Saint-John Perse entretint un abondant courrier avec un grand nombre de personnalités du monde littéraire international. Dans ce volume nous présentons sa correspondance avec deux des plus grands poètes américains du vingtième siècle : T.S Eliot (1888-1965), lauréat du prix Nobel de littérature en 1948 ; et Allen Tate (1899-1979), critique et directeur de la Sewanee Review. Pendant un demi-siècle, les trois poètes s'écrivirent et se retrouvèrent. Leurs lettres, en anglais et en français, dispersées entre l'Amérique, l'Angleterre et la France et en grande partie inédites, se trouvent ici rassemblées et traduites pour la première fois. Cette correspondance à trois voix se prolonge et s'enrichit de pages où Eliot et Tate s'adressent à des tierces personnes et s'adonnent à des commentaires sur le «mélancolique Gaulois» qu'ils ne pourraient pas lui faire directement. Ces échanges offrent un contrepoint tour à tour touchant et amusant à la correspondance plus formelle entre hommes de lettres. Prises ensemble, ces lettres constituent une chronique de plusieurs vies qui s'enchevêtrent à l'horizon des courants littéraires, politiques et sociaux de leur époque. Elles révèlent les curieuses démarches qui menèrent au prix Nobel de 1960 et nous permettent d'entrer dans des amitiés d'une surprenante générosité, sans être exemptes de péripéties et de mystères. À travers ces échanges nous participons à la conversation entre trois grands poètes, avec tout ce qu'elle comprend d'ombres et de clartés, d'affections et de déceptions, de paroles et de silences.

Les cahiers de la NRF : T. S. Eliot, A. Tate ; lettres atlantiques

Allen Tate, né John Orley Allen Tate le 19 novembre 1899 à Winchester dans le comté de Clark de l'état du Kentucky et mort le 9 février 1979 à Nashville dans le Tennessee, est un poète, romancier, essayiste, critique littéraire et un professeur d'université américain.

Je dis que ce que l'on aime est le mieux: la solidité de minuit du cœur.

Il n'y a probablement rien de mal à l'art pour l'art si nous prenons la phrase au sérieux et que nous ne le considérons pas comme le genre de poésie écrite en Angleterre il y a quarante ans.

Je crois que le terme modulation désigne dans la musique le passage ininterrompu d'une clé à l'autre: je ne connais pas le terme pour le changement de rythme sans changement de mesure.

Hier soir, je me suis enfui jusqu'à ce que je des rues Cameto où des battements de fuite qui coulent lampe à la lampe du cadavre de la flamme; une fenêtre nerveuse saignait.

Le crépuscule est long des doigts et des cheveux noirs.

Le matin froid, la rue reposée résiste à l'accueil qui pénètre dans le monde.

Selon ses médecins, mon seul désir intransigeant est d'avoir été général confédéré, et parce que je ne pouvais ou ne voulais devenir autre chose, je me suis érigé en poète et supplié d'inventer des fictions sur les ambitions personnelles dont ma société n'a aucune utilité. pour.

La seule vraie preuve que tout critique peut apporter devant son regard est le poème fini.

La mission de la journée est d'encourager les étudiants à réfléchir au-delà des opportunités de carrière traditionnelles, à se préparer à de futures carrières et à l'entrée sur le lieu de travail.

D'autres théories psychologiques disent beaucoup de compensation.

Une expérience dramatique n'est pas logique; Il peut être modéré au type de cohérence que nous indiquons lorsque nous parlons, dans la critique, de forme.

Il y a un calme pour vous où les hommes et les femmes sont à la précision fraîche des pieds en mouvement.

L'Antiquité a brisé la mortalité avec des mythes. Narcisse est un vocabulaire. Hermès décoreUne corniche sur la Troisième Banque Nationale.

La religion est la seule technique pour la validation des valeurs.

La poésie sérieuse traite des conflits fondamentaux qui ne peuvent pas être résolus logiquement: nous pouvons énoncer les conflits rationnellement, mais la raison ne nous en soulage pas.

Les hommes ne peuvent pas vivre pour toujours mais ils doivent mourir pour toujours.

Abyss ponctuel, le bâillement de Spacecome une fois par jour pour étouffer la vue.

Ce que je disais? Un Kingonce égyptien a touché les longs doigts, qui ne sont rien.

L'idiot verdure la prairie avec ses yeux, la prairie se glisse implacable et immobile; un chien aboie, le hamac balance, il ment.

Laissez-nous nous allonger une fois de plus près du côté respirant de l'océan, où nos ancêtres vivants somnalisent si la mer connue avait encore un mois de large - l'atlantis hurle mais n'est plus raide!

La journée est à la fin et il n'y a nulle part où aller, dessiner sur le feu, même ce feu est en train de mourir; se lever et encore une fois poliment en mensant poliment les dames vers le gui.

Nous avons peur de ne pas vivre. Nous n'avons pas peur de mourir.

Les poètes, à leur manière, sont des hommes pratiques; Ils sont intéressés par les résultats.

Pour une raison quelconque, la plupart des critiques ont du mal à réparer leur esprit directement sous leur nez, et avant de voir l'objet qui est là, ils utilisent un télescope à l'horizon pour voir d'où il vient.

Qu'est-ce que la chair et le sang sont composés de quelques instants dans la vie du temps? Ce rôdeur des cellules, litigieux amour, porte la longue griffe du crime arrosant de chair.

Les poètes sont mystérieux, mais un poète quand tout est dit n'est pas beaucoup plus mystérieux qu'un banquier.

Nous connaissons notre paquet enda de graines de ver, un jardin de tissus usées.

Le poète est celui qui se bat sur le passionné et quiconque perd qu'il gagne; Quand Heis a vaincu, il est difficile de dire qui gagne.

Je ne ridiculise pas les mécanismes verbaux, les rêves ou les répressions comme origines de la poésie; Tous les trois et plus encore peuvent avoir beaucoup à voir avec cela.

Regardant, j'ai entendu les sabots descendre la colline. Le Posse est passé, douze chevaux; Le visage du leader était porté comme du calcaire sur un seuil ancien.

Ses oeuvres