Alison Joseph est une écrivaine britannique basée à Londres où elle est née et a grandi. Elle a étudié le français et la philosophie à l'université de Leeds et a commencé sa carrière en tant que réalisatrice de documentaires, réalisant des programmes pour Channel 4.

L'édition est un travail, et il est difficile de faire en travaillant sur sa propre écriture.

Les jeunes poètes craignent que leurs expériences - qu'elles soient urbaines ou rurales, immigrées ou indigènes, petites villes, banlieue ou grande ville - ne dignent pas le mot écrit. Mais pour moi, l'envie vers la poésie, ce sentiment séduisant d'être balayé par des mots, m'a suffisamment été pour surmonter cette peur que mes expériences n'étaient pas dignes de la poésie elle-même.

Lorsque les poètes meurent, d'autres poètes le prennent personnellement, presque comme un affront. Beaucoup d'entre nous «laissés pour compte» pensent que la poésie est la seule chose qui nous maintient en vie et présente, alors qu'est-ce que cela signifie lorsque l'un de nos rangs choisit de mettre fin à sa vie? Il y a une colère sous le chagrin, tu sais? Cette colère et cette chagrin, à leur tour, engendrent d'autres poèmes de ceux d'entre nous laissés pour compte.

J'écris pour être enregistreur, observateur, participant et parfois même juge. Je veux engager le monde tel que je le vois avec moi-même - tous ces différents aspects de celui-ci.

La poésie est un art si ancien, et je me considère jeune dans cet art.

Chaque poème semble exiger sa propre approche formelle. En rédaction et en révision, je jouerai avec des longueurs de ligne et des formations de strophe, laissant finalement le poème s'installer dans ce que je pense être sa meilleure forme.

Je bascule souvent entre les formes fixes et les vers libres, et j'aime être un poète qui peut "balancer les deux sens", pour ainsi dire.

En ce qui concerne ce que j'écris, je ne considère aucun sujet trop petit. Souvent, ce sont les petits moments qui, à travers l'amplification de la poésie, révèlent les vérités plus grandes et plus profondes que nous en venons tous à reconnaître et à chérir.

Je pense que les gens qui accomplissent vraiment des choses dans ce monde doivent avoir un peu de fou en eux.

Les médias sociaux sont séduisants, tentants, frustrants, etc. Nous confondons nos interactions dans les médias sociaux en tant que communauté, mais la communauté est-elle possible lorsque vous ne savez même pas à quoi ressemble quelqu'un ou à quoi ressemble sa voix? J'ai aimé me connecter avec beaucoup de poètes via les médias sociaux, mais je les connais vraiment si je ne les ai même pas encore rencontrés?

Une partie d'Elegy est la confrontation - pas seulement avec l'idée de la mort, mais avec la personne décédée.

C'est amusant de voir quelqu'un grandir en tant qu'écrivain, passant de ses premiers poèmes ateliers pour publier ses premiers poèmes à un livre accepté pour publication. C'est formidable de voir des poètes avec persévérance réussir.

J'ai parfois besoin de rester dans l'ombre avec mon stylo et mon papier, puis à d'autres fois, je dois prendre le devant de la scène dans mes propres créations. L'astuce consiste à savoir quand rester et quand avancer. C'est un équilibre perpétuel en cours.

J'écris beaucoup, puis j'oublie ce que j'ai écrit, puis je reviens et je dis: "Pas mal, je devrais faire quelque chose avec ça!"

Ce n'est qu'après que la mort de mon père puisse dire mes propres vérités individuelles à son sujet. Dans un sens, j'ai dû le transformer en personnage, une figure que je pouvais contrôler à travers le langage.

J'ai du mal à écrire des poèmes en réaction aux événements mondiaux / nationaux à moins qu'il y ait un moyen qui est si évident pour moi que je ne peux pas nier l'envie d'écrire sur de tels événements. Cela me prend un certain temps pour rassembler les preuves, vous savez?

J'aime quand un poème se termine sur ses «reçus», ce qui signifie qu'il me donne quelque chose de tactile ou de tangible sur lequel je m'attarde alors que je quitte l'expérience de lecture. Je m'efforce donc de mettre fin à mes propres poèmes de cette façon.

J'engage mon enseignement avec mon écriture. Je fais écrire aux élèves en classe et je fais les mêmes invites que je leur donne. Je suis toujours à l'affût de l'enseignement des poèmes - des poèmes qui m'inspirent, moi et mes élèves, à écrire des poèmes en réponse.

J'écris quand je peux. Je n'ai pas de pratiques d'écriture, ni de méthodes ou de méthodes. J'écris quand je ne fais pas d'autres choses - dans les moments étranges où je voyage, ou dans les hôtels, ou quand j'ai le temps d'être seul avec mes pensées.

J'ai vécu une vie que je savais que je devais cacher les édits de mon père résolument sombres.

Je m'éduque davantage sur la poésie du monde. Je sais beaucoup de choses sur la poésie américaine contemporaine, donc je sentais que j'avais besoin d'en savoir plus sur des figures comme Borges, Akhmatova, Neruda, etc. Je sentais que j'avais besoin d'un objectif plus grand pour voir la poésie. Cela aide vraiment à voir la poésie comme une langue mondiale, et pas seulement quelque chose d'Amérique.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alison_Joseph

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