Depuis 1986, le maître néerlandais Anton Corbijn met son esthétique intemporelle et sombre au service de Depeche Mode et consolide sa réputation de groupe pointu, à la classe naturelle. Avec plus de 500 photos extraites des archives personnelles de Corbijn, dont beaucoup n'ont jamais été montrées, ainsi que des croquis de scénographie, dessins, couvertures d'album accompagnés des observations personnelles de l'artiste, cet ouvrage offre une vision amplifiée de sa stupéfiante influence sur ce groupe culte.

DMAC - Depeche Mode by Anton Corbijn 81 - 18

Éditions Xavier Barral - Anton Corbijn 1 - 2 - 3 - 4 photographies Anton Corbijn textes Anton Corbijn, Nick Cave, Win Butler (Arcade Fire), Viv Albertine (The Slits), Martin Gore et Dave Gahan (Depeche Mode), Krist Novoselic (Nirvana), Tom Waits, Michael Stipe (R.E.M.), Lars Ulrich (Metallica), Siouxsie Sioux, Bono et Adam Clayton (U2) Depuis les années 1970, le photographe et réalisateur Anton Corbijn collabore avec de nombreux groupes de musique.
Certaines de ses photos ont marqué la carrière de ces musiciens.
Pour cet ouvrage, Corbijn s'est replongé dans ses archives et a sélectionné plus de 350 photographies d'Arcade Fire, Depeche Mode, Metallica, Nirvana, R.E.M., des Rolling Stones, U2, Nick Cave, Johnny Rotten, Siouxsie Sioux, Tom Waits... Cette sélection présente à la fois des portraits emblématiques et plus méconnus de Joe Cocker, David Bowie, Johnny Cash, Grace Jones, Courtney Love, Morrissey, Neil Young. En 1980, Corbijn a aussi brièvement suivi les Slits, groupe de punk rock féminin, au cours de l'une de leurs tournées. Ce reportage est dévoilé ici pour la première fois.
Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition rétrospective « Anton Corbijn 1-2-3-4 » qui se tiendra au Fotomuseum à La Haye du 21 mars au 21 juin 2015. Plusieurs textes, dont un d'Anton Corbijn, mais aussi des chanteurs et groupes qu'il a fréquemment photographiés - Bono, Michael Stipe, etc. -, accompagnent les photographies.

Anton Corbijn (né en 1955 aux Pays-Bas) a marqué le monde de la musique et de la photographie. Ses portraits saisissants font rapidement tomber les masques pour dévoiler un aspect souvent moins connu de la personnalité de ces musiciens.
À l'inverse, il impose au sens propre du terme de véritables masques, comme par exemple avec les Rolling Stones, U2 et Arcade Fire, réussissant ainsi à leur prêter une certaine aura.
Ses photographies sont toujours empreintes d'un certain mystère.
Le contexte joue aussi un rôle important dans son travail : la plupart de ses photographies sont prises en extérieur et sont peu mises en scène.
Corbijn se considère autant comme un photographe de portrait que comme un photographe documentaire à l'affût de ce qui caractérise les artistes qu'il photographie. L'inspiration pour les trames dramatiques qu'on retrouve dans ses photos - forts contrastes, grain très présent - lui vient de la photographie documentaire des années 1970 représentée notamment par Ed van der Elsken et Koen Wessing.
Les relations sur le long terme que Corbijn a construites avec de nombreux musiciens est une chose assez rare dans le monde de la musique. Les liens qui l'unissent par exemple à U2 et à Depeche Mode remontent au début des années 1980. Les photos, couvertures d'albums ou clips qu'il a réalisés ont marqué l'image et l'histoire de ces groupes. Pour Depeche Mode, il est allé encore plus loin, en créant non seulement leur logo et les couvertures de tous leurs albums, mais encore en concevant aussi la scénographie de leurs concerts depuis 1993. Aujourd'hui, Corbijn se consacre essentiellement à la réalisation de clips (depuis 1983) et de longs métrages (depuis 2007).

Anton Corbijn 1-2-3-4

Pendant plus de quarante ans, Anton Corbijn a réalisé des portraits d'artistes, musiciens, acteurs et personnalités de la mode qu'il côtoyait. Cet élégant ouvrage réalisé par Irma Boom présente une rétrospective de son travail.

Anton corbijn: hollands deep photographs a retrospective

Anton Corbijn [ˈɑntɔn kɔrˈbɛin], né le 20 mai 1955 à Strijen en Hollande-Méridionale, est un photographe et réalisateur néerlandais.

La photographie m'a retirée de l'isolement.

Mon monde est beaucoup plus grand que la musique, et c'est pourquoi je combat toujours le label 'rock'.

Beaucoup de scénarios qu'on m'a donnés ne me convenaient pas, parce que je ne ressentais rien pour eux - je n'avais pas l'impression que j'allais changer dans la vie et commencer à réaliser.

Outre la photographie et les vidéos musicales, je fais également du graphisme.

J'ai toujours pensé que la photographie était un peu une aventure, donc rentrer à la maison avec le film, le développer, puis regarder les résultats a plus un sentiment d'excitation.

Je ne suis pas préparé au tir. Je n'ai pas de lumières, je n'ai pas d'assistants, je vais juste rencontrer quelqu'un et prendre une photo. C'est vraiment basique, et c'est comme ça que je travaillais quand j'avais 17 ou 18 ans en Hollande. On m'a donné très peu de temps pour photographier les gens et j'avais très peur.

Je n'ai jamais compris les modèles. Je trouve vraiment difficile de trouver la beauté dans cela ou de découvrir la beauté parce que la beauté était si évidente.

Il est si facile pour les gens de coller une étiquette sur vous, puis cela entache tout ce que vous touchez.

Il n'y a qu'un seul clip qui a eu un impact émotionnel sur moi, et c'est "Hurt" par Johnny Cash. C'est exceptionnel. Il n'y a pas de clip vidéo à laquelle je peux penser en dehors de celui qui vous atteint vraiment à l'intérieur.

Vous voulez toujours revenir avec une image intéressante visuellement, et vous espérez obtenir quelque chose de la personne que vous photographiez qui est différente des autres images que vous connaissez de ces personnes.

Je suis un photographe très, très basique. La principale force de mes photos, je suppose, est l'ambiance et je sens que je retire des gens que je rencontre. Mais techniquement, je ne pense pas que je suis très avancé. Qui ne m'intéressait jamais.

Je n'avais pas d'agent, et je me suis approché de tant de gens que j'ai essayé de m'échapper pendant un certain temps parce que je ne pouvais pas croire ce monde. La photographie n'est pas une industrie, et soudain une industrie est venue me voir, donc j'ai dû l'accepter à la fin et obtenir un agent.

Je me suis habitué à ne pas regarder trop loin dans le futur; C'est mieux quand vous pouvez recommencer chaque jour.

Je photographie des artistes, et certains d'entre eux sont très connus, mais si vous demandez à l'homme moyen dans la rue: «Aimez-vous Anselm Kiefer? Il vous regardait avec un regard vide, car ce ne sont pas des célébrités. Ils sont célébrés dans un cercle spécifique.

En fait, je ne sais pas ce que j'espère trouver des photos. Vous voulez toujours revenir avec une image intéressante visuellement, et vous espérez obtenir quelque chose de la personne que vous photographiez qui est différente des autres images que vous connaissez de ces personnes. Je ne sais pas comment je vais. Je ne sais pas non plus comment ce que je me suis mis à obtenir autre que ces deux choses.

Si vous êtes un artiste, il est normal de mettre votre argent dans votre art. L'avantage, avec le recul, est que vous devenez le film, et le film devient vous; Tu le respires.

Par auto-analyse, vous ne pouvez pas changer votre personnage, mais vous pouvez changer votre mentalité.

Le langage corporel est si important, tout comme la composition. Vous ne pouvez pas dire quelque chose, puis le corps réagit, et cela dit que beaucoup de choses dialogue peuvent également dire.

Je ne recaoule pas mes images et je tire toujours la main. Ce faisant, je construis dans une sorte d'imperfection et cela aide à souligner la réalité.

Je suis un garçon du village, et Amsterdam pour moi a toujours été la grande ville.

Le film était quelque chose que je ne voyais pas comme un pas en place des clips musicaux, mais évidemment, les clips, le fait que vous travaillez avec une équipe et une caméra de cinéma, sont les plus proches du film que j'ai jamais été. C'est la seule scolarité que j'ai jamais eue.

Travailler avec des acteurs est quelque chose que je n'ai jamais fait auparavant. Je trouve ça énorme. C'est un travail difficile.

Je ne fais que des storyboards pour les scènes d'action. Une fois que vous avez fait un storyboard, vous ne filmez pas; Cela peut être un mouvement rigide.

Avec un film, vous essayez de garder votre vision dedans. Je pense qu'avec «l'Américain» et le «contrôle», j'ai réussi à le faire.

Je n'ai pas de lumières, je n'ai pas d'assistants, je vais juste rencontrer quelqu'un et prendre une photo. C'est vraiment basique, et c'est comme ça que je travaillais quand j'avais 17 ou 18 ans en Hollande.

L'analogique est plus beau que le numérique, vraiment, mais on y va pour le confort.

Le film de réalisation est la chose la plus difficile que j'ai jamais faite.

Il y a des éléments de photographie numérique que je n'aime pas vraiment, comme le fait que vous voyez les résultats immédiatement.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Anton_Corbijn

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