Turbulent and Mighty Continent - What Future for Europe?

« Reconnaître le caractère multidimensionnel de la modernité implique de rompre avec quelques-unes des théories du changement social les plus profondément ancrées dans les sciences sociales. Dans le présent volume, je discute la logique de ces théories sur un mode abstrait, mais ce travail conceptuel et critique n’est que le point de départ d’une entreprise plus ambitieuse qui renvoie à une préoccupation d’ordre empirique, celle de parvenir à réinterpréter la nature même de la modernité. »

La constitution de la société - Eléments de la théorie de la structuration

Dans cet important texte théorique, l'auteur nous livre un interprétation nouvelle et dérangeante des transformations institutionnelles liées à la modernité. Notre monde n'est pas postmoderne. En cette fin du XXe siècle, les caractéristiques des grandes institutions expriment l'émergence d'une période de "modernité aiguë", où les orientations précédentes auraient plutôt tendance à la radicalisation qu'à l'essoufflement. Il est possible qu'apparaisse un univers social postmoderne, mais ce dernier sera composé par de nouvelles facettes des formes d'organisation sociale et culturelle qui dominent actuellement le monde. Tout en dressant un bilan descriptif de la modernité, Giddens accorde une attention particulière à l'analyse des points communs entre confiance et risque, sécurité et danger, dans le monde moderne. Il estime que les mécanismes de confiance associés à la modernité et le "profil de risques" distinctif qu'elle engendre, sont résolument différents de ceux qui caractérisaient les temps pré-modernes.
Ce livre s'appuie sur les précédents écrits théoriques de l'auteur. Il sera d'un intérêt primordial pour tous ceux qui souhaitent découvrir la pensée de Giddens. Mais l'ouvrage aborde des sujets qu'il n'avait encore jamais analysés, et des domaines aujourd'hui "brûlants", comme l'avenir de la planète. Il est particulièrement recommandé aux étudiants en sociologie, en sciences politiques, en philosophie, etc.
André Akoun (Université de Paris V)
Anthony Giddens est l'un des théoriciens parmi les plus estimés et influents des sciences sociales à nos jours.
B. S. Turner (Université de Essex)
L'impressionnante production intellectuelle d'Anthony Giddens peut être scindée en deux parties fondamentales : "la théorie de la structuration" et l'application de cette théorie à l'analyse de la société industrielle. Avec Les conséquences de la modernité (la deuxième période), l'auteur nous propose une aguichante analyse institutionnelle de la modernité, tout en réfutant l'idée de la postmodernité (chère à Lyotard). Avec son style agréable, associé à une érudition unique, Giddens a contribué, plus qu'aucun autre théoricien du monde anglo-saxon, à revisiter l'ensemble de la théorie sociale.
Judith Lazar (Université de Paris X)

Les conséquences de la modernité

La transformation de l'intimité : sexualité, amour et érotisme dans les sociétés modernes

The Third Way and its Critics

The theme of reflexivity has come to be central to social analysis. In this book three prominent social thinkers discuss the implications of "reflexive modernization" for social and cultural theory today. Ulrich Beck's vision of the "risk society" has already become extraordinarily influential. Beck offers a new elaboration of his basic ideas, connecting reflexive modernization with new issues to do with the state and political organization. Giddens offers an in-depth examination of the connections between "institutional reflexivity" and the de-traditionalizing of the modern world. We are entering, he argues, a phase of the development of a global society. A "global society" is nota world society, but one with universalizing tendencies. Lash develops the theme of reflexive modernization in relation to aesthetics and the interpretation of culture. In this domain, he suggests, we need to look again at the conventional theories of postmodernism ; "aesthetic modernization" has distinctive qualities that need to be uncovered and analyzed. In the concluding sections of the book, the three authors offer critical appraisals of each other's viewpoints, providing a synthetic conclusion to the work as a whole.

Reflexive Modernization - Politics, Tradition and Aesthetics in the Modern Social Order

This major study develops a new account of modernity and its relation to the self. Building upon the ideas set out in The Consequences of Modernity, Giddens argues that "high" or "late" modernity is a post-traditional order characterised by a developed institutional reflexivity. In the current period, the globalising tendencies of modern institutions are accompanied by a transformation of day-to-day social life having profound implications for personal activities. The self becomes a "reflexive project", sustained through a revisable narrative of self-identity. The reflexive project of the self, the author seeks to show, is a form of control or mastery which parallels the overall orientation of modern institutions towards "colonising the future". Yet it also helps promote tendencies which place that orientation radically in question — and which provide the substance of a new political agenda for late modernity. In this book Giddens concerns himself with themes he has often been accused of unduly neglecting, including especially the psychology of self and self-identity. The volume marks a decisive step in the development of his thinking, and will be essential reading for students and professionals in the areas of social and political theory, sociology, human geography and social psychology.

Modernity and Self-Identity - Self and Society in the Late Modern Age

La constitution de la société: Eléments de la théorie de la structuration

Lord Anthony Giddens, baron Giddens, né le 18 janvier 1938 ou 1940 à Edmonton, est un sociologue britannique, professeur de sociologie à l'université de Cambridge et ancien professeur de sociologie à la London School of Economics. Il est connu pour sa théorie sur la structuration et sa vision holistique des sociétés contemporaines. Il est considéré comme l'un des plus importants contributeurs au domaine de la sociologie contemporaine. Il a notamment été le conseiller politique de Tony Blair, Bill Clinton et José Luis Rodríguez Zapatero au tournant des années 2000.

La thèse selon laquelle l'évaluation des risques elle-même est intrinsèquement risquée est nulle part mieux confirmée que dans le domaine des risques à haute conséquence.

Martin Luther King n'a pas remué son public en 1963 en déclarant `` J'ai un cauchemar ''

Dans une plus grande ou moindre mesure, le projet de soi se traduit par l'une des possession des biens souhaités et la poursuite de styles de vie artificiellement encadrés. (...) Non seulement les modes de vie, mais l'auto-actualisation est emballée et distribuée en fonction des critères du marché.

Vivre dans l'univers de la haute modernité, c'est vivre dans un environnement de hasard et de risque, les concomitants inévitables d'un système axés sur la domination de la nature et la fabrication réflexive de l'histoire. Le destin et le destin n'ont aucun rôle formel à jouer dans un tel système qui fonctionne (par principe) via ce que j'appellerai le contrôle humain ouvert des mondes naturels et sociaux.

Penser en termes de risque a certainement ses aspects troublants (...), mais c'est aussi un moyen de chercher à stabiliser les résultats, un mode de colonisation de l'avenir. L'élan du changement plus ou moins constant, profond et rapide caractéristique des institutions modernes, associée à une réflexivité structurée, signifie que au niveau de la pratique quotidienne ainsi que de l'interprétation philosophique [Seitenwechsel], rien ne peut être pris pour acquis. Ce qui est un comportement acceptable / approprié / recommandé aujourd'hui peut être vu différemment demain à la lumière des circonstances modifiées ou des rendements de connaissances entrants.

La planification de la vie et l'adoption d'options de style de vie deviennent (en principe) intégrées aux régimes corporels. Il serait assez à courte vue de voir ce phénomène uniquement en termes de changements d'idéaux d'apparence corporelle (comme la mince ou la jeunesse), ou comme provoqué par l'influence marchand de la publicité. Nous devenons responsables de la conception de notre propre corps et, dans un certain sens, noté ci-dessus, nous sommes obligés de le faire, plus les contextes sociaux sont post-traditionnels dans lesquels nous nous déplacons.

Le corps est dans un certain sens à risque. La possibilité de blessures corporelles est toujours présente, même dans le cadre le plus familier.

Les risques à haute conséquence constituent un segment particulier du «climat de risque» généralisé de la caractéristique de la modernité tardive - caractérisé par des changements réguliers des rendements de connaissances tels que médiés par des systèmes experts.

L'apocalypse est devenue banale, un ensemble de paramètres de risque statistique à l'existence de chacun.

Les difficultés de vivre dans une culture à risque laïque sont aggravées par l'importance des choix de style de vie.

Les risques concernent les événements futurs - en ce qui concerne les pratiques actuelles - et la colonisation de l'avenir ouvre donc de nouveaux paramètres de risque, dont certains sont organisés institutionnellement.

Les modes de vie sont des pratiques routinières, les routines incorporées dans les habitudes de la robe, de l'alimentation, des modes d'action et des milieux favorisés pour en rencontrer d'autres; Mais les routines suivies sont réflexivement pour changer à la lumière de la nature mobile de l'identité de soi.

Le maintien de la vie, au sens corporel ainsi que dans le sens de la santé psychologique, est intrinsèquement soumis à des risques.

"Prendre sa vie en main" comporte des risques, car cela signifie se confronter à une diversité de possibilités ouvertes.

Le climat à risque de modernité est donc troublant pour tout le monde: personne ne s'échappe.

Le flux d'action produit continuellement des conséquences qui ne sont pas intentionnées par les acteurs, et ces conséquences involontaires peuvent également former des conditions d'actions non reconnues à la manière de rétroaction. L'histoire humaine est créée par des activités intentionnelles mais n'est pas un projet prévu; Il échappe constamment aux efforts pour le mettre sous la direction consciente.

[La prise de risque cultivée représente une "expérience de confiance" (au sens de la confiance de base) qui a par conséquent des implications pour l'identité de l'individu. (...) Dans la prise de risque cultivée, la rencontre avec le danger et sa résolution sont liées à la même activité, alors que dans d'autres contextes conséquents, le résultat des stratégies choisies peut n'être perçu que des années plus tard.

Le corps n'est donc pas simplement une «entité», mais est vécu comme un mode pratique de faire face aux situations et événements externes.

Dans un monde d'options de style de vie alternatives, la planification stratégique de la vie devient d'une importance particulière. Comme les modèles de style de vie, les plans de vie d'un type ou d'une autre sont en quelque sorte un inévitable concomitant des formes sociales post-traditionnelles. Les plans de vie sont le contenu substantiel de la trajectoire organisée par réflexe de soi. La planification de la vie est un moyen de préparer un cours d'actions futures mobilisé en termes de biographie de soi. Nous pouvons également parler ici de l'existence de calendriers personnels ou de calendriers de la vie, par rapport auxquels le temps personnel de la durée de vie est manipulé.

Les régimes sont des modes d'autodiscipline, mais ne sont pas uniquement constitués par les ordonnances de convention dans la vie quotidienne; Ce sont des habitudes personnelles, organisées en partie selon les conventions sociales, mais également formées par des inclinations et des dispositions personnelles. Les régimes sont d'une importance centrale pour l'identité de soi précisément parce qu'ils relient les habitudes aux aspects de l'apparence visible du corps.

Les risques à haute conséquence ont une qualité distinctive. Plus les dangers qu'ils impliquent calamités, moins nous avons une véritable expérience de ce que nous risquons: si les choses «tournent mal», il est déjà trop tard.

Un style de vie implique un ensemble d'habitudes et d'orientations et présente donc une certaine unité - importante pour un sentiment permanent de sécurité ontologique - qui relie les options selon un schéma plus ou moins ordonné. (...) [L]a sélection ou la création de styles de vie est influencée par les pressions du groupe et la visibilité des modèles, ainsi que par les circonstances socio-économiques.

Les systèmes abstraits dépendent de la confiance, mais ils n'offrent aucune des récompenses morales qui peuvent être obtenues par une confiance personnalisée, ou qui étaient souvent disponibles dans des contextes traditionnels à partir des cadres moraux dans lesquels la vie quotidienne se déroulait. En outre, la pénétration massive de systèmes abstraits dans la vie quotidienne crée des risques auxquels l'individu n'est pas bien placé pour faire face ; les risques à haute conséquence entrent dans cette catégorie. Une plus grande interdépendance, pouvant aller jusqu'à des systèmes globalement indépendants, signifie une plus grande vulnérabilité lorsque des événements fâcheux se produisent et affectent ces systèmes dans leur ensemble.

La maîtrise du changement, en ce qui concerne le mode de vie, exige un engagement avec le monde social extérieur plutôt qu'un retrait de celui-ci.

La nouvelle économie mixte ressemble ... pour une synergie entre les secteurs public et privé.

Le corps est un objet dans lequel nous sommes tous privilégiés ou condamnés à habiter, la source de sentiments de bien-être et de plaisir, mais aussi le site de maladies et de souches. (...) [i] t est un système d'action, un mode de praxis, et son immersion pratique dans les interactions de la vie quotidienne est un élément essentiel du maintien d'un sentiment cohérent d'auto-identité.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthony_Giddens

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