est d'ouvrir les choses plutôt que de les fermer, de les agrandir plutôt que de plus petites, de traverser ces divisions que nous vivons tous les jours de nos vies.

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