Memoires

Un an de lutte

Mon pays et le monde

Mon travail actuel concerne les problèmes liés à la théorie des particules élémentaires, la théorie de la gravitation et de la cosmologie et je serai heureux si je peux parvenir à une contribution à ces branches importantes de la science.

Vous ne pouvez pas vous asseoir sur deux chaises à la fois.

Nous considérons comme une méthode «scientifique» basée sur une analyse approfondie des faits, des théories et des opinions, présupposant une discussion et des conclusions ouvertes sans préjudice et sans préoccupation. La complexité et la diversité de tous les phénomènes de la vie moderne, les grandes possibilités et les dangers liés à la révolution scientifique technique et à un certain nombre de tendances sociales exigent précisément une telle approche, comme cela a été reconnu dans un certain nombre de déclarations officielles.

Notre pays, comme chaque État moderne, a besoin de profondes réformes démocratiques. Il a besoin d'un pluralisme politique et idéologique, d'une économie mixte et d'une protection des droits de l'homme et de l'ouverture de la société.

La liberté intellectuelle est essentielle - la liberté d'obtenir et de distribuer des informations, la liberté pour un débat ouvert et non gênant et la liberté de la pression par la fonctionnalité et les préjugés. Une telle liberté de pensée est la seule garantie contre une infection de personnes par des mythes de masse, qui, entre les mains d'hypocrites et de démagogues perfides, peuvent être transformés en dictature sanglante.

Je considère la peine de mort comme une institution sauvage et immorale qui sape les fondements moraux et juridiques de la société. Je rejette l'idée que la peine de mort a un effet dissuasif essentiel sur les délinquants potentiels. Je suis convaincu que le contraire est vrai - que la sauvagerie n'engendre que la sauvagerie.

Je considère la peine de mort comme une institution sauvage et immorale qui sape les fondements moraux et juridiques de la société.

Des idées profondes surviennent uniquement dans le débat, avec une possibilité de contre-argument, uniquement lorsqu'il est possible d'exprimer non seulement des idées correctes mais aussi des idées douteuses.

J'ai toujours pensé que l'arme la plus puissante du monde était la bombe et c'est pourquoi je l'ai donnée à mon peuple, mais je suis arrivé à la conclusion que l'arme la plus puissante du monde n'est pas la bombe mais c'est la vérité

À la fois maintenant et pour toujours, j'ai l'intention de tenir rapidement ma croyance en la force cachée de l'esprit humain.

Un pays qui ne respecte pas les droits de ses propres citoyens ne respectera pas les droits de ses voisins

Je ne pouvais pas arrêter quelque chose que je savais mal et terrible. J'avais un terrible sentiment d'impuissance.

Rien ne menace la liberté de la personnalité et le sens de la vie comme la guerre, la pauvreté, la terreur. Mais il y a aussi des dangers indirects et uniquement plus éloignés. L'un d'eux est la stupéfaction de l'homme (la «masse grise», pour utiliser le terme cynique des pronosticateurs bourgeois) par la culture de masse avec son abaissement intentionnel ou à motivation commerciale du niveau intellectuel et du contenu, avec son stress sur le divertissement ou l'utilitarisme, et avec sa censure soigneusement protectrice.

Pour moi, les difficultés morales résident dans la pression continue exercée sur mes amis et ma famille immédiate, une pression qui n'est pas dirigée contre moi personnellement mais qui en même temps est tout autour de moi.

En 1947, j'ai défendu ma thèse sur la physique nucléaire et en 1948, j'ai été inclus dans un groupe de chercheurs dont la tâche était de développer des armes nucléaires.

Les affaires internationales doivent être complètement imprégnées de méthodologie scientifique et d'un esprit démocratique, avec une pesée sans peur de tous les faits, opinions et théories, avec une publicité maximale des objectifs ultimes et intermédiaires, et avec une cohérence de principes.

La liberté intellectuelle est la seule garantie d'une approche scientifique - démocratique de la politique, du développement économique et de la culture.

En 1964 et après 1964, lorsque j'ai commencé à me préoccuper des problèmes biologiques, et en particulier à partir de 1967, l'étendue des problèmes sur lesquels je me sentais mal à l'aise a augmenté à un point que, en 1968, je ressentais une envie convaincante de rendre mes opinions publiques.

Ses oeuvres

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