Ouvrez les yeux, nous dit Alice Miller de livre en livre. Ouvrez les yeux sur ce que vous avez subi étant enfant. Nous bâtissons de hautes murailles pour nous protéger de la douloureuse histoire de notre propre enfance. 
"Il n'est pas vrai, écrit Alice Miller, que le mal, la destruction, la perversion fassent nécessairement partie de l'existence humaine, même si on le répète sans arrêt. Mais il est vrai que le mal se reproduit sans cesse, et qu'il engendre pour des millions d'êtres humains un océan de souffrance qui pourrait être évité. Lorsque sera levée l'ignorance résultant des refoulements de l'enfance, et que l'humanité sera réveillée, cette production du mal pourra prendre fin."

La connaissance interdite. Affronter les blessures de l'enfance dans la thérapie

Ouvrez les yeux, nous dit Alice Miller de livre en livre. Ouvrez les yeux sur ce que vous avez subi étant enfant. Nous bâtissons de hautes murailles pour nous protéger de la douloureuse histoire de notre propre enfance. "Il n'est pas vrai, écrit Alice Miller, que le mal, la destruction, la perversion fassent nécessairement partie de l'existence humaine, même si on le répète sans arrêt. Mais il est vrai que le mal se reproduit sans cesse, et qu'il engendre pour des millions d'êtres humains un océan de souffrance qui pourrait être évité. Lorsque sera levée l'ignorance résultant des refoulements de l'enfance, et que l'humanité sera réveillée, cette production du mal pourra prendre fin."

La connaissance interdite - Affronter les blessures de l'enfance dans la thérapie

La psychose, la drogue, la criminalité sont-elles les répercussions codées des expériences des premières années de la vie ? 
Alice Miller dénonce les méfaits de l'éducation traditionnelle, qui a pour but de briser la volonté de l'enfant pour en faire un être docile et obéissant. Elle montre comment les enfants battus battront à leur tour, les menacés menaceront, les humiliés humilieront. Car à l'origine de la pire violence, celle que l'on s'inflige à soi-même ou celle que l'on fait subir à autrui, on trouve presque toujours le meurtre de l'âme enfantine. 
Cette « pédagogie noire », selon l'expression de l'auteur, est illustrée par des textes desXVIIIe et XIXe siècles, stupéfiants ou tragiques, reflétant les méthodes selon lesquelles ont été élevés nos parents et nos grands-parents, et par trois portraits d'enfances massacrées : celle de Christine F., droguée, prostituée, celle d'un jeune infanticide allemand et enfin celle d'Adolf Hitler, que l'on découvrira ici sous un jour tout à fait inattendu.

C'est pour ton bien. Racines de la violence dans l'éducation de l'enfant

Notre corps ne ment jamais. Quand nous tombons malades, quand nous faisons l'expérience de la dépression, de la toxicomanie, de l'anorexie, c'est que nous sommes traversés par un conflit intérieur entre ce que nous ressentons et ce que nous voudrions ressentir. D'un côté, il y a notre corps, qui garde intacte la mémoire de notre histoire - et tout particulièrement des mauvais traitements que nos parents ont pu nous infliger -, de l'autre, il y a notre esprit et notre volonté, conditionnés par la morale et notre éducation, qui nous déterminent à aimer et honorer, quoi qu'il arrive, ces mêmes parents. Ce livre explore, à travers de nombreux exemples - notamment des vies d'écrivains célèbres -, les conséquences parfois dramatiques de ce conflit, mais il montre aussi qu'il existe des raisons d'espérer. Non, nous ne sommes pas obligés d'être les "bons" enfants de nos parents s'ils nous ont fait du mal et s'ils continuent de pratiquer le chantage affectif. Oui, c'est notre responsabilité que d'être attentifs aux signaux d'alerte que nous envoie notre corps. Au terme de ce chemin exigeant par lequel nous acceptons de relire l'histoire de nos rapports avec nos parents, il y a l'espoir de naître à une authentique liberté intérieure.

Notre corps ne ment jamais

Souvent négligée par les discours «officiels» (ceux de l'Eglise ou du corps médical, par exemple), la violence éducative est généralement «refoulée», surtout par ceux qui en sont les victimes. Comment l'enfant - ou l'adulte - pourra-t-il laisser libre cours à la parole curative lorsque, par amour pour les siens, il dissimule ou nie les violences, physiques mais aussi verbales, qui lui ont été faites ? Alice Miller, à la lumière des témoignages qui lui sont confiés, retrace l'itinéraire d'hommes et de femmes qui ont pu surmonter les traumatismes de leur enfance, en prenant conscience des méfaits de l'éducation traditionnelle qu'ils ont reçue.

Libres de Savoir : ouvrir les yeux sur notre propre histoire

Enfants humiliés, enfants maltraités, enfants ignorés, dans la vérité de leurs sentiments et de leurs besoins, par des adultes qui, trop souvent, ne s'en rendent même pas compte : notre société, en dépit des apparences, ne respecte pas les enfants. Depuis l'aube des temps, l'enfant, bouc émissaire, a toujours été utilisé par l'adulte pour se décharger de ses propres tensions, ou pour satisfaire ses propres désirs - sexuels, entre autres ; et il sera beaucoup question, ici, des abus les mieux cachés dont les enfants sont victimes bien plus fréquemment qu'on ne le croit.
Cette attitude scandaleuse - l'abus du pouvoir de l'adulte sur l'enfant - est considérée comme normale et juste, et perpétuée par la société tout entière. Et les psychanalystes eux-mêmes, lorsque la souffrance amènera celui ou celle qui a été un enfant meurtri à chercher auprès d'eux un soutien, ne sauront que le culpabiliser - puisque Freud, " l'infaillible " Freud, après avoir tout d'abord reconnu la réalité des traumatismes sexuels subis dans l'enfance, a fait machine arrière en inventant une théorie qui, elle, innocentait les parents.
Un livre sur le refoulement - ses raisons et ses effets -, et en même temps sur la solitude émotionnelle de l'enfant dans notre société arrogante et hypocrite. Un livre foisonnant d'exemples, puisés aussi bien dans la pratique analytique que dans la littérature : chez Baudelaire, Flaubert, Kafka surtout - un long chapitre, saisissant, analyse la façon dont l'univers kafkaïen traduit la solitude, la détresse, l'incompréhension du petit enfant. Un livre sensible et rigoureux, à lire et à faire lire pour que les souffrances de l'enfant soient enfin reconnues, et pour que la psychanalyse, grâce au respect du thérapeute pour son patient, à son refus de s'ériger en juge, puisse devenir l'instrument de libération qu'elle a toujours voulu être.

L'Enfant Sous Terreur. L'Ignorance De L'Adulte Et Son Prix

Ανοίξτε τα μάτια, μας λέει η Alice Miller σε κάθε της βιβλίο. Ανοίξτε τα μάτια κι αντικρίστε όσα υπομείνατε στην παιδική σας ηλικία. Τα τείχη που χτίζουμε για να προστατευτούμε από την ανάμνηση των οδυνηρών εμπειριών των παιδικών μας χρόνων είναι ψηλά και ισχυρά, αλλά όχι απόρθητα. Μέσα από την προσωπική της ιστορία, μαρτυρίες παιδιών, επιστολές αναγνωστών της, αλλά και κείμενα της παγκόσμιας λογοτεχνίας, η Μiller προτείνει να δοκιμάσουμε τον απαγορευμένο καρπό της απωθημένης γνώσης: να εγκαταλείψουμε για λίγο τον παράδεισο των ψευδαισθήσεων και της απατηλής βεβαιότητας ως προς τους καλούς γονείς που έκαναν τα πάντα "για το καλό μας", έτσι ώστε, μεγαλώνοντας τα παιδιά μας, να μην επαναλάβουμε κι εμείς τα ίδια λάθη. Στο στόχαστρο της κριτικής της δεν μπαίνουν μόνον οι γονείς, οι παιδαγωγικές τους μέθοδοι, η Εκκλησία ή οι δάσκαλοι, αλλά ακόμα και οι ψυχοθεραπευτές, η ψυχανάλυση και ο ίδιος ο "πατέρας" της, Sigmund Freud.

La connaissance interdite: affronter les blessures de l'enfance dans la thérapie

Grâce aux médias, on sait aujourd'hui que de nombreux enfants sont victimes de mauvais traitements. Mais les conséquences de la maltraitance pour la société n'ont été encore que fort peu étudiées. C'est de ce problème que traite le présent ouvrage. Non seulement il met en lumière la cruauté et l'hypocrisie qui ont marqué l'enfance de tous les tyrans de l'histoire, mais il montre aussi que le déni de leur souffrance a fait d'eux des massacreurs. Alice Miller explique comment le crime, aussi longtemps qu'il n'est pas reconnu et désigné en tant que tel, peut engendrer d'autres crimes. C'est à la description de cet engrenage et de son mécanisme, et à celle de la manière dont l'adulte répercute, dans sa famille et dans la société, les traumatismes subis dans son enfance, qu'elle se consacre dans tous ses livres.

Abattre le mur du silence - Pour rejoindre l'enfant qui attend

Alice Miller, née le 12 janvier 1923 à Piotrków Trybunalski, en Pologne, et morte le 14 avril 2010  à Saint-Rémy-de-Provence, en France, est une psychanalyste suisse, docteur en philosophie, et connue pour ses recherches sur l'enfance.
Ses ouvrages et ses thèses sur la violence cachée, qui selon elle caractérise souvent les relations entre parents et enfants, l'ont rendue célèbre. À partir de 1980, sa réflexion sur ce sujet l'amène à une nouvelle approche de la thérapie à laquelle elle intègre, entre autres, le dessin. Figure influente et controversée, elle est souvent citée par des organisations internationales pour son engagement contre les violences dites « ordinaires » faites aux enfants

Le véritable contraire de la dépression n'est pas la gaieté ni l'absence de douleur, mais la vitalité: la liberté de ressentir des sentiments spontanés.

Les parents sont en effet capables de torturer régulièrement leurs enfants sans personne intercédant.

S'accrocher sans critique aux idées et croyances traditionnelles sert souvent à obscurcir ou à nier de réels faits de notre histoire de vie.

Quiconque a déjà été mère ou père et est un peu honnête sait par expérience à quel point il peut être difficile pour les parents d'accepter certains aspects de leurs enfants. Il est particulièrement douloureux de devoir l'admettre si nous aimons vraiment notre enfant et voulons respecter son individualité, mais sommes incapables de le faire.

C'est précisément parce que les sentiments d'un enfant sont si forts qu'ils ne peuvent pas être réprimés sans conséquences graves. Plus un prisonnier est fort, plus les murs de la prison sont épais, ce qui empêche ou empêche complètement la croissance émotionnelle ultérieure.

Partout où je regarde, je vois des signes du commandement pour honorer ses parents et nulle part d'un commandement qui appelle le respect d'un enfant.

Il est possible de résoudre la répression de l'enfance en toute sécurité et sans confusion - quelque chose qui a toujours été contesté par les écoles de pensée les plus respectées.

Les problèmes ne peuvent pas être résolus avec des mots, mais uniquement par expérience.

Le mépris est l'arme des faibles et une défense contre ses propres sentiments méprisés et indésirables.

La victimisation des enfants n'est nulle part interdite; Ce qui est interdit, c'est d'écrire à ce sujet.

À court terme, les châtiments corporels peuvent produire l'obéissance. Mais c'est un fait documenté par la recherche que à long terme, les résultats sont l'incapacité à apprendre, la violence et la rage, l'intimidation, la cruauté, l'incapacité à ressentir la douleur d'autrui, en particulier celle de ses propres enfants, même la toxicomanie et le suicide, sauf s'il y a éclairé ou du moins aidant les témoins à portée de main pour empêcher ce développement.

Qu'est-ce que la dépendance, vraiment? C'est un signe, un signal, un symptôme de détresse. C'est une langue qui nous parle d'un sort qui doit être compris.

La maltraitance des enfants endommage une personne à vie et ce dommage n'est en aucun cas diminué par l'ignorance de l'agresseur. Ce n'est qu'avec la découverte de la vérité complète car elle affecte toutes les personnes impliquées qu'une solution vraiment viable peut être trouvée aux dangers de la maltraitance des enfants.

La société choisit de ne pas tenir compte des mauvais traitements des enfants, jugeant tout à fait normal car il est si courant.

Il n'est pas vrai que le mal, la destructivité et la perversion font inévitablement une partie de l'existence humaine, quelle que soit la fréquence à laquelle cela est maintenu. Mais il est vrai que nous produisons quotidiennement plus de mal et, avec lui, un océan de souffrance pour des millions qui est absolument évitable. Lorsqu'un jour l'ignorance résultant de la répression de l'enfance est éliminée et que l'humanité s'est réveillée, une fin peut être mise à cette production du mal.

L'enfant a un besoin principal d'être considéré et respecté comme la personne qu'il est vraiment à tout moment, et comme le centre - l'acteur central - dans sa propre activité.

Le sadisme n'est pas une maladie infectieuse qui frappe une personne tout d'un coup. Il a une longue préhistoire dans l'enfance et provient toujours des fantasmes désespérés d'un enfant qui cherche un moyen de sortir d'une situation sans espoir.

S'il est très douloureux pour vous de critiquer vos amis - vous êtes en sécurité en le faisant. Mais si vous y prenez le moindre plaisir, c'est le moment de tenir votre langue.

Le commandement de s'abstenir de blâmer nos parents, profondément imprimé en nous par notre éducation, remplit habilement la fonction de nous cacher des vérités essentielles.

Nous produisons des personnes destructrices par la façon dont nous les traitons dans l'enfance.

Car l'âme humaine est pratiquement indestructible, et sa capacité à se lever des cendres reste aussi longtemps que le corps respire.

L'art de ne pas ressentir de sentiments. Un enfant ne peut ressentir ses sentiments que lorsqu'il y a quelqu'un qui l'accepte pleinement, la comprend et la soutient. Si cette personne manque, si l'enfant doit risquer de perdre l'amour de la mère de son substitut pour se sentir, alors elle réprimera les émotions.

L'apprentissage est le résultat de l'écoute, ce qui à son tour conduit à une écoute et à une attention encore mieux à l'autre. En d'autres termes, pour apprendre de l'enfant, nous devons avoir de l'empathie, et l'empathie grandit à mesure que nous apprenons.

Le véritable pardon ne nie pas la colère mais le fait face de front.

Depuis quelques années, il y a des preuves que les effets dévastateurs de la traumatisation des enfants prennent leur inévitable société de tollon - un fait que nous sommes encore interdits de reconnaître. Cette connaissance concerne chacun de nous et - si elle est suffisamment disséminée - devrait entraîner des changements fondamentaux dans la société; Surtout, en arrêt dans l'escalade aveugle de la violence.

Nous ne savons pas encore, surtout, à quoi pourrait ressembler le monde si les enfants devaient grandir sans être soumis à l'humiliation, si les parents les respectaient et les prenaient au sérieux en tant que gens.

Là où il n'y avait eu que du vide effrayant ou des fantasmes grandioses tout aussi effrayants, une richesse inattendue de vitalité est maintenant découverte. Ce n'est pas un retour à la maison, car cette maison n'a jamais existé auparavant. C'est la création de la maison.

Si une mère respecte elle-même et son enfant dès son premier jour, elle n'aura jamais besoin de lui apprendre le respect des autres.

La régression au stade de la petite enfance n'est pas une méthode appropriée en soi. Une telle régression ne peut être efficace que si elle se produit dans le cours naturel de la thérapie et si le client est capable de maintenir la conscience des adultes en même temps.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alice_Miller

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