Dans ce " journal météorologique de l'esprit ", Annie Dillard chronique la nature et les saisons à Tinker Creek, en Virginie. L'été, elle traque les rats musqués dans le ruisseau et contemple la mécanique des vagues ; l'automne, elle observe la migration des papillons monarques et rêve de caribous arctiques. Elle décrit ainsi certains traits de la vie des mantes religieuses, des serpents venimeux, des parasites, leurs prouesses, beautés et déchéances, la violence et la cruauté mortelle de cet univers de prédateurs qui s'entredévorent. Recluse volontaire parmi ces créatures, Annie Dillard est surtout une extraordinaire écrivaine qui lit la nature et tente de déchiffrer ses signes. Sa culture et sa curiosité immenses font de cette double exploration de la vallée Tinker et de l'esprit humain un livre unique.

Pélerinage à Tinker Creek

Billets pour un moulin à prière est un livre de poèmes traduit ici pour la première fois en français. Ce recueil a été publié chez de nombreux éditeurs américains (University of Missouri Press, 1974 ? ; New York, Bantam, 1975 ? ; New York, Harper Colophon, 1986 ? ; Middletown, Connecticut ? ; Wesleyan University Press, 2002). Billets pour un moulin à prière est une méditation et une quête spirituelle ? : celle de la jeune Annie Dillard, qui se fraie un chemin de pensée dans l'observation du monde qui l'entoure. Ce monde transparaît dans les mots qu'elle agence, dans les visions qu'ils produisent et dans les sensations qu'ils sucitent, par petites touches, intenses et fragiles. L'étude des minéraux, des insectes, des animaux, des êtres humains et de leur manière d'habiter le monde nourrissent cette écriture sensuelle et pensive.

Billets pour un moulin à prières

"Pourquoi lisons-nous sinon dans l'espoir d'une beauté mise à nu, d'une vie plus dense et d'un coup de sonde dans son mystère le plus profond ? Pourquoi lisons-nous sinon dans l'espoir que l'écrivain rendra nos journées plus vastes et plus intenses, qu'il nous illuminera, nous inspirera sagesse et courage, nous offrira la possibilité d'une plénitude de sens, et qu'il présentera à nos esprits les mystères les plus profonds, pour nous faire sentir de nouveau leur majesté et leur pouvoir ? Encore et toujours nous avons besoin d'éveil. Nous devrions nous rassembler en de longues rangées, à demi vêtus, tels les membres d'une tribu, et nous agiter des calebasses au visage, pour nous réveiller ; à la place, nous regardons la télévision et ratons le spectacle." Annie Dillard

En vivant, en écrivant

A travers une succession d'épisodes comiques ou tragiques et une nuée de personnages hauts en couleur, Annie Dillard raconte le destin de la petite communauté de Whatcom et recrée l'épopée héroïque de ces pionniers à la fin du XIXe siècle. Ermites, chercheurs d'or, explorateurs, marins, entrepreneurs, colons, bûcherons, pauvres et riches peuplent ce roman foisonnant et composent une grande fresque classique qui rappelle La Comédie humaine tout en évoquant de manière saisissante le problème des Indiens, celui de l'immigration et la lente destruction d'une région mise en coupe réglée par les capitaines d'industrie de l'époque.

Les vivants - Occasion

"On n'entre pas dans un livre d'Annie Dillard ; on y est accueilli. Avec simplicité, avec courtoisie, avec chaleur, avec le plus grand respect pour l'intelligence de "l'hôte de passage" qu'est le lecteur. Annie Dillard nous parle d'égale à égal. Sans affectation ni condescendance, mais sans compromission ; sans hauteur, mais sans concession. Voyez comme est traitée la petite fille du dernier texte de ce recueil : c'est un peu vous. Vous étiez inconnu, vous devenez ami ; vous étiez loin, vous voici proche ; dites, et l'on vous écoutera ; la distance régnait, vous voici dans l'intime ; vous ignoriez, peut-être, et vous allez savoir ; si vous saviez déjà, vous allez mieux comprendre ; et si vous compreniez, renaîtra le mystère."

Apprendre à parler à une pierre

« L'éternité est amoureuse des productions du temps », disait Blake. Annie Dillard, qui grandit à Pittsburgh dans les années 1950, écrit ici les épiphanies qui ont marqué son enfance : les concours de blagues organisés par ses parents, la fille des voisins patinant sous un réverbère par une nuit d'hiver, l'exultation physique de la course, et puis la passion de la lecture, la découverte de ces univers parallèles qui réduisent le réel à l'ombre pâle des mots. L'enjeu de ces révélations, qui sont comme autant d'illuminations rimbaldiennes, c'est la genèse d'une conscience d'écrivain à la curiosité insatiable.

Une enfance américaine

"Found poems are to their poet what no-fault insurance is to beneficiaries: payoffs waiting to happen where everyone wins and no one is blamed. Dillard culls about 40 such happy accidents from sources as diverse as a The American Boys Handy Book (1882) and the letters of Van Gogh.

Mornings Like This - Found Poems

"An American Childhood more than takes the reader's breath away. It consumes you as you consume it, so that, when you have put down this book, you're a different person, one who has virtually experienced another childhood." - Chicago TribuneA book that instantly captured the hearts of readers across the country, An American Childhood is Pulitzer Prize-winning author Annie Dillard's poignant, vivid memoir of growing up in Pittsburgh in the 1950s and 60s. Dedicated to her parents-from whom she learned a love of language and the importance of following your deepest passions-Dillard's brilliant memoir will resonate with anyone who has ever recalled with longing playing baseball on an endless summer afternoon, caring for a pristine rock collection, or knowing in your heart that a book was written just for you.

An American Childhood

Annie Dillard, née le 30 avril 1945 à Pittsburgh en Pennsylvanie aux États-Unis, est une romancière, poétesse et essayiste américaine, titulaire du prix Pulitzer de l'essai en 1975 pour son essai Pèlerinage à Tinker Creek. Elle est surtout connue pour ses essais romancés (narrative nonfiction (en)).

Chaque livre a une impossibilité intrinsèque, que son écrivain découvre dès que sa première excitation diminue.

Chaque jour est un dieu, chaque jour est un dieu, et la sainteté tient à temps.

Il ne devrait surprendre personne que la vie de l'écrivain - telle qu'elle est - est incolore au point de la privation sensorielle. De nombreux écrivains ne font pas grand-chose d'autre, mais s'asseyent dans de petites pièces en rappelant le monde réel.

Faire quelque chose ne nécessite pas de discipline. Il crée sa propre discipline - avec un peu d'aide de la caféine.

Je me suis réveillé à intervalles jusqu'à. . . Les intervalles de réveil ont fait basculer la balance, et j'étais plus souvent éveillé qu'autrement.

Ne sauvez pas quelque chose de bien pour un endroit ultérieur. Ne vous retenez pas de vos élèves, des pauvres, n'essayez pas de garder quoi que ce soit pour vous-même parce que ça va se tourner vers les cendres.

Un calendrier protège du chaos et des caprices. Un filet pour attraper les jours.

Dan Gerber est l'un de nos meilleurs poètes vivants.

Un chaman eskimo a déclaré que le plus grand danger de la vie réside dans le fait que la nourriture de l'homme se compose entièrement d'âmes.

Nous dormons le plus profondément à l'interrupteur lorsque nous voulons que nous contrôlions tous les commutateurs.

Lorsque vous ouvrez un livre », les affiches de la bibliothèque sentimentale ont déclaré:« Tout peut arriver ». C'était ainsi. Un livre de fiction était une bombe. C'était une mine de terre que tu voulais partir. Vous vouliez que cela souffle toute votre journée. Malheureusement, des centaines de milliers de livres étaient des ratés. Ils se sont rouillés depuis si longtemps de tout le monde qu'ils ne travaillaient plus. Il n'y avait aucun moyen de distinguer les ratés des mines vivantes, sauf pour vous jeter dessus, une par une.

J'ai respiré l'air de l'histoire, et j'ai marché inconscient à travers ses couches jonchées.

Il s'avère que les questions morales ne sont pas des problèmes moraux.

Nous nous réveillons, si jamais, au mystère.

Il a jugé l'instant et a lâché prise; Il se lâcha dans les étoiles.

À moins que tous les âges et les races des hommes n'étaient trompés par le même hypnotiseur de masse (qui?), Il semble y avoir une chose telle que la beauté, une grâce totalement gratuite.

Vous ne pouvez pas tester le courage avec prudence.

Notre vie est un faible traçage à la surface du mystère.

Vos sentiments ne font pas votre entreprise.

Dans l'histoire littéraire, la génération suit la génération dans une rage.

Lorsque vous écrivez, vous définissez une ligne de mots.

Le geste extravagant est l'affaire même de la création.

La vie privée, la vie du livre, a eu lieu où les mots rencontraient l'imagination sans traverser le monde.

Si je croyais réellement que le progrès de la compréhension humaine dépendait de notre récolte de romanciers contemporains, je me tiendais moi-même.

Le corps cher et stupide est aussi facilement satisfait qu'un épagneul.

Le roman est un jeu ou une blague partagée entre l'auteur et le lecteur.

Le secret n'est pas d'écrire sur ce que vous aimez le plus, mais sur ce que vous, seul, aimez du tout.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Annie_Dillard

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