La délinquance juvénile est un défit pour les sociologues et les criminologues et un champs d'études des plus passionnants puisqu'il s'agit de trouver des solutions à une sorte de maladie sociale qui est en même temps une des principales sources de la criminalité adulte. Les auteurs de ce volume traitent le phénomène de la délinquance sur un plan particulier ; celui de l'attitude de la société à l'égard des adolescents. La différence entre l'enfance malheureuse et l'enfance délinquante n'est-elle pas artificiellement créée par des concepts légaux souvent fort éloignés des besoins réels de la société ? Dans quelle mesure sommes-nous tous responsables des milliers de jeunes qui, faute d'un encadrement familial sain, ont connu trop tôt le désespoir, la haine et l'angoisse ? Où s'arrête notre responsabilité collective et où commence celle des adolescents qui ne parviennent pas à surmonter le drame de leur enfance ? L'accroissement actuel du taux de la délinquance juvénile n'implique-t-il pas l'élaboration des méthodes nouvelles de traitements ? Telles sont les principales questions auxquelles trois auteurs, Denis Szabo, Directeur du Département de Criminologie à l'Université de Montréal, Denis Gagné, auteur de plusieurs travaux sur le problème des adolescents inadaptés, et Alice Parizeau, secrétaire Générale du Centre International de Criminologie comparée, tentent de trouver des réponses.

L'adolescent et la société - Etude comparative

Alice Parizeau, née Alicja Poznańska le 25 juillet 1930 à Łuniniec et morte le 30 septembre 1990  à Outremont, est une écrivaine, journaliste et criminologue québécoise d'origine juive polonaise. Elle était par ailleurs l'épouse de l'homme politique Jacques Parizeau.

C'est le lot des intellectuels et des artistes d'être inquiets.

Je bouffe, je dors, je fais l'amour, et je recommence.

Etre libre et seul, c'est oublier le temps présent. C'est retrouver en soi un univers à part qui vous appartient en propre et que vous n'avez livré à personne.

L'école, c'est une serre où l'on apprend aussi la cruauté et la bêtise des autres

Le travail, c'est la plus grande bénédiction que Dieu a donné à l'homme.

Beaucoup de gens ont du talent, mais seul le travail permet de faire carrière.

On n'aime qu'une fois dans la vie. Après... Après, on fait l'amour et c'est différent...

L'amour, ce n'est pas de la soumission aveugle, c'est une union victorieuse de deux êtres qui vont ensemble vers quelque chose qui n'appartient qu'à eux.

Nous avons besoin les uns des autres. L'être humain n'est pas fait pour s'isoler, mais pour partager.

Il faut critiquer, il faut constamment tout remettre en cause. Cela permet de rester jeune et de progresser.

Le meilleur moyen d'éviter la propagande, les mensonges, les faussetés, c'est de cesser de lire.

La terre c'est comme l'amour, elle exige une relation humaine, d'individu à individu.

Les élections, ce n'est que de la poudre aux yeux. Les partis changent, mais à l'intérieur, derrière les portes fermées, ils s'entendent et distribuent des rôles.

L'art est un leurre, la science est la base même et la condition sine qua non des progrès que notre société doit réaliser.

La plus grande richesse naturelle d'une collectivité, ce sont ses enfants.

Le bonheur c'est tellement plus léger à porter qu'une existence raisonnable et convenable.

Un homme est obligé par définition de lutter, de prouver sa valeur, mais une femme peut se contenter de regrets éternels.

La vieillesse n'est pas une question d'âge, mais bien plus une certaine façon de regarder les autres.

L'amour abstrait c'est le don de soi, la recherche d'un sacrifice basé, aussi paradoxal que cela puisse paraître, sur un égoïsme farouche.

Vous êtes jolie femme et n'oubliez pas que, pour le rester, il faut apprendre à le savoir.

C'est idiot la peur et c'est difficile à surmonter !

Noircir du papier et rapporter ce que font ou accomplissent les autres. Le métier de journaliste, c'est cela en somme.

Les mots sont aussi nécessaires aux gens que le pain.

L'ironie une sorte de bouclier protecteur contre le ridicule.

Rien de plus agréable à rencontrer que plus faible que soi.

Ce qui est le plus important dans la vie, c'est de donner à quelqu'un un peu de bonheur.

Certains gâchent tout avec leur façon de critiquer et de dénigrer.

Penses-tu qu'on peut vivre sans croire ?
- Oui. A condition de vivre pour quelqu'un.

Je veux aimer et être aimée d'un homme qui n'aura qu'un objectif, celui de me rendre heureuse.

Il faut apprendre à oublier. Sans ça, l'existence devient impossible.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alice_Parizeau

Ses oeuvres