Ce best-seller des années 1970 interroge la fonction de l'hétérosexualité comme instrument de domination des femmes. À travers une série d'entretiens auprès de femmes d'Allemagne de l'Ouest, aux origines sociales et aux âges divers, Alice Schwarzer décrypte les mécaniques sexuelles
et comportementales : les femmes ne jouissent pas autant ni de la même manière que les hommes. La petite différence physique engendre surtout de grandes conséquences idéologiques. Loin de se laisser flouer par les idéaux de Mai 68, Alice Schwarzer affirme, au contraire, que ces derniers ne sont qu'une extension du modèle hégémonique masculin. Vraie précurseure, l'autrice s'intéresse à l'orgasme clitoridien et aux rapports sans pénétration. Ainsi, la sexualité retrouve son caractère
polymorphe et de jouissance.

La petite différence et ses grandes conséquences (éd. poche)

Ce best-seller des années 1970 interroge la fonction de l'hétérosexualité comme instrument de domination des femmes. À travers une série d'entretiens auprès de femmes d'Allemagne de l'Ouest, aux origines sociales et aux âges divers, Alice Schwarzer décrypte les mécaniques sexuelles

et comportementales : les femmes ne jouissent pas autant ni de la même manière que les hommes. La petite différence physique engendre surtout de grandes conséquences idéologiques. Loin de se laisser flouer par les idéaux de Mai 68, Alice Schwarzer affirme, au contraire, que ces derniers ne sont qu'une extension du modèle hégémonique masculin. Vraie précurseure, l'autrice s'intéresse à l'orgasme clitoridien et aux rapports sans pénétration. Ainsi, la sexualité retrouve son caractère

polymorphe et de jouissance.

Dans les années 1950 et 1960, Romy Schneider (1938-1982) fut en Allemagne l'incarnation de tous les clichés qui couraient sur les femmes : depuis la "vierge" Sissi jusqu'à la "salope" de Paris. Durant une nuit entière, dans un appartement de Cologne, elle s'est confiée à Alice Schwarzer comme jamais encore elle ne l'avait fait.

Romy intime

La France et l'Algérie ont trop longtemps vécu une histoire passionnelle et tragique. L'Allemande Alice Schwarzer, elle, a choisi l'Algérie comme pays de cour. Et le regard neuf et bienveillant qu'elle pose sur lui nous permet de redécouvrir et de mieux comprendre ce pays étonnant, dont les peurs et les espérances nous concernent plus que nous le pensons.

Depuis des décennies, la journaliste féministe Alice Schwarzer entretient une relation étroite et affectueuse avec une famille d'Algérie, merveilleuse incarnation de la diversité de ce pays tiraillé entre tradition et modernité, menace islamiste et espérances démocratiques. 

Elle donne ici la parole à trois générations : celle des anciens, marquée par la période coloniale, la guerre d'indépendance et les années 1970, durant lesquelles Alger était devenue « La Mecque des révolutionnaires » ; celle des enfants, qui a vécu les « Années noires » de la terreur islamiste et de la répression politique ; et celle des jeunes gens d'aujourd'hui, ballotés entre talons hauts et port du voile, Instagram et vestiges d'un socialisme désuet. 

En nous faisant revivre les soixante-dix dernières années de l'Algérie, l'auteure nous offre une précieuse clé de lecture pour comprendre la richesse et la complexité du plus grand pays du continent africain, auquel nous sommes à jamais liés.

Fondatrice et rédactrice en chef du magazine féministe EMMA, la journaliste Alice Schwarzer est l'une des activistes les plus reconnues des droits des femmes en Allemagne. Elle a publié une quarantaine d'ouvrages dont, en France, Entretiens avec Simone de Beauvoir (Mercure de France), La Petite Différence et ses grandes conséquences (Éditions des Femmes) et Romy Schneider intime (L'Archipel).

Ma famille algérienne

La France et l'Algérie ont trop longtemps vécu une histoire passionnelle et tragique. L'Allemande Alice Schwarzer, elle, a choisi l'Algérie comme pays de coeur. Et le regard neuf et bienveillant qu'elle pose sur lui nous permet de redécouvrir et de mieux comprendre ce pays étonnant, dont les peurs et les espérances nous concernent plus que nous le pensons. Depuis des décennies, la journaliste féministe Alice Schwarzer entretient une relation étroite et affectueuse avec une famille d'Algérie, merveilleuse incarnation de la diversité de ce pays tiraillé entre tradition et modernité, menace islamiste et espérances démocratiques. Elle donne ici la parole à trois générations : celle des anciens, marquée par la période coloniale, la guerre d'indépendance et les années 1970, durant lesquelles Alger était devenue "La Mecque des révolutionnaires" ; celle des enfants, qui a vécu les "Années noires" de la terreur islamiste et de la répression politique ; et celle des jeunes gens d'aujourd'hui, ballotés entre talons hauts et port du voile, Instagram et vestiges d'un socialisme désuet. En nous faisant revivre les soixante-dix dernières années de l'Algérie, l'auteure nous offre une précieuse clé de lecture pour comprendre la richesse et la complexité du plus grand pays du continent africain, auquel nous sommes à jamais liés.

Pour le 80e anniversaire de sa naissance, les confessions de Romy 12 décembre 1976. Alice Schwarzer, une journaliste engagée, figure du féminisme, et Romy Schneider sont dans le penthouse d'Alice, pareil à la cabine d'un bateau, à Francfort. Durant cette nuit entière, Romy se confiera comme jamais encore elle ne l'avait fait. Cette biographie révèle une Romy Schneider qu'on ne connaissait pas, à la fois courageuse et craintive, révoltée et conformiste, surdouée et rongée par le doute. Elle y parle de sa mère, qu'elle soupçonne d'avoir eu une liaison avec Hitler, son beau-père qui a voulu abuser d'elle, ce voisin qui la traîna derrière des buissons alors qu'elle n'avait que cinq ans... Romy évoque également ses amours souvent malheureuses avec de grands comédiens et réalisateurs, ses amours "interdites" avec d'autres femmes... Ce témoignage, réflexion sur la féminité, est aussi le cri de révolte d'une femme qu'on a voulu enfermer dans un rôle d'objet du désir...

Romy Schneider intime

Pour le 80e anniversaire de sa naissance, les confessions de Romy12 décembre 1976. Alice Schwarzer, une journaliste engagée, figure du féminisme, et Romy Schneider sont dans le penthouse d'Alice, pareil à la cabine d'un bateau, à Francfort. Durant cette nuit entière, Romy se confiera comme jamais encore elle ne l'avait fait. Cette biographie révèle une Romy Schneider qu'on ne connaissait pas, à la fois courageuse et craintive, révoltée et conformiste, surdouée et rongée par le doute. Elle y parle de sa mère, qu'elle soupçonne d'avoir eu une liaison avec Hitler, son beau-père qui a voulu abuser d'elle, ce voisin qui la traîna derrière des buissons alors qu'elle n'avait que cinq ans... Romy évoque également ses amours souvent malheureuses avec de grands comédiens et réalisateurs, ses amours interdites" avec d'autres femmes... Ce témoignage, réflexion sur la féminité, est aussi le cri de révolte d'une femme qu'on a voulu enfermer dans un rôle d'objet du désir..."

Alice Schwarzer [ˈalɪs ˈʃvaʁt͡sɐ], née le 3 décembre 1942 à Wuppertal en Allemagne, est une journaliste allemande. Elle est la fondatrice et rédactrice en chef du magazine féministe EMMA, et est l’une des féministes allemandes les plus connues.

Les droits de l'homme sont universellement valables et indivisibles, quelle que soit la culture et la religion.

Nous ne pouvons pas non plus être naïfs en ce qui concerne les réfugiés. Les hommes qui commettent la violence devraient bien sûr être expulsés vers leur pays d'origine. Nous avons déjà suffisamment de problèmes ici et nous n'avons plus besoin d'importer.

Bien sûr, nous, en Europe, avons également une violence sexuelle structurelle épidémique. La violence est toujours le noyau sombre de la domination. Les hommes qui viennent maintenant des cercles culturels islamiques sont, bien sûr, façonnés par des conditions là-bas, qui sont encore beaucoup plus désuets qu'ici. C'est un problème que nous avons ignoré depuis trop longtemps. Au nom d'une fausse tolérance, nous avons admis que les femmes sont gardées à la maison comme des prisonniers et sont mariées de force.

Mais depuis la fin des années 1970, au début de la révolution en Iran sous Khomenei, nous avons connu une politisation de l'islam. Dès le début, il avait un adversaire principal: l'émancipation des femmes. Avec plus d'hommes qui viennent maintenant à nous de cette sphère culturelle, et certains brutalisés en plus par les guerres civiles, c'est un problème. Nous ne pouvons pas simplement l'ignorer.

Dès que vous avez ouvert la bouche et prononcé le mot femme, vous avez été battue avec l'argument selon lequel vous trahissiez la lutte des classes. Il existe de nombreux écrits poignants dans lesquels les féministes écrivent d'abord des pages sur leur point de vue de classe avant d'aborder leur véritable problème. Ce qu'on appelait alors la lutte des classes s'appelle aujourd'hui l'antiracisme. La menace d'être accusé de racisme a donné naissance à une fausse tolérance.

La maîtrise de la langue allemande et l'acceptation de notre système juridique doivent faire partie des critères de naturalisation.

Nous devons enfin être proactifs pour éclairer les gens des groupes culturels islamiques. Et cela s'applique déjà aux immigrants ici ainsi qu'aux réfugiés actuels. La Constitution allemande se situe au-dessus de la charia. Les écoles doivent offrir des cours sur l'égalité des sexes. Vous devez également offrir une alternative aux jeunes hommes avec un penchant pour la violence.

Mais lorsque vous ne parlez qu'en utilisant des généralisations, vous courez le risque de nier le spécifique. Au cours des dernières décennies, des millions de personnes nous sont venues de groupes culturels au sein desquels les femmes n'ont absolument aucun droit. Elles n'ont pas de voix propre et sont totalement dépendantes de leurs pères, frères ou maris. Cela s'applique à l'Afrique du Nord et cela s'applique à de grandes parties du Moyen-Orient. Ce n'est pas toujours lié à l'Islam.

Je ne peux pas simplement aller vers des gens debout dans la neige à la frontière allemande-Austrien et leur demander: "Êtes-vous islamiste?" Lorsque les gens s'enfuient vers nous des zones de guerre, nous devons d'abord aider. Mais nous devons également être prompts à examiner de très près qui c'est que cela arrive.

Mais si nous continuons à nier qu'il y a des problèmes avec certains hommes immigrés, nous ne ferons que pousser les gens dans les bras des populistes de droite. Sans l'ignorance ou la banalisation de la part de tous les partis politiques, il n'y aurait pas de Pegida ou d'Alternative pour l'Allemagne.

Si je lis la Bible, je peux également trouver quelques verdicts durs. Chaque religion peut être abusée. Nous ne parlons pas ici de la religion et de la foi. Nous parlons de la politisation de l'islam et, en passant, il exerce d'abord et avant tout une pression sur la majorité des musulmans pacifiques qui vivent ici en Allemagne.

Les gens ne sont pas stupides. Ils ont vu ce qui se passait à la gare centrale de Cologne. Un espace sans loi a été créé au milieu d'une ville de plus d'un million. Cela doit être résolu et cela doit le faire de manière sobre.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alice_Schwarzer

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