This fascinating novel is a powerful look at connection and love played out inside of a strip club in Florida. The central character is April, a stripper forced to bring her child to work because her babysitter has a panic attack. A male narrator seems a poor choice, as a strong female performance would have captured the essence of the story far better. Dan John Miller reads clearly and with good pacing, but his deep monotone lacks emotion. While the writing is certainly first rate and the characters completely realistic, Miller fails to capture the listener's attention. A W.W. Norton hardcover (Reviews, Mar. 17). (June) Copyright  Reed Business Information, a division of Reed Elsevier Inc. All rights reserved.

The Garden of Last Days

Ils sont trois à parler dans ce bref roman d'un écrivain américain de la nouvelle génération. Ray qui raconte comment il a épousé Polly, comment il l'a aimée, comment elle l'a trompé, quitté, comment il l'a retrouvée et forcée à lui céder. Polly qui reprend le récit à sa façon, qui interroge son enfance, son adolescence, le sentiment religieux, le désir amoureux, qui décrit la violence de Ray, le viol qu'elle subit et l'usage qu'elle fait d'un automatique que son père lui a offert. Et puis Alex qui a déjà perdu un frère au Vietnam et maintenant perd l'autre, victime d'un crime passionnel. Ils sont trois qui ont l'air de parler à mi-voix, pour eux-mêmes, dans le plus simple des langages. Mais sous ce couvert bruissant, l'écriture d'André Dubus se déploie, multiple, diaprée, fascinante par sa capacité de saisir toutes les nuances, toutes les facettes, toutes les étincelles d'une même situation. Cette intime alliance du parler et de l'écrit explique le pouvoir qu'exerce sur son lecteur, dès les premières lignes et sans plus jamais se dérober, ce récit d'amour, de violence et de sang.

Jolie, la fille !

Morts en mer

Andre Dubus II, né le 11 août 1936 à Lake Charles en Louisiane et mort le 24 février 1999  à Haverhill dans le Massachusetts, est un écrivain américain.

L'une des choses que j'ai apprises sur la rédaction d'un mémoire est que vous ne pouvez pas traîner le lecteur à travers tout. Chaque vie humaine vaut 20 mémoires.

Je pense que les écrivains pensent avec leur nez au sol, et les trucs sombres me vient davantage, même si je suis vraiment en quelque sorte un gars optimiste. C'est une descente honnête dans l'obscurité. Et vous ne pouvez pas avoir la joie sans le chagrin - c'est pourquoi nous écoutons le «Requiem» de Mozart.

En tant que jeune victime d'intimidation, puis, plus tard, auteur vindicatif de violence moi-même, j'ai connu les deux côtés de cette expérience, et j'ai essayé très fort dans l'écriture ici d'être aussi absolument honnête que possible, de ne pas idéaliser moi-même ou mes actions passées ou inactions lâches de quelque manière que ce soit.

Et je me sentais plus comme moi que jamais, comme si les années que j'avais vécu jusqu'à présent avaient formé des couches de peau et de muscle sur moi-même que les autres ont vu comme moi quand le vrai avait été en dessous, et je savais l'écriture- Même écrire mal - avait décollé ces couches, et je savais alors que si je voulais rester éveillé et vivant, si je voulais me rester, je devrais continuer à écrire.

J'adore les nouvelles parce que je crois que c'est la façon dont nous vivons.

J'ai lu de la poésie tous les jours. J'adore l'essence bouillie de la poésie. Je recherche la poésie en prose. D'une manière qui évocante.

Je sais que j'apprends beaucoup des élèves de ma classe et je ne dis pas cela pour ressembler à un professeur généreux.

Je vois beaucoup de mariages s'écraser et brûler autour de moi et de ma femme. J'ai toujours été curieux de savoir à quel point il est difficile de bien aimer et d'être aimé.

Je crois vraiment que l'art est plus grand que l'artiste. Qui se soucie de John Steinbeck? Je me soucie de la famille Joad.

Des années plus tard, j'entendais mon père dire que le divorce l'avait laissé sortir avec ses enfants. Cela signifiait encore venir nous chercher tous les dimanches pour une matinée et, s'il avait l'argent, un dîner tôt quelque part.

Il n'est pas difficile de vivre une journée, si vous pouvez vivre un moment. Ce qui crée le désespoir, c'est l'imagination, qui prétend qu'il y a un avenir, et insiste pour prédire des millions de moments, des milliers de jours, et vous draine ainsi que vous ne pouvez pas vivre le moment à portée de main.

Le talent est bon marché. Ce qui compte vraiment, c'est la discipline.

Je pense vraiment que s'il y a un ennemi de la créativité humaine, en particulier l'écriture créative, c'est la conscience de soi.

Je pense que le travail de l'écrivain est de peindre le gris parce qu'aucune vie n'est clairement définie.

C'était la source de ma vanité et de ma lâcheté: je croyais toujours que tout le monde me regardait.

Une histoire peut toujours se briser en morceaux alors qu'elle se trouve à l'intérieur d'un livre sur une étagère ; et, des décennies après l'avoir lu ne serait-ce que vingt fois, il peut nous ouvrir, par coupure ou caresse, à une nouvelle vérité.

Les gens fascinent l'enfer de moi. Je ne me lasse jamais de regarder les gens, d'écouter les gens. La meilleure partie n'est pas de se lever devant les gens mais de rencontrer des gens.

Les écrivains de nouvelles font simplement ce que les êtres humains ont toujours fait. Ils écrivent des histoires parce qu'ils doivent; Parce qu'ils ne peuvent pas se reposer jusqu'à ce qu'ils aient essayé aussi fort que possible pour écrire les histoires. Ils ne peuvent pas se reposer parce qu'ils sont humains, et nous avons tous besoin de parler dans le silence de la mortalité, d'interrompre et de bien arrêter ce flux silencieux, et avec des histoires essaie de comprendre au moins une partie.

N'arrêtez pas. Il est très facile d'arrêter au cours des 10 premières années. Personne ne se soucie de savoir si vous écrivez ou non, et c'est très difficile d'écrire lorsque personne ne se soucie d'une manière ou d'une autre. Vous ne pouvez pas vous faire virer si vous n'écrivez pas, et la plupart du temps, vous n'êtes pas récompensé si vous le faites. Mais ne quittez pas.

J'aime trop la Terre pour contempler une vie en dehors de celle-ci, bien que je crois en cette vie.

J'ai eu beaucoup de glamour à ma rencontre au cours des 10 dernières années - vous savez, des stars de cinéma et des demeures et des tapis rouges et des voyages en Europe et des trucs fous que je n'aurais jamais imaginés - et je les regarde comme si je suis le barman dans le coin de la pièce. Ils ne sont jamais entrés dans ma psyché. Je les regarde avec la distance et je me demande.

Pour les vingt millions d'Américains qui ont faim ce soir, pour les sans-abri ce soir, la littérature est aussi inutile qu'une connaissance de l'astronomie.

Je pense que ce que j'aime le plus [à propos de l'écriture], c'est ce sentiment que vous avez vraiment cloué quelque chose. Parfois, avec une ligne, vous sentez que cela a vraiment capturé ce que vous aviez en vous et que vous l'avez sorti pour un étranger à lire, quelqu'un qui ne vous aimera peut-être jamais ou vous rencontrera, mais il ou elle va obtenir cette expérience de cette ligne.

Après l'enterrement des morts, après que la douleur physique du chagrin est devenue une blessure permanente dans l'âme, vient alors le lien transcendant et commun de la souffrance humaine, et avec cela vient le pardon, et avec le pardon vient l'amour.

Je pense que certaines personnes voient ces trois numéros 9/11 et ils s'éloignent. Cela pourrait changer maintenant. Les gens sont plus disposés à entrer dans une exploration artistique de ce sujet. Tout ce que vous pouvez faire est de laisser aller

Nous recevons et nous perdons, et nous devons essayer de parvenir à la gratitude; Et avec cette gratitude à embrasser avec des cœurs entiers, quelle que soit la vie qui reste après les pertes.

Qu'est-ce que l'art sinon un effort concentré et passionné pour faire quelque chose avec le peu que nous avons, le peu que nous voyons?

Ce qui est si excitant et terrifiant dans le processus d'écriture, c'est que c'est vraiment un acte d'exploration et de découverte. Avec nous tous, pas seulement les écrivains, il y a une sorte de connaissance de l'autre. Nous avons beaucoup plus en commun que nous ne le pensons, et je pense que l'écriture est vraiment un acte d'empathie soutenu.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Andre_Dubus

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